. . "Gueuses de fonte brute"@fr . . . . . . "Gueuse (sid\u00E9rurgie)"@fr . . . . . . "Lingot d'alt forn"@ca . "En sid\u00E9rurgie, une gueuse est une masse de fonte brute de quelques dizaines de kilos, grossi\u00E8rement moul\u00E9e, issue d'un haut fourneau ou d'un cubilot. \u00C0 la diff\u00E9rence du lingot, il s'agit de fonte de premi\u00E8re fusion et coul\u00E9e \u00E0 l'air libre. Par extension, la gueuse peut aussi d\u00E9signer le moule lui-m\u00EAme, en sable ou m\u00E9tallique. Ses utilisations consistent essentiellement en un demi-produit pour la sid\u00E9rurgie. Primitivement extraite du bas fourneau ou coul\u00E9e \u00E0 la sortie du haut fourneau, la gueuse \u00E9tait ensuite trait\u00E9e (g\u00E9n\u00E9ralement par puddlage) pour obtenir du fer ou de l'acier, ou refondue dans un cubilot. C'est donc un produit moins \u00E9labor\u00E9 que le lingot, dont la composition chimique n'est pas appel\u00E9e \u00E0 \u00E9voluer, et dont la structure interne influe sur les propri\u00E9t\u00E9s finales de la pi\u00E8ce. \u00C0 l'origine, les gueuses \u00E9taient coul\u00E9es directement \u00E0 la sortie du haut fourneau, en grappe. Le gueusard, une rigole trac\u00E9e dans le sable, alimentait en fonte liquide des cavit\u00E9s creus\u00E9es dans le sable. Le proc\u00E9d\u00E9 de coul\u00E9e dans le sable, fut invent\u00E9 par Abraham Darby I, qui nomma la fonte coul\u00E9e ainsi pig iron, la disposition des gueuses et du gueusard ressemblant \u00E0 une truie allaitant ses gorets. Le mot gueuse d\u00E9rive, lui, du terme allemand Gie\u00DF qui d\u00E9signe le m\u00E9tal coul\u00E9 : aux XVIIe et XVIIIe si\u00E8cles, ce mot d\u00E9signait aussi le mat\u00E9riau. Au d\u00E9but du XIXe si\u00E8cle, la g\u00E9n\u00E9ralisation du puddlage entra\u00EEne une plus grande exigence sur le poids et les formes de la gueuse, qui peuvent varier sensiblement. Le saumon de fonte appara\u00EEt alors, qui est une gueuse calibr\u00E9e pour le four \u00E0 puddler \n* Pr\u00E9paration du sable aux hauts fourneaux de Port Clarence Works. \n* Remplissage des moules. \n* Coul\u00E9e de gueuses \u00E0 Iroquois smelter, Chicago, entre 1890 et 1901. Les gueuses peuvent \u00EAtre aussi coul\u00E9es en continu dans des machines ressemblant \u00E0 des tapis roulants constitu\u00E9s de moules assembl\u00E9s. La coul\u00E9e de gueuses avec ces machines est d'ailleurs n\u00E9cessaire pour les fontes phosphoreuses. En effet, les gueuses coul\u00E9es dans du sable ont tendance \u00E0 apporter de la silice qui d\u00E9grade le rev\u00EAtement r\u00E9fractaire des fours adapt\u00E9s \u00E0 la d\u00E9phosphoration, qui est basique. Par contre la coul\u00E9e en sable reste utile pour \u00E9valuer la qualit\u00E9 de la fonte : la s\u00E9paration d'une gueuse de la grappe coul\u00E9e se fait en cassant le chenal d'amen\u00E9e de la fonte, la morphologie de la cassure renseignant le fondeur sur la qualit\u00E9 de la fonte coul\u00E9e ; c'est ainsi qu'on a \u00E9tabli la distinction entre fonte blanche, grise ou truit\u00E9e. Cette \u00E9valuation n'est pas possible avec les gueuses produites sur les machines de coul\u00E9e en continu.. Photos st\u00E9r\u00E9oscopiques prises \u00E0 Pittsburgh vers 1900 de la coul\u00E9e de gueuses en continu : \n* Remplissage d'une machine \u00E0 couler les gueuses. \n* D\u00E9tail de l'extr\u00E9mit\u00E9 aval d'une machine \u00E0 couler les gueuses. \n* Convoi ferroviaire de gueuses de fonte. Par la suite, avec la mise au point du convertisseur, l'\u00E9tape interm\u00E9diaire de solidification de la fonte avant sa conversion en acier n'est plus devenue n\u00E9cessaire. La coul\u00E9e de gueuses s'est alors cantonn\u00E9e \u00E0 la production de fonte de fonderie. D'une composition chimique connue (et parfois tr\u00E8s \u00E9labor\u00E9e), les gueuses sont alors refondues dans des cubilots pour l'obtention de pi\u00E8ces moul\u00E9es de qualit\u00E9. G\u00E9n\u00E9ralement issues de petits hauts fourneaux, la production de gueuse est devenue de plus en plus marginale au cours du XXe si\u00E8cle. Les gueuses peuvent \u00EAtre aussi utilis\u00E9es telles quelles (lest dans un bateau ou en plong\u00E9e, musculation, etc.)"@fr . . "5376727"^^ . . . "\u0427\u0443\u0448\u043A\u043E\u0432\u0438\u0439 \u0447\u0430\u0432\u0443\u043D"@uk . . "En sid\u00E9rurgie, une gueuse est une masse de fonte brute de quelques dizaines de kilos, grossi\u00E8rement moul\u00E9e, issue d'un haut fourneau ou d'un cubilot. \u00C0 la diff\u00E9rence du lingot, il s'agit de fonte de premi\u00E8re fusion et coul\u00E9e \u00E0 l'air libre. Par extension, la gueuse peut aussi d\u00E9signer le moule lui-m\u00EAme, en sable ou m\u00E9tallique. \n* Pr\u00E9paration du sable aux hauts fourneaux de Port Clarence Works. \n* Remplissage des moules. \n* Coul\u00E9e de gueuses \u00E0 Iroquois smelter, Chicago, entre 1890 et 1901. Photos st\u00E9r\u00E9oscopiques prises \u00E0 Pittsburgh vers 1900 de la coul\u00E9e de gueuses en continu : \n* \n* \n*"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Category:Pig iron ingots"@fr . . . . . . . . . . . . . . "Agoa"@eu . . . . . . "175943117"^^ . . . "7695"^^ .