. . . . . . "Sautr\u0101ntika"@fr . . . "Le Sautr\u0101ntika (sanskrit ; p\u0101li : Suttav\u0101d\u0101 ; chinois : Jing-liangbu ; Japonais : Ky\u014D-bu) est l'une des \u00E9coles du bouddhisme hinayana. Sautr\u0101ntika signifie ceux qui suivent les s\u00FBtras, \u00E0 savoir les s\u00FBtras de \u00AB la premi\u00E8re roue \u00BB, ceux du bouddhisme ancien, par opposition au mahayana. L'\u00E9cole a ses origines dans le courant sarvastivadin dont elle s'est d\u00E9tach\u00E9e. Selon cette \u00E9cole, il n'existe pas de Soi ni de ph\u00E9nom\u00E8nes tels qu'habituellement per\u00E7us : seuls existent en r\u00E9alit\u00E9 absolue des atomes indivisibles et des instants de conscience comme dans pour l'\u00E9cole Vaibhashika. En v\u00E9rit\u00E9 relative, seuls les ph\u00E9nom\u00E8nes individuels et singuliers en tant qu'ils sont efficients (les ph\u00E9nom\u00E8nes dou\u00E9s d'efficacit\u00E9 causale) sont dits r\u00E9els. Les Sautr\u0101ntika d\u00E9clarent qu'il n'y a jamais de lien direct entre l'objet per\u00E7u et la conscience qui per\u00E7oit l'objet. Philippe Cornu d\u00E9clare : \u00AB En v\u00E9rit\u00E9 relative, le contact entre l'objet et la conscience est dit indirect, c'est-\u00E0-dire que la conscience, tel un miroir, per\u00E7oit une image mentale de l'objet et non l'objet lui-m\u00EAme. La conscience et ses objets d'appr\u00E9hension sont en effet de nature diff\u00E9rente entre eux du fait de cette diff\u00E9rence de nature. La nature de l'objet reste cach\u00E9e \u00E0 la conscience, qui ne peut se faire qu'une repr\u00E9sentation illusoire de l'objet et donc du monde. \u00BB En ceci, la pens\u00E9e Sautr\u0101ntika pr\u00E9pare le Cittam\u0101tra qui va pousser le raisonnement plus loin en niant l'existence m\u00EAme de l'objet ext\u00E9rieur. D'autre part, elle introduit \u00E0 la notion de production d\u00E9pendante dans le Madhyamaka dans le fait que les ph\u00E9nom\u00E8nes existent en d\u00E9pendance d'une conscience qui les d\u00E9nomme dans les raisonnements Madhyamaka. Les \u00AB incompos\u00E9s \u00BB, dont l'espace et le nirvana, ne sont rien d'autre que l'absence d'autre chose. Contrairement au sarvastivadin, l'\u00E9cole Sautr\u0101ntika r\u00E9fute l'existence de ph\u00E9nom\u00E8nes pass\u00E9s et futurs, ainsi que l'id\u00E9e qu'un arahat puisse retomber dans le samsara."@fr . . . "4818"^^ . . "\u0421\u0430\u0443\u0442\u0440\u0430\u043D\u0442\u0438\u043A\u0430"@ru . . . "\u0421\u0430\u0443\u0442\u0440\u0430\u043D\u0442\u0456\u043A\u0430"@uk . . . "564304"^^ . . . . . . . . "Sautrantika"@pl . . "161448342"^^ . . "Le Sautr\u0101ntika (sanskrit ; p\u0101li : Suttav\u0101d\u0101 ; chinois : Jing-liangbu ; Japonais : Ky\u014D-bu) est l'une des \u00E9coles du bouddhisme hinayana. Sautr\u0101ntika signifie ceux qui suivent les s\u00FBtras, \u00E0 savoir les s\u00FBtras de \u00AB la premi\u00E8re roue \u00BB, ceux du bouddhisme ancien, par opposition au mahayana. L'\u00E9cole a ses origines dans le courant sarvastivadin dont elle s'est d\u00E9tach\u00E9e. Philippe Cornu d\u00E9clare : Les \u00AB incompos\u00E9s \u00BB, dont l'espace et le nirvana, ne sont rien d'autre que l'absence d'autre chose."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Sautrantika"@de . . . . "Kinh l\u01B0\u1EE3ng b\u1ED9"@vi . . . "Sautrantika"@sv . . . . . . . .