. . . . "M\u00E9rope (ou La M\u00E9rope fran\u00E7aise) est une trag\u00E9die en vers et cinq actes de Voltaire repr\u00E9sent\u00E9e pour la premi\u00E8re fois \u00E0 la Com\u00E9die-Fran\u00E7aise le 20 f\u00E9vrier 1743. Comme Voltaire l'explique dans la \u00AB Lettre du p\u00E8re de Tournemine au p\u00E8re Brumoy \u00BB puis dans la \u00AB Lettre \u00E0 M. le marquis Scipion Maffei, auteur de la M\u00E9rope italienne \u00BB, publi\u00E9es en t\u00EAte de sa pi\u00E8ce, Euripide \u00E9tait l'auteur d'une trag\u00E9die intitul\u00E9e Cresphonte, aujourd'hui perdue, qui \u00E9tait consid\u00E9r\u00E9e \u00E0 Ath\u00E8nes comme un de ses chefs-d'\u0153uvre, notamment pour la sc\u00E8ne de reconnaissance entre M\u00E9rope et son fils \u00C9gisthe. La restitution de ce chef-d'\u0153uvre perdu fut tent\u00E9e d\u00E8s la Renaissance, et Voltaire \u00E9nonce la longue liste de ces tentatives, toutes manqu\u00E9es \u00E0 son sens jusqu'\u00E0 celle de Scipione Maffei : les auteurs modernes n'avaient pas "@fr . . "M\u00E9rope (ou La M\u00E9rope fran\u00E7aise) est une trag\u00E9die en vers et cinq actes de Voltaire repr\u00E9sent\u00E9e pour la premi\u00E8re fois \u00E0 la Com\u00E9die-Fran\u00E7aise le 20 f\u00E9vrier 1743. Comme Voltaire l'explique dans la \u00AB Lettre du p\u00E8re de Tournemine au p\u00E8re Brumoy \u00BB puis dans la \u00AB Lettre \u00E0 M. le marquis Scipion Maffei, auteur de la M\u00E9rope italienne \u00BB, publi\u00E9es en t\u00EAte de sa pi\u00E8ce, Euripide \u00E9tait l'auteur d'une trag\u00E9die intitul\u00E9e Cresphonte, aujourd'hui perdue, qui \u00E9tait consid\u00E9r\u00E9e \u00E0 Ath\u00E8nes comme un de ses chefs-d'\u0153uvre, notamment pour la sc\u00E8ne de reconnaissance entre M\u00E9rope et son fils \u00C9gisthe. La restitution de ce chef-d'\u0153uvre perdu fut tent\u00E9e d\u00E8s la Renaissance, et Voltaire \u00E9nonce la longue liste de ces tentatives, toutes manqu\u00E9es \u00E0 son sens jusqu'\u00E0 celle de Scipione Maffei : les auteurs modernes n'avaient pas compris ce qui avait fait la simplicit\u00E9 sublime de cette pi\u00E8ce, dans laquelle le seul amour qui soit pr\u00E9sent est l'amour maternel. Voltaire chercha d'abord \u00E0 traduire l\u2019\u0153uvre du dramaturge italien, dont il avait fait la connaissance \u00E0 Paris en 1733. Mais il traita finalement le sujet d\u2019une mani\u00E8re toute personnelle. L\u2019\u00AB ing\u00E9nuit\u00E9 \u00BB de M\u00E9rope, que Maffei a su le premier rendre en italien, cette simplicit\u00E9 et ce naturel qui en font le prix, ne s'accordent pas au go\u00FBt fran\u00E7ais : \u00AB Paris et le parterre fran\u00E7ais exigent un autre genre de simplicit\u00E9 \u00BB. Pour Voltaire, le tyran de Mess\u00E8ne, Polyphonte, loin d\u2019\u00EAtre amoureux de la Reine d\u00E9chue, M\u00E9rope, ne voit dans le mariage qu\u2019un moyen de consacrer son usurpation. Il faut d'autre part respecter les r\u00E8gles de biens\u00E9ance : il supprime donc la sc\u00E8ne o\u00F9 M\u00E9rope, sans savoir qu'il s'agit de son fils, exige qu\u2019on ligote \u00C9gisthe et se jette sur lui, une hache \u00E0 la main."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . "191487874"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . "6388"^^ . . . . . "1059255"^^ . . . . . . . . . . . . "M\u00E9rope (Voltaire)"@fr . . .