. . "en hi\u00E9roglyphes"@fr . . . "Hapi"@eu . . . . "V28-a:Q3*Z4-N23-N35A"@fr . "\u0425\u0430\u043F\u0438 (\u0431\u043E\u0433)"@ru . . . . "\u0647\u0627\u0628\u064A (\u0625\u0644\u0647)"@ar . . "Hapi (b\u00F3stwo nilowe)"@pl . . "homme aux formes androgynes"@fr . "1392"^^ . . . . . . . . . . "Hapy"@ca . . . "H\u00E2py"@fr . . "H\u00E2py est la personnification divine du Nil dans la mythologie \u00E9gyptienne. Davantage qu'une simple all\u00E9gorie du fleuve, H\u00E2py personnifie plus sp\u00E9cifiquement les ph\u00E9nom\u00E8nes naturels qui lui sont (ou \u00E9taient, avant la construction du haut barrage d'Assouan) associ\u00E9s : la crue en pleine saison s\u00E8che et la fertilisation annuelle des sols, auxquelles les \u00C9gyptiens ne pouvaient attribuer d'explication rationnelle. H\u00E2py \u00E9tait repr\u00E9sent\u00E9 sous les traits d'un personnage aux formes androgynes. Si son corps est masculin, il n'en a pas moins deux mamelles qui assurent la prosp\u00E9rit\u00E9 aux \u00C9gyptiens. Son ventre est pro\u00E9minent et gras, et il porte sur la t\u00EAte un panache de plantes du Nil. Il est souvent repr\u00E9sent\u00E9 sous la forme duale de jumeaux, l'un portant sur la t\u00EAte des tiges de papyrus (symbole de la Basse-\u00C9gypte) et l'autre portant un n\u00E9nuphar (type de lotus symbole de la Haute-\u00C9gypte). Il pouvait aussi \u00EAtre repr\u00E9sent\u00E9 avec une t\u00EAte d'hippopotame, toujours sous sa forme hermaphrodite. Selon la l\u00E9gende, H\u00E2py vivait dans deux endroits cach\u00E9s. Le premier se situait sous la premi\u00E8re cataracte du Nil, pr\u00E8s d'\u00C9l\u00E9phantine. De l\u00E0, il versait le contenu de deux jarres pour faire monter les eaux de Haute-\u00C9gypte. L'autre lieu \u00E9tait situ\u00E9 en Basse-\u00C9gypte pr\u00E8s de Memphis, et servait \u00E0 approvisionner le delta en eau f\u00E9conde. Les \u00C9gyptiens attribuaient \u00E0 H\u00E2py la force vitale du Nil qui provenait en fait du limon noir qu'il transporte et qui fertilisait les rives du fleuve et apportait sa richesse \u00E0 l'\u00C9gypte. Il est \u00E9galement, par extension, le symbole de la prosp\u00E9rit\u00E9 et de la f\u00E9condit\u00E9. Chaque ann\u00E9e, le Nil d\u00E9bordait de son lit pour fertiliser les rives ass\u00E9ch\u00E9es par le climat aride de l'\u00C9gypte. Le limon qu'il transportait rendait possible leur culture. Symbole de ces crues annuelles, H\u00E2py, avait un r\u00F4le pr\u00E9pond\u00E9rant dans la vie des \u00C9gyptiens de l'antiquit\u00E9 : du niveau de ces crues d\u00E9pendait la survie de ce peuple, qui \u00E9tait aussi bien touch\u00E9 par des crues trop faibles (qui ne permettaient pas l'irrigation des cultures) que par des d\u00E9bordements excessifs qui provoquaient des inondations. Pour s'attirer les bonnes gr\u00E2ces du dieu fleuve, les \u00C9gyptiens lui donnaient de grandes quantit\u00E9s d'offrandes. Sur le mur des temples, on le trouve repr\u00E9sent\u00E9 devant des tables d'offrandes, couvertes de produits provenant des diff\u00E9rents nomes d'\u00C9gypte. Dans ces repr\u00E9sentations, il porte sur la t\u00EAte le symbole de la r\u00E9gion correspondante. Lors de sa f\u00EAte annuelle, le droit de chasser et de manger la chair des hippopotames \u00E9tait accord\u00E9 au peuple d'\u00C9gypte, privil\u00E8ge des pr\u00EAtres de ses temples le reste de l'ann\u00E9e, permettant ainsi de r\u00E9guler leur population. Simple composition litt\u00E9raire ou chant liturgique d\u00E9di\u00E9 \u00E0 H\u00E2py, l'hymne au Nil est un \u00E9loge de la nature, qui faisait partie des \u0153uvres enseign\u00E9es aux \u00E9l\u00E8ves scribes."@fr . . . . . "H\u00E2py"@fr . . . . . "150"^^ . . . . . "Hapi (\u00E4gyptische Mythologie)"@de . . . . . . . "\u1E24\u02C1pj"@fr . . . . "189203330"^^ . . . . . . . . "\u30CF\u30D4"@ja . . . . . "Hapy"@it . . . . . . . "egypte-antique"@fr . . . . . . . . "\u54C8\u5339"@zh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "4350"^^ . "\u062D\u0627\u0628\u0649"@arz . . . "H\u00E2py est la personnification divine du Nil dans la mythologie \u00E9gyptienne. Davantage qu'une simple all\u00E9gorie du fleuve, H\u00E2py personnifie plus sp\u00E9cifiquement les ph\u00E9nom\u00E8nes naturels qui lui sont (ou \u00E9taient, avant la construction du haut barrage d'Assouan) associ\u00E9s : la crue en pleine saison s\u00E8che et la fertilisation annuelle des sols, auxquelles les \u00C9gyptiens ne pouvaient attribuer d'explication rationnelle. Il pouvait aussi \u00EAtre repr\u00E9sent\u00E9 avec une t\u00EAte d'hippopotame, toujours sous sa forme hermaphrodite."@fr . .