. . . . . . . . . "3159421"^^ . . . . . . . . "3810"^^ . . . "Jean Le Fa\u00EB"@fr . . . . . . . . . . . . . . "Jean Le Fa\u00EB, n\u00E9 au XIIe si\u00E8cle et mort le 13 juillet 1293, est un b\u00E9n\u00E9dictin fran\u00E7ais, vingt-cinqui\u00E8me abb\u00E9 du Mont Saint-Michel, de 1279 \u00E0 1293. Si les chroniques du Mont Saint-Michel gardent sur les actes de l\u2019abb\u00E9, que l\u2019\u00E9lection du chapitre \u00E9leva \u00E0 la chaire, vacante par la mort de son pr\u00E9d\u00E9cesseur Nicolas Famigot, le silence o\u00F9 se sont \u00E9vanouis les souvenirs des pr\u00E9c\u00E9dentes pr\u00E9latures, les monuments authentiques du Chartrier et les constatations analytiques du Livre Terrier ont arrach\u00E9 \u00E0 l\u2019oubli plusieurs faits qui mettent en lumi\u00E8re la sagesse de son administration. Les souverains pontifes, le roi de France, et plusieurs seigneurs normands second\u00E8rent, par leur active sollicitude et leur lib\u00E9ralit\u00E9, le z\u00E8le de ce pasteur pour les biens de son abbaye. En 1281, il obtint du pape Martin IV une bulle confirmative des possessions et privil\u00E8ges de son couvent. Le successeur de ce pontife, Nicolas IV, lui accorda trois bulles expresses en 1288. La premi\u00E8re, du 21 ao\u00FBt, lui conc\u00E9dait le pouvoir d\u2019h\u00E9riter des biens des religieux qui prenaient l\u2019habit dans son monast\u00E8re, \u00E0 l\u2019exception des fiefs r\u00E9serv\u00E9s aux parents ; la seconde, lanc\u00E9e le 28 octobre, ordonnait \u00E0 l\u2019abb\u00E9 de Saint-M\u00E9loir de contraindre, par les censures de l\u2019\u00E9glise, plusieurs seigneurs bretons de satisfaire \u00E0 leurs obligations p\u00E9cuniaires envers le Mont Saint-Michel ; la troisi\u00E8me enfin, prescrivait \u00E0 l\u2019abb\u00E9 de Saint-\u00C9tienne-de-Caen de frapper de r\u00E9vocation et de nullit\u00E9 les ali\u00E9nations au moyen desquelles plusieurs eccl\u00E9siastiques avaient envahi des propri\u00E9t\u00E9s du Mont Saint-Michel. Le roi Philippe le Bel d\u00E9l\u00E9gua \u00E0 ce couvent, en 1286, comme une marque \u00E9clatante de son affection et de son estime, le privil\u00E8ge de la p\u00EAche des poissons royaux dans l\u2019\u00E9tendue de la baronnie de Gen\u00EAts, droit qu\u2019il \u00E9tendit l\u2019ann\u00E9e suivante \u00E0 la seigneurie de Bricqueville, autre domaine de ces religieux. Les nombreuses et riches dotations dont se d\u00E9velopp\u00E8rent, du temps de Jean Le Fa\u00EB, les biens de cette abbaye, prouvent la puissante influence que l\u2019am\u00E9nit\u00E9 de son caract\u00E8re exer\u00E7ait sur l\u2019esprit des seigneurs voisins de son monast\u00E8re. Ce fut \u00E0 ces lib\u00E9ralit\u00E9s, ainsi qu\u2019aux faveurs du souverain pontife et du monarque, qu\u2019il dut les moyens de d\u00E9velopper les domaines monastiques par d\u2019importantes acquisitions. Thomas Le Roy de La Pommeraye vendit aux religieux, en 1287, plusieurs rentes dans la paroisse de Saint-Vosin. Ils acquirent \u00E9galement de Foulques, chevalier, seigneur de Gattigny, ses droits sur le moulin de Quincampoix, et plusieurs rentes dues par les habitants de la commune de Saint-L\u00E9ger. Jean de Fa\u00EB s\u2019occupa des int\u00E9r\u00EAts du Mont jusque sur son lit de mort : au moment o\u00F9 il allait payer rendre l\u2019\u00E2me, il obtint une sentence contre Guillaume Dubois, esq., dont les usurpations avaient jet\u00E9 le trouble dans la possession du bois de Prael, d\u00E9pendance de la seigneurie de Saint-Planchez. Sa mort suivit imm\u00E9diatement ce dernier succ\u00E8s. Sa d\u00E9pouille inanim\u00E9e re\u00E7ut les honneurs de la s\u00E9pulture dans le monast\u00E8re."@fr . . . . . . "184704234"^^ . . "Jean Le Fa\u00EB, n\u00E9 au XIIe si\u00E8cle et mort le 13 juillet 1293, est un b\u00E9n\u00E9dictin fran\u00E7ais, vingt-cinqui\u00E8me abb\u00E9 du Mont Saint-Michel, de 1279 \u00E0 1293. Si les chroniques du Mont Saint-Michel gardent sur les actes de l\u2019abb\u00E9, que l\u2019\u00E9lection du chapitre \u00E9leva \u00E0 la chaire, vacante par la mort de son pr\u00E9d\u00E9cesseur Nicolas Famigot, le silence o\u00F9 se sont \u00E9vanouis les souvenirs des pr\u00E9c\u00E9dentes pr\u00E9latures, les monuments authentiques du Chartrier et les constatations analytiques du Livre Terrier ont arrach\u00E9 \u00E0 l\u2019oubli plusieurs faits qui mettent en lumi\u00E8re la sagesse de son administration."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . .