. . . "Jacques Maurepas"@fr . . . . . . . . "Jacques Maurepas, assassin\u00E9 le 19 septembre 1802 au Cap-Fran\u00E7ais, est un g\u00E9n\u00E9ral de l'arm\u00E9e rebelle lors de la R\u00E9volution ha\u00EFtienne. Jacques Scipion Morpas (il signe toujours Morpas) est natif du Mornet, section communale de l'Acul-du-Nord (\u00E0 l'\u00E9poque de sa naissance, le Mornet est alors sur la paroisse du Cap-Ha\u00EFtien). Fils naturel de Scipion et de Rose, il se marie le 16 niv\u00F4se an 9 (6 janvier 1801) \u00E0 Port-de-Paix avec Marie Louise, native de Marmelade, fille naturelle de Jean Baptiste Julien et de Denne Julie. Le couple adoptera leurs deux enfants respectifs: Jean Paul, 12 ans, \"n\u00E9 de la future \u00E9pouse\", et Pierre Paul, 8 ans, \"fils de la citoyenne Sannitte Paul et n\u00E9 des \u0153uvres du futur \u00E9poux\". A l'\u00E9poque de son mariage, Jacques Scipion Morpas est chef de brigade, commandant la 9e demi-brigade coloniale, et commandant en second du Port-de-Paix, du M\u00F4le Saint-Nicolas et de ses d\u00E9pendances, sous les ordres directs de Augustin Clerveaux (qui signe toujours Clervaux), son t\u00E9moin de mariage.C'est dans la maison occup\u00E9e \u00E0 Port-de-Paix par Jacques Morpas que mourut le 18 fructidor an 6 (4 septembre 1798) un proche parent non identifi\u00E9 (son possible grand-p\u00E8re ?): Toussaint Morpas, habitant du quartier de l'Acul-du-Nord, alors d\u00E9pendance du Cap-Fran\u00E7ais, n\u00E9 vers 1715 au Cap-Ha\u00EFtien, fils naturel de la nomm\u00E9e Bab\u00E9e. Jacques Maurepas est le g\u00E9n\u00E9ral ha\u00EFtien qui commandait la place de Port-de-Paix dans la partie fran\u00E7aise de l'\u00EEle de Saint-Domingue lors de l'envoi des troupes fran\u00E7aises command\u00E9es par le g\u00E9n\u00E9ral Charles Victoire Emmanuel Leclerc, beau-fr\u00E8re de Napol\u00E9on Ier, lors de l'exp\u00E9dition de Saint-Domingue. Toussaint Louverture ordonne \u00E0 son g\u00E9n\u00E9ral de d\u00E9fendre la ville portuaire de Port-de-Paix face \u00E0 l'arriv\u00E9e des vaisseaux fran\u00E7ais des troupes du g\u00E9n\u00E9ral Leclerc. D'en interdire l'accostage et le mouillage et r\u00E9sister \u00E0 tout prix \u00E0 un d\u00E9barquement ennemi. En cas de retraite, Toussaint Louverture ordonne \u00E9galement \u00E0 Maurepas de br\u00FBler la cit\u00E9 portuaire. Le 12 f\u00E9vrier 1802, face \u00E0 l'imposante armada fran\u00E7aise en vue de la ville, le g\u00E9n\u00E9ral Maurepas fait incendier la ville. Il se retire sur les collines avoisinantes avec ses hommes. Le m\u00EAme jour arrive sur les lieux le g\u00E9n\u00E9ral Jean Joseph Amable Humbert avec ses troupes, qui poursuivent Maurepas et ses fid\u00E8les compagnons d'armes. D\u00E8s le lendemain, la bataille s'engage entre les adversaires. Les combats se d\u00E9roulent dans les environs imm\u00E9diats de Port-de-Paix et les forces du g\u00E9n\u00E9ral Maurepas et de son capitaine Fran\u00E7ois Capois battent celles du g\u00E9n\u00E9ral Humbert. D\u00E8s l'annonce de la d\u00E9faite du g\u00E9n\u00E9ral Humbert, le g\u00E9n\u00E9ral Leclerc envoie des renforts sous les ordres du g\u00E9n\u00E9ral Jean-Fran\u00E7ois Joseph Debelle. Ce dernier d\u00E9barque \u00E0 Port-de-Paix le 17 f\u00E9vrier et livre combat contre les forces de Maurepas, malgr\u00E9 les recommandations du g\u00E9n\u00E9ral Humbert qui lui d\u00E9conseille d'attaquer les rebelles. Les renforts de Debelle sont moins en train pour combattre et Maurepas obtient la victoire sur Debelle, gr\u00E2ce \u00E0 son capitaine Fran\u00E7ois Capois. Debelle reproche \u00E0 Humbert d'avoir d\u00E9mobilis\u00E9 ses troupes et Leclerc fait mettre Humbert aux arr\u00EAts. Malgr\u00E9 cette victoire sans lendemain, Jacques Maurepas finit par se rendre aux forces fran\u00E7aises. Le g\u00E9n\u00E9ral Leclerc l'int\u00E8gre dans l'arm\u00E9e fran\u00E7aise comme il l'avait promis et le place sous l'autorit\u00E9 du g\u00E9n\u00E9ral Brunett qui \u00E9tait aux commandes de Port-de-Paix. Apr\u00E8s avoir \u00E9t\u00E9 soup\u00E7onn\u00E9 d'avoir particip\u00E9 \u00E0 une r\u00E9volte ha\u00EFtienne men\u00E9e par le capitaine rebelle Fran\u00E7ois Capois, Maurepas, sa famille, et certains de ses fid\u00E8les soldats sont arr\u00EAt\u00E9s par Brunett et conduits \u00E0 Cap-Fran\u00E7ais (aujourd'hui Cap-Ha\u00EFtien). Le 17 septembre, Donatien-Marie-Joseph de Rochambeau arrive au Cap-Fran\u00E7ais, et, par son ordre, Maurepas avec certains de ses compagnons d'armes de la 9e brigade et sa famille sont jet\u00E9s \u00E0 la mer par-dessus bord d'un des navires fran\u00E7ais.[r\u00E9f. n\u00E9cessaire] Le supplice de Jacques Maurepas est racont\u00E9 ainsi par l'historien Thomas Madiou: \u00AB Il est aussit\u00F4t saisi par plusieurs matelots (il se trouve alors sur le vaisseau-amiral au large de la Tortue), d\u00E9pouill\u00E9 avec une rage fr\u00E9n\u00E9tique et li\u00E9 au grand m\u00E2t. Les officiers fran\u00E7ais demeur\u00E8rent stup\u00E9faits en voyant l\u2019air calme et r\u00E9sign\u00E9 de ce guerrier, le courage surhumain de son \u00E9pouse qui l\u2019exhortait \u00E0 mourir en h\u00E9ros. Maurepas vit pendre aux grandes vergues sa femme et ses enfants. Des paroles insultantes lui sont adress\u00E9es ; mais ses l\u00E8vres n\u2019expriment que l\u2019indignation qu\u2019excitent tant de forfaits. \u00AB Tu ne parles pas, s\u2019\u00E9cria celui qui devait remplir l\u2019office de bourreau ; nous te ferons pleurer. \u00BB On le flagelle ; c\u2019est, disent les inf\u00E2mes, le supplice r\u00E9serv\u00E9 aux esclaves. Puis on fixe sur ses \u00E9paules par de longs clous, deux \u00E9paulettes de g\u00E9n\u00E9ral de division. Pas une larme ne roule sur les joues de Maurepas, pas une plainte ne sort de sa bouche. \u00AB Le soleil est bien ardent, dit le commandant du bord, donnez au g\u00E9n\u00E9ral divisionnaire Maurepas une coiffure digne de son haut rang. \u00BB Un matelot cloue sur la t\u00EAte de la victime un chapeau \u00E0 cornes galonn\u00E9. Les yeux du patient se ferment pour ne plus s\u2019ouvrir. Alors une voix s\u2019\u00E9cria sur le tillac ; \u00AB le g\u00E9n\u00E9ral Maurepas, pour avoir conspir\u00E9 contre la R\u00E9publique fran\u00E7aise, sa bienfaitrice, sera noy\u00E9. \u00BB On jette \u00E0 la mer son cadavre, qui est entra\u00EEn\u00E9 sous les flots par un boulet. \u00BB [Thomas Madiou, Histoire d\u2019Ha\u00EFti, Port-au-Prince, Henri Deschamps, 1989, tome III, p. 437]."@fr . "4492422"^^ . . . . . . . . . "6233"^^ . . . . . . . . "Jacques Maurepas, assassin\u00E9 le 19 septembre 1802 au Cap-Fran\u00E7ais, est un g\u00E9n\u00E9ral de l'arm\u00E9e rebelle lors de la R\u00E9volution ha\u00EFtienne. Jacques Scipion Morpas (il signe toujours Morpas) est natif du Mornet, section communale de l'Acul-du-Nord (\u00E0 l'\u00E9poque de sa naissance, le Mornet est alors sur la paroisse du Cap-Ha\u00EFtien). Fils naturel de Scipion et de Rose, il se marie le 16 niv\u00F4se an 9 (6 janvier 1801) \u00E0 Port-de-Paix avec Marie Louise, native de Marmelade, fille naturelle de Jean Baptiste Julien et de Denne Julie. Le couple adoptera leurs deux enfants respectifs: Jean Paul, 12 ans, \"n\u00E9 de la future \u00E9pouse\", et Pierre Paul, 8 ans, \"fils de la citoyenne Sannitte Paul et n\u00E9 des \u0153uvres du futur \u00E9poux\". A l'\u00E9poque de son mariage, Jacques Scipion Morpas est chef de brigade, commandant la 9e demi-"@fr . . . . . . . "185431726"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Jacques Maurepas"@en . . . . .