. . . . "R\u00E9flexions critiques sur"@fr . . . . . . . . "R\u00E9flexions critiques sur la po\u00E9sie et sur la peinture"@fr . . . . . . "la po\u00E9sie et sur la peinture"@fr . . . "Les R\u00E9flexions critiques sur la po\u00E9sie et sur la peinture sont un ouvrage de th\u00E9orie de l'art, de th\u00E9orie de la litt\u00E9rature et de th\u00E9orie de la musique de Jean-Baptiste Dubos \u00E9dit\u00E9es pour la premi\u00E8re fois en 1719 et souvent r\u00E9\u00E9dit\u00E9es depuis. Prenant pour \u00E9pigraphe l\u2019h\u00E9mistiche d\u2019Horace, Ut pictura poesis, les R\u00E9flexions critiques sur la po\u00E9sie et sur la peinture marquent un tournant dans la pens\u00E9e esth\u00E9tique et exerceront une influence consid\u00E9rable sur le d\u00E9veloppement de l\u2019art th\u00E9\u00E2tral et de la musique tout au long du si\u00E8cle des Lumi\u00E8res. L\u2019abb\u00E9 Dubos y affirme que l\u2019art ne peut pas \u00EAtre seulement beau, mais doit \u00E9galement remuer les c\u0153urs : \u00AB On m\u00E9rite le nom de po\u00E8te en rendant l\u2019action que l\u2019on traite capable d\u2019\u00E9mouvoir \u00BB (I, 24), ou encore : \u00AB Le sublime de la po\u00E9sie et de la peinture est de toucher et de plaire, comme celui de l\u2019\u00E9loquence est de persuader. Il ne suffit pas que nos vers soient beaux, dit Horace en style de l\u00E9gislateur, pour donner plus de poids \u00E0 la d\u00E9cision ; il faut encore que ces vers puissent remuer les c\u0153urs et qu\u2019ils soient capables d\u2019y faire na\u00EEtre les sentiments qu\u2019ils pr\u00E9tendent exciter. \u00BB (II, 1) Ce \u00AB remuement des c\u0153urs \u00BB ou, plus simplement \u00AB la sensibilit\u00E9 \u00BB, exp\u00E9rience des sens donnant naissance au sentiment, devient un principe esth\u00E9tique \u00E0 part enti\u00E8re. Dubos est ainsi devenu un fondateur de la sensibilit\u00E9, \u00E0 une \u00E9poque de prise de distance et de critique vis-\u00E0-vis du rationalisme cart\u00E9sien. Une g\u00E9n\u00E9ration plus tard, Jean-Jacques Rousseau va reprendre, pour les radicaliser, ces positions. Les R\u00E9flexions critiques sur la po\u00E9sie et sur la peinture abordent des questions qui \u00E9taient peu \u00E9tudi\u00E9es de son temps : la nature de la jouissance esth\u00E9tique, la diff\u00E9rente condition des diff\u00E9rents arts et leur puissance respective, la part que peuvent avoir les causes physiques dans le d\u00E9veloppement du g\u00E9nie, dans le caract\u00E8re des \u0153uvres et dans l\u2019\u00E9clat litt\u00E9raire de certaines \u00E9poques, l\u2019art de juger en mati\u00E8re esth\u00E9tique et la comp\u00E9tence de la critique. Il bl\u00E2me dans la peinture, la repr\u00E9sentation \u00E9nigmatique de la pens\u00E9e sous forme d\u2019all\u00E9gorie et attribue \u00E0 la po\u00E9sie seule le privil\u00E8ge du sublime. D\u2019un autre c\u00F4t\u00E9, \u00E9tablissant un parall\u00E8le avec l\u2019italien, Dubos en conclut que le fran\u00E7ais n\u2019est pas plus propre \u00E0 \u00EAtre mis en po\u00E9sie qu\u2019en musique. Sans \u00EAtre profonde, la philosophie de l\u2019abb\u00E9 Dubos dans les R\u00E9flexions critiques sur la po\u00E9sie et sur la peinture n\u2019est pas sans originalit\u00E9. Voltaire en a \u00E9crit dans son Si\u00E8cle de Louis XIV : \u00AB Tous les artistes le lisent avec fruit. C\u2019est le livre le plus utile qu\u2019on ait jamais \u00E9crit sur ces mati\u00E8res chez aucune des nations de l\u2019Europe. Ce qui fait la bont\u00E9 de cet ouvrage, c\u2019est qu\u2019il n\u2019y a que peu d\u2019erreurs et beaucoup de r\u00E9flexions vraies, nouvelles et profondes. Ce n\u2019est pas un livre m\u00E9thodique ; mais l\u2019auteur pense, et fait penser. Il ne savait pourtant pas la musique ; Il n\u2019avait jamais pu faire de vers, et n\u2019avait pas un tableau ; mais il avait beaucoup lu, vu, entendu et r\u00E9fl\u00E9chi. \u00BB."@fr . . . . "la po\u00E9sie et sur la peinture"@fr . . "Jean Mariette"@fr . . . . "1719"^^ . . . "Jean Mariette" . . . . . . . . . . "Les R\u00E9flexions critiques sur la po\u00E9sie et sur la peinture sont un ouvrage de th\u00E9orie de l'art, de th\u00E9orie de la litt\u00E9rature et de th\u00E9orie de la musique de Jean-Baptiste Dubos \u00E9dit\u00E9es pour la premi\u00E8re fois en 1719 et souvent r\u00E9\u00E9dit\u00E9es depuis."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "187980276"^^ . . . . . . . "4564"^^ . . . . "1610267"^^ . "R\u00E9flexions critiques sur"@fr . . . .