. . . . . . . . . . . "Un voilier \u00E0 prime est un voilier de commerce dont la construction a \u00E9t\u00E9 favoris\u00E9e par un syst\u00E8me de primes attribu\u00E9es par l'\u00E9tat fran\u00E7ais \u00E0 la fin du XIXe si\u00E8cle. Ces primes favoris\u00E8rent la construction navale et le commerce maritime. Entre 1897 et 1902, 212 voiliers furent ainsi construits en France, pour le compte d'armements fran\u00E7ais. Une premi\u00E8re loi sur les primes \u00E0 la construction navale avait \u00E9t\u00E9 vot\u00E9e en 1881. Le but de cette prime \u00E9tait de stimuler la construction navale et l'armement maritime. Vot\u00E9e pour dix ans, elle concernait seulement la navigation au long cours. Son montant \u00E9tait de 1,50 franc par tonneau de jauge nette et 1000 milles parcourus, pour les navires construits en France. Pour les navires construits \u00E0 l'\u00E9tranger, la prime \u00E9tait divis\u00E9e par deux. En 1893, cette loi fut modifi\u00E9e. D\u00E9gressive dans le temps, la nouvelle prime \u00E9tait calcul\u00E9e sur la jauge brute et chaque millier de mille parcourus. Elle offrait 1,10 franc par tonneau pour les vapeurs, et 1,70 franc pour les voiliers construits en France. La diff\u00E9rence de prime entre les vapeurs et les voiliers a incit\u00E9 les armateurs \u00E0 construire de grands voiliers. Les voiliers ainsi construits r\u00E9alisaient du transport de vrac : \n* Australie : divers \u00E0 l'aller, bl\u00E9, charbon ou balles de laine en retour ; \n* Chili : charbon europ\u00E9en \u00E0 l'aller, nitrate de soude au retour ; \n* C\u00F4te Pacifique des \u00C9tats-Unis : charbon et divers \u00E0 l'aller, bois d'Oregon ou bl\u00E9 de Californie en retour ; \n* Nouvelle-Cal\u00E9donie : importation du nickel ; \n* divers travers\u00E9es entre l'Asie, l'Oc\u00E9anie et les deux c\u00F4tes des Am\u00E9riques pour des transports de p\u00E9trole, de coton, de divers\u2026 Leur vuln\u00E9rabilit\u00E9 pendant la Premi\u00E8re Guerre mondiale, l'abandon de certaines routes commerciales, et surtout la mont\u00E9e en puissance de la navigation \u00E0 moteur les ont irr\u00E9m\u00E9diablement condamn\u00E9s \u00E0 la destruction au d\u00E9but des ann\u00E9es 1920. Le dernier voilier \u00E0 prime construit fut le Rochambeau, livr\u00E9 en d\u00E9cembre 1902 \u00E0 Nantes."@fr . . . "184223826"^^ . . . . . . "3412"^^ . . "Voilier \u00E0 prime"@fr . . . "634416"^^ . . . . . . . "Un voilier \u00E0 prime est un voilier de commerce dont la construction a \u00E9t\u00E9 favoris\u00E9e par un syst\u00E8me de primes attribu\u00E9es par l'\u00E9tat fran\u00E7ais \u00E0 la fin du XIXe si\u00E8cle. Ces primes favoris\u00E8rent la construction navale et le commerce maritime. Entre 1897 et 1902, 212 voiliers furent ainsi construits en France, pour le compte d'armements fran\u00E7ais. Les voiliers ainsi construits r\u00E9alisaient du transport de vrac : Le dernier voilier \u00E0 prime construit fut le Rochambeau, livr\u00E9 en d\u00E9cembre 1902 \u00E0 Nantes."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . .