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| - Jacques Molin est un médecin français, né à Marvejols, près de Mende, en 1666, mort à Paris en 1755. Il est aussi connu sous le nom de Du Moulin. Après avoir reçu le titre de docteur à Montpellier, il se rendit à Paris, devint professeur d’anatomie au Jardin du Roi, fut nommé ensuite, par le duc de Noailles, médecin en chef de l’armée de Catalogne et, de retour à Paris en 1706, il acquit par plusieurs cures difficiles la réputation du plus habile praticien, de son temps. (fr)
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| - Jacques Molin est un médecin français, né à Marvejols, près de Mende, en 1666, mort à Paris en 1755. Il est aussi connu sous le nom de Du Moulin. Après avoir reçu le titre de docteur à Montpellier, il se rendit à Paris, devint professeur d’anatomie au Jardin du Roi, fut nommé ensuite, par le duc de Noailles, médecin en chef de l’armée de Catalogne et, de retour à Paris en 1706, il acquit par plusieurs cures difficiles la réputation du plus habile praticien, de son temps. Louis XIV l’attacha à sa personne dans les dernières années de sa vie, puis il devint médecin de Louis XV, qu’il guérit à Metz, en 1744, d’une maladie des plus graves. Outre son traitement de médecin consultant, il reçut alors du roi 9 000 livres d’appointements et, comme il était fort intéressé, il laissa en mourant une fortune de 1 600 000 livres. On raconte que, poussé par son avarice, il lui arrivait parfois d’éteindre les lumières en donnant une consultation, sous prétexte qu’il était inutile d’y voir pour parler et qu’on était moins distrait dans les ténèbres. Toutefois, il n’en donnait pas moins ses soins aux pauvres, et, il leur fournissait même souvent de l’argent, pour se procurer du bouillon et des choses nécessaires. Molin était un excellent praticien ; son mode de médication, dégagé de tout système, était fondé sur l’observation et l’expérience. Il se bornait aux remèdes les plus sûrs et les plus éprouvés : souvent il n’ordonnait aucun remède, se bornant à prescrire, un régime plus régulier. Quelques jeunes gens lui ayant demandé de leur indiquer les membres de la faculté les plus dignes de le remplacer, « Je laisse après moi, leur dit-il, trois grands médecins, l’eau, la diète et l’exercice. » On croit que c'est lui que Le Sage a voulu peindre sous le nom du docteur Sangrado dans le roman de Gil Blas. (fr)
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