. . . . . . . . . . . . "12530164"^^ . . "Les Matachines (ou \u00AB Matassins \u00BB, en espagnol \u00AB matach\u00EDn \u00BB) sont un genre de danse tr\u00E8s r\u00E9pandu aux XVIe et XVIIe si\u00E8cles en Europe, apparent\u00E9e \u00E0 la moresca et \u00E0 la danse des Bouffons que d\u00E9crit Thoinot Arbeau dans son Orch\u00E9sographie (1589) : \u00AB [une danse] que nous appellons les Bouffons ou Mattachins, qui sont vestus de petits corcelets, avec des simbries [franges] \u00E9s espaules, & soubs la ceinture, une pente de taffetats soubz icelles, le morion de papier dor\u00E9, les bras nuds, les sonnettes aux jambes, l'esp\u00E9e au poing droit, le bouclier au poing gauche \u00BB. Elle s'est alors r\u00E9pandue depuis l'Espagne jusqu'\u00E0 l'Am\u00E9rique centrale, puis vers l'Am\u00E9rique du Nord et du Sud. Aujourd'hui, les matachines sont une soci\u00E9t\u00E9 de danseurs nord-am\u00E9ricains et sud-am\u00E9ricains qui ex\u00E9cutent des danses rituelles. On les trouve depuis le P\u00E9rou jusqu'au nord du Nouveau-Mexique, aux \u00C9tats-Unis, o\u00F9 les Espagnols ont d'abord influenc\u00E9 le Nouveau Monde et introduit le christianisme aux peuples autochtones. \u00C0 Bernalillo, au Nouveau-Mexique, les matachines de San Lorenzo se produisent depuis plus de 300 ans. La danse Matachina, ou \"Danza de Matachines\" (espagnol), qualifi\u00E9e de \"Danse des maures et des chr\u00E9tiens\" par la tradition orale de la plupart des tribus indiennes, est la premi\u00E8re danse masqu\u00E9e pr\u00E9sent\u00E9e par les Espagnols. Son apparition est li\u00E9e \u00E0 la danse moresque d'Espagne : les maures ayant \u00E9t\u00E9 chass\u00E9s d'Espagne en 1492, les missionnaires introduisent la danse moresque pour montrer la sup\u00E9riorit\u00E9 des chr\u00E9tiens. La danse a \u00E9t\u00E9 adopt\u00E9e par le peuple et, de nos jours, de nombreuses formes existent encore, m\u00EAme si les pas de danse varient d\u2019une tribu \u00E0 l\u2019autre. Les masques continuent \u00E0 \u00EAtre utilis\u00E9s, mais le style change selon le village ou la tribu. L\u2019introduction de la \"danse des maures et des chr\u00E9tiens\" a donn\u00E9 lieu \u00E0 un \u00E9ventail de danses masqu\u00E9es, l\u2019une d\u2019elles racontant la victoire espagnole sur les Indiens et leur conversion \u00E9ventuelle au christianisme. Ces danses sont appel\u00E9es danses de conqu\u00EAte (\u00E9galement une tradition de Matach\u00EDn). Hern\u00E1n Cort\u00E9s et La Malinche (sa ma\u00EEtresse et traductrice indienne) y figurent souvent. Il est int\u00E9ressant de noter que dans de nombreuses versions de cette danse, les Indiens portent des costumes somptueux, tandis que les chr\u00E9tiens sont jou\u00E9s par des enfants. Les matachines se sont int\u00E9gr\u00E9s \u00E0 la culture et aux traditions des peuples autochtones. Les Matachines dansent dans un but religieux plus profond, car la plupart d\u2019entre elles v\u00E9n\u00E8rent soit sainte Marie (Notre-Dame de Guadalupe, Notre-Dame de Lourdes, Immacul\u00E9e Conception, etc.), un saint (le groupe choisit g\u00E9n\u00E9ralement le saint qui appartient \u00E0 l'\u00E9glise \u00E0 laquelle ils appartiennent), ou tout simplement pour adorer le Christ ou la Sainte Trinit\u00E9, illustr\u00E9e par l\u2019objet en forme de trois fourchettes symbolis\u00E9 par \"une \u00E9p\u00E9e de la Sainte Trinit\u00E9\". V\u00EAtus de leurs habits de c\u00E9r\u00E9monie traditionnels, les personnages principaux sont El Monarca le monarque (Moctezuma), les capitaines (g\u00E9n\u00E9ralement compos\u00E9s de 2 \u00E0 4 personnes et sont les principaux g\u00E9n\u00E9raux de Montezuma), la Malinche ou Malintz\u00EDn (la ma\u00EEtresse indienne d'Hern\u00E1n Cort\u00E9s); El Toro, le taureau, l'homme comique malveillant de la pi\u00E8ce (symbolise \u00E9galement Satan, ou le diable, selon les interpr\u00E9tations religieuses catholiques), v\u00EAtu de peau de buffle et portant les cornes de cet anc\u00EAtre sacr\u00E9; Abuelo, le grand-p\u00E8re et Abuela, la grand-m\u00E8re. Avec l'aide d'un ch\u0153ur de danseurs, ils d\u00E9crivent la d\u00E9sertion de son peuple par Moctezuma, l'attirant \u00E0 lui par les ruses et les sourires de La Malinche, la r\u00E9union finale du roi et du peuple et l'assassinat de \"El Toro\" cens\u00E9 avoir fait tout le mal. On voit beaucoup de symbolisme dans ces groupes. Le symbole le plus fondamental de la danse est le bien contre le mal, avec le bien dominant. Tous les objets culturels associ\u00E9s \u00E0 la danse sont b\u00E9nis par un pr\u00EAtre."@fr . . . . . "6590"^^ . "\u0631\u0642\u0635\u0629 \u0627\u0644\u0645\u0647\u0631\u062C\u064A\u0646"@ar . . . . . . . . . "Matachines"@fr . . . . . . . . . . . . . . . "Les Matachines (ou \u00AB Matassins \u00BB, en espagnol \u00AB matach\u00EDn \u00BB) sont un genre de danse tr\u00E8s r\u00E9pandu aux XVIe et XVIIe si\u00E8cles en Europe, apparent\u00E9e \u00E0 la moresca et \u00E0 la danse des Bouffons que d\u00E9crit Thoinot Arbeau dans son Orch\u00E9sographie (1589) : \u00AB [une danse] que nous appellons les Bouffons ou Mattachins, qui sont vestus de petits corcelets, avec des simbries [franges] \u00E9s espaules, & soubs la ceinture, une pente de taffetats soubz icelles, le morion de papier dor\u00E9, les bras nuds, les sonnettes aux jambes, l'esp\u00E9e au poing droit, le bouclier au poing gauche \u00BB."@fr . . . . . . . . . . "190355962"^^ . . . . . . . . . . . "Matach\u00EDn"@es . . .