. . . . . . "4900"^^ . . . . "6127883"^^ . . . . . . . . . . . . . . "San Mari"@it . . "Mar Mari"@fr . . . . . . . "179426274"^^ . . . . . . . . . "Mar Mari (c'est-\u00E0-dire en syriaque saint Mari) est selon la tradition de l'\u00C9glise de l'Orient le premier missionnaire chr\u00E9tien qui p\u00E9n\u00E9tra dans le territoire du royaume des Parthes, le premier qui pr\u00EAcha \u00E0 S\u00E9leucie-Ct\u00E9siphon, et \u00E0 ce titre le fondateur de cette \u00C9glise. Il y est f\u00EAt\u00E9 le 4 ao\u00FBt."@fr . . . . "Saint Mari"@en . . . "\u041C\u0430\u0440\u0438\u0439 (\u0441\u0432\u044F\u0442\u043E\u0439)"@ru . . . . . . "\u0645\u0627\u0631\u064A \u0627\u0644\u0631\u0633\u0648\u0644"@ar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Mar Mari (c'est-\u00E0-dire en syriaque saint Mari) est selon la tradition de l'\u00C9glise de l'Orient le premier missionnaire chr\u00E9tien qui p\u00E9n\u00E9tra dans le territoire du royaume des Parthes, le premier qui pr\u00EAcha \u00E0 S\u00E9leucie-Ct\u00E9siphon, et \u00E0 ce titre le fondateur de cette \u00C9glise. Il y est f\u00EAt\u00E9 le 4 ao\u00FBt. Les Actes de Mar Mari sont en fait un texte tardif, compos\u00E9 apr\u00E8s la conqu\u00EAte musulmane (au VIIe ou au VIIIe si\u00E8cle), sans doute par un moine du monast\u00E8re Dayr Qunni, pr\u00E8s de S\u00E9leucie-Ct\u00E9siphon, o\u00F9 les reliques du saint \u00E9taient conserv\u00E9es. En trente-quatre paragraphes est relat\u00E9 le voyage missionnaire de Mari le long du Tigre, jusqu'\u00E0 Kaskar, et plus \u00E0 l'est jusqu'au Fars. Mari est pr\u00E9sent\u00E9 comme l'un des soixante-dix disciples dont parle l'\u00C9vangile de Luc (X, 1-24), de m\u00EAme qu'Adda\u00EF, l'\u00AB ap\u00F4tre \u00BB d'\u00C9desse, qui dirige au d\u00E9but la mission au nom de Judas Thomas, et qui envoie Mari vers l'est, au pays de Babylone. Les cinq premiers chapitres renvoient au texte du Ve si\u00E8cle intitul\u00E9 Doctrine d'Adda\u00EF, r\u00E9dig\u00E9 \u00E0 \u00C9desse et qui ne parle pas de Mari. D'\u00C9desse et Nisibe, Mari se rend d'abord en Arzan\u00E8ne, puis dans le Beit Garma\u00EF (r\u00E9gion de Kirkouk), puis descend vers S\u00E9leucie-Ct\u00E9siphon, et ensuite continue dans la M\u00E9s\u00E8ne (Beth Ma\u00EFsan), la Susiane (Beth Houzay\u00E9) et enfin le Fars (Beth Parsay\u00E9). Il accomplit de nombreux miracles et pr\u00EAche \u00E0 tous aussi bien \u00E0 la cour royale que dans des assembl\u00E9es politiques (une sorte de s\u00E9nat \u00E0 S\u00E9leucie-Ct\u00E9siphon). Parmi ses miracles, il gu\u00E9rit notamment la fille du roi Artaban IV de la l\u00E8pre, d\u00E9montrant ainsi, de mani\u00E8re tangible sa vocation de missionnaire. Impressionn\u00E9, le roi l'autorise \u00E0 construire une \u00E9glise (\u00E9glise de Kokheh) non loin de Ct\u00E9siphon. Il s'oppose aux adeptes du mazd\u00E9isme et rencontre des membres de minorit\u00E9s religieuses : au \u00A7 27, en M\u00E9s\u00E8ne, il a affaire \u00E0 un certain Dusthi, repr\u00E9sentant d'un mouvement \u00AB baptiste \u00BB (proche des Mand\u00E9ens?), qui est \u00E9voqu\u00E9 dans une notice de Th\u00E9odore Bar Koni (\u00AB l'h\u00E9r\u00E9sie des dosth\u00E9ens qu'enseigna Ado le mendiant \u00BB). Le texte s'ach\u00E8ve par une c\u00E9l\u00E9bration comm\u00E9morative sur le tombeau du saint. La figure de Mar Mari a rev\u00EAtu une grande importance pour l'\u00C9glise de l'Orient : le si\u00E8ge des catholicos est appel\u00E9 \u00AB si\u00E8ge de Mar Mari et de Mar Adda\u00EF \u00BB, et les listes traditionnelles de succession commencent avec Mar Mari. La c\u00E9r\u00E9monie d'investiture du catholicos s'achevait autrefois avec faste autour des reliques du saint, comme le texte des Actes. La liturgie ordinaire de cette \u00C9glise, en syriaque, s'appelle \u00AB liturgie d'Adda\u00EF et de Mari \u00BB ; sa formulation d\u00E9finitive est attribu\u00E9e au catholicos Ichoyahb III. Avec Adda\u00EF il est f\u00EAt\u00E9 le 5 ao\u00FBt."@fr . . . . . . . .