. . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Tercer Estado"@es . . "Tercer estat"@ca . . . . . . . . "Tiers \u00E9tat"@fr . . . . . . "Dritter Stand"@de . "En France, le tiers \u00E9tat \u00E9tait sous l'Ancien R\u00E9gime, l'ensemble des personnes n'appartenant pas aux deux premiers ordres (le clerg\u00E9 et la noblesse), qu'elles soient membres de communaut\u00E9s urbaines ou rurales, prosp\u00E8res ou non, c'est-\u00E0-dire la tr\u00E8s grande majorit\u00E9 de la population fran\u00E7aise, qui payait des taxes disproportionn\u00E9es par rapport aux deux autres \u00E9tats, privil\u00E9gi\u00E9s en ressources et en droits. Par ailleurs, les d\u00E9put\u00E9s du tiers \u00E9tat aux \u00E9tats g\u00E9n\u00E9raux repr\u00E9sentaient essentiellement la bourgeoisie. En effet, les \u00E9tats provinciaux et g\u00E9n\u00E9raux \u00E9taient des assembl\u00E9es purement fiscales, dont la fonction \u00E9tait de voter l'imp\u00F4t et d'en d\u00E9cider la r\u00E9partition entre les diff\u00E9rentes circonscriptions administratives. Elles \u00E9taient constitu\u00E9es de trois sortes de d\u00E9put\u00E9s, selon que les circonscriptions fiscales relevaient d'une seigneurie appartenant \u00E0 l'un des trois ordres : eccl\u00E9siastique, la\u00EFc ou tierce (autre), c'est-\u00E0-dire les villes ayant le privil\u00E8ge d'exercer elles-m\u00EAmes la haute justice. Dans la plupart de ces villes, comme Toulouse, la seigneurie comtale appartenait \u00E0 la municipalit\u00E9, et les fonctions de maire \u00E9taient nobles et anoblissantes. Contrairement \u00E0 l'historiographie officielle apparue en 1789 avec la publication du c\u00E9l\u00E8bre pamphlet Qu'est-ce que le Tiers-\u00C9tat ? de l'abb\u00E9 Siey\u00E8s, les d\u00E9put\u00E9s ne repr\u00E9sentaient pas chacun les membres de leur ordre, c'est-\u00E0-dire ceux de la noblesse, les nobles, ceux du clerg\u00E9, les eccl\u00E9siastiques, et les d\u00E9put\u00E9s du tiers \u00E9tat, les roturiers, mais toute la population de leurs circonscriptions.[r\u00E9f. n\u00E9cessaire] Une fois leur montant global d\u00E9cid\u00E9, les impositions \u00E9taient r\u00E9parties par provinces, puis par g\u00E9n\u00E9ralit\u00E9s, ensuite par paroisses, puis par feu (foyer). Il n'y avait pas de r\u00E9partition des imp\u00F4ts entre les ordres, puisque la noblesse et le clerg\u00E9 \u00E9taient exempt\u00E9s du fait qu'ils n'exer\u00E7aient pas de fonctions \u00E9conomiques lucratives. Leurs recettes \u00E9taient des recettes fiscales ou parafiscales destin\u00E9es \u00E0 assurer des charges d'int\u00E9r\u00EAt g\u00E9n\u00E9ral au niveau local ou national."@fr . . . . "Estates of the realm"@en . . . . . . . . . . . . . . . . "\u0422\u0440\u0435\u0442\u0456\u0439 \u0441\u0442\u0430\u043D"@uk . . . "11325"^^ . . . "61863"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "En France, le tiers \u00E9tat \u00E9tait sous l'Ancien R\u00E9gime, l'ensemble des personnes n'appartenant pas aux deux premiers ordres (le clerg\u00E9 et la noblesse), qu'elles soient membres de communaut\u00E9s urbaines ou rurales, prosp\u00E8res ou non, c'est-\u00E0-dire la tr\u00E8s grande majorit\u00E9 de la population fran\u00E7aise, qui payait des taxes disproportionn\u00E9es par rapport aux deux autres \u00E9tats, privil\u00E9gi\u00E9s en ressources et en droits."@fr . "\u7B2C\u4E09\u8EAB\u5206"@ja . . . . . . . . . . "Trede-urzh"@br . . . . . . . . . . "Hirugarren Estatu"@eu . . . "188652680"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Terzo Stato"@it . . . . . . . . . . . . . .