prop-fr:texte
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- L'énigme la plus obscure, c'est la limpidité de l'horizon et l'éclat de la lumière. Comment voyons-nous le vrai ? comme le vrai nous voit. À la bouddhéité, où nous nous tenons, qui nous tient dans l'ouvert, répond l'ainsité ou la quiddité de ce qui se montre tel quel. (fr)
- En cet instant naissent ensemble voyant et vu. Le voir est premier, antérieur à la déhiscence sujet-objet. Plutôt que voir ce qui vient, voir venir. Savoir ? Ça-voir, voir çà, voilà. La vérité de chaque événement est l'apparaître tel-quel, sans autre essence que son existence. « Voilà », c'est le déictique qui montre l'ainsité. (fr)
- quoi est ça. Ça est quoi. Ça est le vrai nom. Quoi dépend de ça. Ça existe en vertu de quoi. Le nom est à la fois ça et quoi. C'est boire le thé, c'est préparer le thé cérémoniel, c'est prendre le thé et le riz quotidien. Parce qu'il y a quoi, il y a bouddha. Le ça, peut-on l'exténuer en le nommant quoi ? Quand ça n'est plus ça, on l'appelle bouddha. Donc, bien que ça étant quoi soit aussi bouddha, quand vous l'aurez évacué et pénétré, ça devient un nom et ce nom est Shu. (fr)
- Selon la traduction de Y. Orimo (fr)
- Nāgārjuna, en session sur l'estrade de méditation, actualise le corps libre du corps, parfait comme la pleine lune La vérité de la nature-bouddhaa, c'est le vide éclatant de lumière, c'est ainsi Le corps actualisé, forme parfaite de la lune, révèle ainsi le corps des bouddhas. Prédication sans forme fixe, éloquence sans son, ni couleur. (fr)
- L'être-temps, c'est l'être de l'apparaître, c'est l'apparaître-temps, le temps apparaissant, qui n'est pas apparence ou illusion, mais le temps tout juste ainsi de l'ainsité. (fr)
- On trouve une photographie de l'ensemble du manuscrit original, calligraphié par Koun Ejô, dans l'ouvrage de Charles Vacher (fr)
- Respectivement : Yoko Orimo, Pierre Nakimovitch, Charles Vacher. (fr)
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