"Penn Sardin"@br . . . . . . . . . . . . . . . "Penn Sardin"@fr . . . . . . . . . "185307454"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Penn Sardin, prononc\u00E9 penn sardinn[pas clair] (\u00AB t\u00EAte de sardine \u00BB), est le nom donn\u00E9 \u00E0 la population de Douarnenez depuis au moins le XVIIIe si\u00E8cle. Par extension il deviendra \u00E9galement celui de la coiffe des femmes de ce port de p\u00EAche dont l'importance au XIXe et au d\u00E9but du XXe si\u00E8cle se fera gr\u00E2ce au petit poisson bleu. \n* dans les cinq communes occidentales de la presqu'\u00EEle de Crozon ; \n* Pont Croix et la partie Est de Beuzec Cap Sizun ; \n* dans les ports de Sainte-Marine et de l'\u00CEle-Tudy (en pays Bigouden) et de Concarneau (en pays Giz Fouen)."@fr . . . . . "22083"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "7691091"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Penn Sardin, prononc\u00E9 penn sardinn[pas clair] (\u00AB t\u00EAte de sardine \u00BB), est le nom donn\u00E9 \u00E0 la population de Douarnenez depuis au moins le XVIIIe si\u00E8cle. Par extension il deviendra \u00E9galement celui de la coiffe des femmes de ce port de p\u00EAche dont l'importance au XIXe et au d\u00E9but du XXe si\u00E8cle se fera gr\u00E2ce au petit poisson bleu. Au d\u00E9but du XXe si\u00E8cle, cette coiffe enserre une partie de la chevelure qui orne le front et, dans la plupart des communes, \u00E9galement la nuque. Elle est pos\u00E9e sur des bonnets qui permettent de coiffer la chevelure. Deux au minimum, et parfois trois, avec toujours un blanc au contact de la t\u00EAte et un noir sous la coiffe pour mettre en valeur les broderies blanches. Cependant dans la presqu'\u00EEle de Crozon, c'est un simple ruban sombre qui permet de pr\u00E9parer la chevelure, sauf pour les femmes \u00E2g\u00E9es. Le remplacement de l'outil industriel de la presse \u00E0 sardine par la conserve au milieu du XIXe si\u00E8cle, va demander l'emploi d'une main d'\u0153uvre importante, multipliant la population portuaire. Les filles des nouvelles familles venues de la campagne et notamment du cap Sizun porteront la coiffe et le costume traditionnel des ports de p\u00EAches de Douarnenez puis d'Audierne. Cette coiffe est \u00E9galement pr\u00E9sente dans les communes environnantes, associ\u00E9e tant\u00F4t avec le costume du milieu maritime, tant\u00F4t avec celui du milieu rural (Ploar\u00E9, Tr\u00E9boul, Pouldavid sur mer, Le Juc'h, Poullan-sur-Mer Esquibien, Plouhinec.) Cette coiffe est \u00E9galement port\u00E9e mais de mani\u00E8res diff\u00E9rentes dans d'autres secteurs: \n* dans les cinq communes occidentales de la presqu'\u00EEle de Crozon ; \n* Pont Croix et la partie Est de Beuzec Cap Sizun ; \n* dans les ports de Sainte-Marine et de l'\u00CEle-Tudy (en pays Bigouden) et de Concarneau (en pays Giz Fouen). C'est la seule coiffe bretonne qui n'est pas attach\u00E9e \u00E0 un terroir group\u00E9, mais qui est pr\u00E9sente sur plusieurs territoires."@fr . . . . . . . .