. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Jacques Fran\u00E7ois Crespin (n\u00E9 \u00E0 Vidouville dans la Manche en 1824 et mort \u00E0 Alger le 16 f\u00E9vrier 1888) est un homme d'affaires et commer\u00E7ant fran\u00E7ais. Fils de modestes cultivateurs, on lui doit la cr\u00E9ation du Commerce par abonnement. Il se d\u00E9finissait lui-m\u00EAme comme un enfant du peuple. Il quitte sa ferme natale pour s'installer \u00E0 Paris et \u00E9pouse une modiste du quartier des Batignolles. Il travaille comme imprimeur avant de cr\u00E9er, en 1856, un atelier de photographie utilisant la r\u00E9cente technique du daguerr\u00E9otype. Il vend des s\u00E9ries de photographies \u00E0 cr\u00E9dit en s'inspirant des pratiques populaires du cr\u00E9dit \u00E0 la consommation. Le succ\u00E8s de cette formule lui permet de l'\u00E9tendre \u00E0 d'autres articles. En 1856, il ouvre un magasin de meubles qui deviendra par la suite un des plus grands magasins parisiens, le Palais de la nouveaut\u00E9. Construit pendant les transformations de Paris sous le Second Empire, le b\u00E2timent se situe entre le 11 et le 15 du boulevard Barb\u00E8s \u00E0 Paris (18e arrondissement), alors une section r\u00E9cemment ouverte du boulevard Ornano. Crespin invente un syst\u00E8me de cr\u00E9dit par bons d'achat : le client, appel\u00E9 \u00AB abonn\u00E9 \u00BB, ach\u00E8te un bon d'une valeur de cinq fois la somme vers\u00E9e et s'en sert pour faire ses achats. Il rembourse la diff\u00E9rence ensuite selon des modalit\u00E9s fix\u00E9es \u00E0 l'avance. Selon une r\u00E9clame de 1879, les \u00AB bons Crespin \u00BB sont accept\u00E9s dans 300 magasins \u00E0 prix fixe. En outre, Crespin ach\u00E8te des brevets d'invention comme, en 1876, des machines \u00E0 tuyauter et plisser. En 1880, le chiffre d'affaires de son magasin atteint 5 millions de francs. Il meurt en 1888 et est inhum\u00E9 au cimeti\u00E8re du P\u00E8re-Lachaise (36e division). Il laisse \u00E0 sa veuve et \u00E0 son fils un patrimoine de pr\u00E8s de 10 millions de francs, en grande partie dans l'immobilier. La firme, qui a le statut d'entreprise en nom personnel, est reprise par son ancien commis Georges Dufayel, lui aussi fils de paysans normands, qui lui donne le nom de Grands Magasins Dufayel et qui, par la suite, se pr\u00E9sentera \u00E0 tort comme le vrai fondateur. Son fils, Jules Crespin, \u00E9pouse en 1890 Camille du Gast, personnalit\u00E9 sportive et mondaine."@fr . . . . . . "Jacques Fran\u00E7ois Crespin (n\u00E9 \u00E0 Vidouville dans la Manche en 1824 et mort \u00E0 Alger le 16 f\u00E9vrier 1888) est un homme d'affaires et commer\u00E7ant fran\u00E7ais. Fils de modestes cultivateurs, on lui doit la cr\u00E9ation du Commerce par abonnement. Il se d\u00E9finissait lui-m\u00EAme comme un enfant du peuple. En outre, Crespin ach\u00E8te des brevets d'invention comme, en 1876, des machines \u00E0 tuyauter et plisser. En 1880, le chiffre d'affaires de son magasin atteint 5 millions de francs. Il meurt en 1888 et est inhum\u00E9 au cimeti\u00E8re du P\u00E8re-Lachaise (36e division)."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . "1888-02-16"^^ . . . . . . . "11158475"^^ . . "Jacques Fran\u00E7ois Crespin"@fr . . . . . . . . . . . . . "189076094"^^ . . . "5026"^^ . . .