. "978"^^ . . . . . . . . . . "174495922"^^ . . . . . "Un happening bar (\u30CF\u30D7\u30CB\u30F3\u30B0\u30D0\u30FC) aussi appel\u00E9 couple kissa (\u30AB\u30C3\u30D7\u30EB\u55AB\u8336, kappuru kissa) ou H-bar est un club intimiste dans lequel les clients peuvent venir en couple pour se tripoter devant les autres clients. Les deux pr\u00E9tendants \u00E0 faire partie du club passent un examen m\u00E9dical avant de devenir membres et d\u00E9clinent leur identit\u00E9 ainsi que leur adresse et num\u00E9ro de t\u00E9l\u00E9phone. Ils paient ensuite une redevance pour faire partie du club. Vers l'an 2000, ces bars exhibitionnistes se transforment en clubs \u00E9changistes o\u00F9 des couples, voire des trios, se forment pour se livrer \u00E0 des orgies sous le regard des autres clients du club. L'\u00E9tablissement offre les boissons (souvent gratuitement), la mise \u00E0 disposition de chambres (munies de cloisons compos\u00E9es de glaces sans tain) o\u00F9 les protagonistes peuvent se livrer \u00E0 toutes sortes de pratiques sexuelles et de douches. L'entr\u00E9e aux couple kissa est r\u00E9serv\u00E9e aux couples h\u00E9t\u00E9rosexuels ainsi qu'aux femmes seules alors que les happening bars autorisent \u00E9galement les homosexuels. Dans ce cas, ils doivent s'acquitter d'une majoration du droit d'entr\u00E9e (habituellement de 25 000 yens soit environ 200 euros) alors que le suppl\u00E9ment n'est pas appliqu\u00E9 aux femmes. L'entr\u00E9e est interdite aux mineurs de 20 ans, aux groupes compos\u00E9s de personnes du sexe masculin, aux personnes ivres ou drogu\u00E9es et, pour quelques \u00E9tablissements, aux \u00E9trangers. Les happening bars sont ouverts 24 heures sur 24. Les happening bar sont fr\u00E9quent\u00E9s par des personnes issues de toutes les couches de la soci\u00E9t\u00E9 japonaise. La motivation principale des membres, bien au-del\u00E0 du simple contact sexuel, est l'exhibitionnisme, la sensation excitante et perverse de savoir leurs \u00E9bats observ\u00E9s par un groupe sans visage. Happening bars et couple kissas sont \u00E0 la limite de l'ill\u00E9galit\u00E9 au regard de la loi japonaise concernant la prostitution en permettant, ou m\u00EAme, en favorisant des relations sexuelles au sein de leurs \u00E9tablissements au lieu de s'inqui\u00E9ter de ce qui pourrait advenir aux clients. Un incident s\u00E9rieux est survenu en 2004 apr\u00E8s que Chocoball Mukai, acteur de films pornographiques et lutteur de puroresu, eut fait la publicit\u00E9 sur son site web, qu'il se produirait au Rock, un happening bar situ\u00E9 dans le quartier Roppongi de Tokyo. Une op\u00E9ration de police prit alors Chocoball Mukai, ainsi qu'un autre acteur qui l'accompagnait, sur le fait de pratiquer un acte sexuel en public. Chocoball, inculp\u00E9 d'\u00AB attentat \u00E0 la pudeur[r\u00E9f. n\u00E9cessaire] \u00BB et d'\u00AB d'outrage \u00E0 la moralit\u00E9 publique \u00BB, est condamn\u00E9 \u00E0 cinq mois de prison ferme et le bar ferm\u00E9. \u00C0 ce jour, les autres happening bars sont rest\u00E9s ouverts et leur fr\u00E9quentation, dop\u00E9e par les articles de certains m\u00E9dias avides de d\u00E9tails sulfureux, para\u00EEt avoir augment\u00E9[r\u00E9f. n\u00E9cessaire]. Le nombre de ces lieux de voyeurisme est difficile \u00E0 appr\u00E9hender car ils sont ill\u00E9gaux. Marginalis\u00E9s dans l'empire du fukosu, ils se multiplient dans l'ombre et semblent \u00EAtre une centaine dans tout le Japon dont 30 concentr\u00E9s \u00E0 Tokyo[r\u00E9f. n\u00E9cessaire]."@fr . . . . "Agn\u00E8s Giard"@fr . . . "3574554"^^ . . "4145"^^ . . . . . "Un happening bar (\u30CF\u30D7\u30CB\u30F3\u30B0\u30D0\u30FC) aussi appel\u00E9 couple kissa (\u30AB\u30C3\u30D7\u30EB\u55AB\u8336, kappuru kissa) ou H-bar est un club intimiste dans lequel les clients peuvent venir en couple pour se tripoter devant les autres clients. Les deux pr\u00E9tendants \u00E0 faire partie du club passent un examen m\u00E9dical avant de devenir membres et d\u00E9clinent leur identit\u00E9 ainsi que leur adresse et num\u00E9ro de t\u00E9l\u00E9phone. Ils paient ensuite une redevance pour faire partie du club. Vers l'an 2000, ces bars exhibitionnistes se transforment en clubs \u00E9changistes o\u00F9 des couples, voire des trios, se forment pour se livrer \u00E0 des orgies sous le regard des autres clients du club. L'\u00E9tablissement offre les boissons (souvent gratuitement), la mise \u00E0 disposition de chambres (munies de cloisons compos\u00E9es de glaces sans tain) o\u00F9 les protagonistes peuvent se l"@fr . . "Happening bar"@fr . "L'imaginaire \u00E9rotique au Japon"@fr . . . . . "\u30CF\u30D7\u30CB\u30F3\u30B0\u30D0\u30FC"@ja . . . . .