. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Liste des podestats de Volterra"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "167591314"^^ . . . . . . . . . "4667920"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "La liste des podestats de Volterra \u00E9tablit la succession chronologique des premiers magistrats de la r\u00E9publique de Volterra \u00E0 partir de 1193, date \u00E0 laquelle ils sont apparus pour la premi\u00E8re fois. Dans un premier temps ils furent nomm\u00E9s de mani\u00E8re \u00E9pisodique. L'institution devient p\u00E9renne \u00E0 partir de 1226. Sous la seigneurie des Belforti (1340-1361), les podestats subsist\u00E8rent, mais la r\u00E9alit\u00E9 du pouvoir \u00E9tait entre les mains de cette famille."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "99547"^^ . . "La liste des podestats de Volterra \u00E9tablit la succession chronologique des premiers magistrats de la r\u00E9publique de Volterra \u00E0 partir de 1193, date \u00E0 laquelle ils sont apparus pour la premi\u00E8re fois. Dans un premier temps ils furent nomm\u00E9s de mani\u00E8re \u00E9pisodique. L'institution devient p\u00E9renne \u00E0 partir de 1226. Comme dans les autres r\u00E9publiques urbaines de l\u2019Italie m\u00E9di\u00E9vale, les podestats de Volterra exer\u00E7aient un certain nombre de pouvoirs ex\u00E9cutifs, judiciaires et de police. Ils commandaient \u00E9galement l\u2019arm\u00E9e de la R\u00E9publique. Les orientations politiques de la cit\u00E9 \u00E9taient cependant d\u00E9cid\u00E9es par les trois consuls \u00E9lus par les citoyens. Les podestats \u00E9taient \u00E9lus en th\u00E9orie pour six mois et devaient \u00EAtre \u00E9trangers \u00E0 la cit\u00E9 pour \u00EAtre impartiaux \u00E0 l'occasion des conflits \u00E9ventuels qui auraient pu na\u00EEtre entre les diff\u00E9rentes factions de la ville. La r\u00E9publique de Volterra appartenant au parti guelfe, elle choisit g\u00E9n\u00E9ralement ses podestats au sein de cette faction. Deux p\u00E9riodes cependant firent exceptions \u00E0 ce principe. La premi\u00E8re couvrit les ann\u00E9es comprises entre 1245 et 1250, pendant laquelle des podestats gibelins furent impos\u00E9s par l\u2019empereur Fr\u00E9d\u00E9ric II \u00E0 la suite de l\u2019all\u00E9geance qui lui fut faite par la Commune. La seconde d\u00E9buta avec la bataille de Montaperti le 4 septembre 1260, qui vit une coalition guelfe dirig\u00E9e par la r\u00E9publique de Florence, \u00E0 laquelle appartenait Volterra, vaincue par une coalition gibeline dirig\u00E9e par la r\u00E9publique de Sienne. De nouveau, la cit\u00E9 fut contrainte de choisir des podestats gibelins. Cette situation cessa lorsque le roi Manfred de Sicile, fils de Fr\u00E9d\u00E9ric II et champion du parti imp\u00E9rial en Italie, fut tu\u00E9 le 26 f\u00E9vrier 1266 lors de la bataille de B\u00E9n\u00E9vent qui l'opposa aux troupes de Charles d'Anjou. En 1253, la r\u00E9publique aristocratique laissa la place \u00E0 la r\u00E9publique du Popolo. La bourgeoisie s\u2019empara du pouvoir. Les consuls furent remplac\u00E9s par 24 Anciens (XXIV Anziani) ou D\u00E9fenseurs du Peuple (Difensori del Popolo), plus tard r\u00E9duits \u00E0 12, puis \u00E0 6, et qui seront eux-m\u00EAmes remplac\u00E9s par l\u2019institution des Prieurs. Le podestat subsista. Mais il dut partager ses pouvoirs avec un nouveau personnage, le capitaine du Peuple. Celui-ci \u00E9tait charg\u00E9 de d\u00E9fendre les int\u00E9r\u00EAts de la nouvelle classe dirigeante, le Popolo, dans l\u2019exercice du pouvoir ex\u00E9cutif. Sous le r\u00E9gime du Popolo, le podestat \u00E9tait choisi selon une proc\u00E9dure bien pr\u00E9cise. Les XII D\u00E9fenseurs devaient \u00E9lire secr\u00E8tement un docteur en Droit et un notaire, \u00E2g\u00E9s de plus de quarante ans. On leur confiait la mission, toujours secr\u00E8tement, de se rendre o\u00F9 il leur plairait dans les r\u00E9gions de Toscane, des Marches ou du duch\u00E9 d'Urbino, pour rechercher les hommes de la meilleure qualit\u00E9 pour \u00EAtre candidats au poste. Selon les termes de la r\u00E8gle, ils devaient \u00EAtre \u00E2g\u00E9s de plus de trente ans, vertueux, fid\u00E8les de la Sainte \u00C9glise et appartenir au parti guelfe. Peu importe qu\u2019ils fussent ou non des soldats. Les deux envoy\u00E9s des XII D\u00E9fenseurs devaient ensuite r\u00E9diger une note sur laquelle ils \u00E9crivaient les noms des divers candidats. Cette note \u00E9tait remise aux D\u00E9fenseurs. Ces derniers r\u00E9inscrivaient les noms qui y figuraient sur autant de polices qui \u00E9taient ensuite mises dans une bourse. Cette bourse \u00E9tait elle-m\u00EAme enferm\u00E9e dans une cassette \u00E0 trois cl\u00E9s. Une des cl\u00E9s, ainsi que la cassette elle-m\u00EAme, \u00E9taient confi\u00E9es au gardien des Fr\u00E8res Mineurs Franciscains, la seconde cl\u00E9 au camerlingue de la cit\u00E9, la troisi\u00E8me cl\u00E9 au douanier de la Douane du Sel. Le jour de l\u2019\u00E9lection devait avoir lieu avant la fin du premier mois du mandat du podestat pr\u00E9c\u00E9dent. \u00C0 cette occasion on r\u00E9unissait les membres du Consiglio Generale, les XII D\u00E9fenseurs et les membres du Conseil appel\u00E9 pleni Dominii Capitaneorum, Consiliariorum, e Vexilliferorum Sexcentorum. Il \u00E9tait demand\u00E9 aux membres de cette assembl\u00E9e de quelle contr\u00E9e ils d\u00E9siraient que soit originaire le futur podestat. Une fois ce choix effectu\u00E9, on extrayait de la bourse o\u00F9 ils avaient \u00E9t\u00E9 mis 4 noms de candidats issus de la r\u00E9gion choisie, qu\u2019on soumettait au vote de l\u2019assembl\u00E9e. Pour \u00EAtre s\u00E9lectionn\u00E9, chacun de ces noms devait recueillir les deux tiers des suffrages. Si un nom n\u2019\u00E9tait pas retenu, on le mettait de c\u00F4t\u00E9 et on en tirait un autre de la bourse pour le soumettre \u00E0 son tour au vote. On renouvelait l\u2019op\u00E9ration si n\u00E9cessaire jusqu\u2019\u00E0 ce qu\u2019on en obtienne quatre. L\u2019\u00E9lection termin\u00E9e, on envoyait aupr\u00E8s des \u00E9lus, dans l\u2019ordre duquel leur nom \u00E9tait sorti de la bourse, un notaire accompagn\u00E9 du crieur public (banditore) de la cit\u00E9 pour leur annoncer la nouvelle de leur \u00E9lection. Si le premier refusait la charge, on informait le deuxi\u00E8me et ainsi de suite jusqu\u2019\u00E0 ce que l\u2019un d\u2019entre eux accepte. Le mandat durait six mois, des calendes d\u2019ao\u00FBt \u00E0 celles de janvier, ou de celles de janvier \u00E0 celles d\u2019ao\u00FBt. Sous la seigneurie des Belforti (1340-1361), les podestats subsist\u00E8rent, mais la r\u00E9alit\u00E9 du pouvoir \u00E9tait entre les mains de cette famille. Apr\u00E8s la chute de Bocchino Belforti, la r\u00E9publique de Florence mit la cit\u00E9 de Volterra sous tutelle. Celle-ci conserva ses institutions et pr\u00E9serva une certaine autonomie politique. Mais les Florentins entendirent la r\u00E9duire significativement. Pour ce faire, ils firent du capitaine du Peuple de Volterra l\u2019instrument de leur contr\u00F4le de la cit\u00E9. D\u00E8s 1361, ils impos\u00E8rent que le capitaine soit obligatoirement un Florentin. En 1385, ils impos\u00E8rent qu\u2019il soit en plus nomm\u00E9 directement par eux. Dans le m\u00EAme temps, ils dot\u00E8rent celui-ci de pouvoirs suppl\u00E9mentaires et s\u2019efforc\u00E8rent de r\u00E9duire ceux du podestat qui, toujours choisi librement par les citoyens de Volterra, \u00E9tait le symbole de leur souverainet\u00E9. Ainsi \u00E0 partir de 1361, les habitants de Volterra se virent interdire de nommer \u00E0 tout poste public, et notamment \u00E0 celui de podestat, un homme qui serait originaire de Pise ou de toute autre contr\u00E9e dans un rayon de 30 milles autour de Volterra, sauf s\u2019il s\u2019agissait d\u2019un Florentin ou d\u2019un membre de la famille Ciacconi, de San Miniato. En 1369, on r\u00E9serva au seul capitaine du Peuple, \u00E0 l\u2019exclusion de toute autre institution, et notamment du podestat, le pouvoir de r\u00E9tablir l\u2019ordre en cas de troubles caus\u00E9s \u00E0 l\u2019\u00C9tat ou \u00E0 la paix publique par l\u2019une ou l\u2019autre des factions de la cit\u00E9. Les d\u00E9cennies suivantes, les capitaines du Peuple obtinrent r\u00E9guli\u00E8rement de nouvelles attributions (commandement de la garde de la cit\u00E9 en 1370, pouvoir de faire des propositions devant les diff\u00E9rents Conseils communaux concernant les affaires publiques en 1385), ce qui r\u00E9duisit \u00E0 chaque fois l\u2019influence du podestat. La fonction de podestat fut supprim\u00E9e une premi\u00E8re fois en 1429, \u00E0 la suite de la r\u00E9volte contre Florence men\u00E9e par Giusto Landini, mais elle fut r\u00E9tablie aussit\u00F4t. Elle fut supprim\u00E9e d\u00E9finitivement en 1472, apr\u00E8s la mise \u00E0 sac de la cit\u00E9 par les troupes florentines command\u00E9es par le duc d\u2019Urbino, Fr\u00E9d\u00E9ric de Montefeltro. Le capitaine du Peuple concentra alors la majorit\u00E9 des pouvoirs et exer\u00E7a de fait le r\u00F4le de gouverneur florentin \u00E0 Volterra."@fr . . . . . . . . . . .