"190339081"^^ . . . . . "Varufetischism"@sv . "F\u00E9tichisme de la marchandise"@fr . . . "Warenfetisch"@de . . . . . . . "Le f\u00E9tichisme de la marchandise est la th\u00E9orie d\u00E9velopp\u00E9e par Karl Marx dans le chapitre premier de son ouvrage Le Capital, selon laquelle la marchandise aurait la facult\u00E9 de poss\u00E9der une valeur par elle-m\u00EAme. Le concept de \"f\u00E9tichisme\" est similaire, par certains aspects, \u00E0 celui d'ali\u00E9nation dans la pens\u00E9e de Marx. Le f\u00E9tichisme de la marchandise d\u00E9signe le fait que la valeur des produits finit par \u00EAtre attribu\u00E9 \u00E0 leurs qualit\u00E9s intrins\u00E8ques, faisant ainsi oublier qu'ils ont \u00E9t\u00E9 fabriqu\u00E9s par des hommes. La cons\u00E9quence de cette illusion est de transformer peu \u00E0 peu les rapports entre les hommes en simples rapports entre les choses. Le monde des objets, devenu autonome, finit alors par dominer les hommes. Sous le capitalisme, l'argent devient ainsi une v\u00E9ritable puissance divine dont le p"@fr . . . . . . . . . . . "21882"^^ . . . . . . . . . . . "\u0422\u043E\u0432\u0430\u0440\u043D\u0438\u0439 \u0444\u0435\u0442\u0438\u0448\u0438\u0437\u043C"@uk . "\u062A\u0642\u062F\u064A\u0633 \u0627\u0644\u0633\u0644\u0639\u0629"@ar . . . . "Fetichismo de la mercanc\u00EDa"@es . . . . . . . . . . . . . . . "866796"^^ . . . . . . . . . . . . "Fetitxisme de la mercaderia"@ca . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Le f\u00E9tichisme de la marchandise est la th\u00E9orie d\u00E9velopp\u00E9e par Karl Marx dans le chapitre premier de son ouvrage Le Capital, selon laquelle la marchandise aurait la facult\u00E9 de poss\u00E9der une valeur par elle-m\u00EAme. Le concept de \"f\u00E9tichisme\" est similaire, par certains aspects, \u00E0 celui d'ali\u00E9nation dans la pens\u00E9e de Marx. Le f\u00E9tichisme de la marchandise d\u00E9signe le fait que la valeur des produits finit par \u00EAtre attribu\u00E9 \u00E0 leurs qualit\u00E9s intrins\u00E8ques, faisant ainsi oublier qu'ils ont \u00E9t\u00E9 fabriqu\u00E9s par des hommes. La cons\u00E9quence de cette illusion est de transformer peu \u00E0 peu les rapports entre les hommes en simples rapports entre les choses. Le monde des objets, devenu autonome, finit alors par dominer les hommes. Sous le capitalisme, l'argent devient ainsi une v\u00E9ritable puissance divine dont le pouvoir s'exerce sur l'ensemble des pens\u00E9es et des actions humaines. Le sociologue hongrois marxiste Georg Luk\u00E1cs parlera \u00E0 ce propos de la \"r\u00E9ification\" des rapports sociaux(sachant que la force de travail est \u00E9galement une marchandise selon Marx). Ainsi, le f\u00E9tiche-marchandise ne concerne pas simplement des objets fixes, mais \u00E9galement des activit\u00E9s (elles-m\u00EAmes r\u00E9ifi\u00E9es, chosifi\u00E9es). Ainsi, cette th\u00E9orie repose sur son analyse de la notion \u00E9conomique de la valeur ; elle fait comprendre la place qu'occupe la marchandise dans la vie quotidienne et comment par son fonctionnement, le syst\u00E8me capitaliste d\u00E9robe son fondement \u00E0 notre compr\u00E9hension. Marx via son concept de f\u00E9tichisme de la marchandise, fait \u00E9galement un certain parall\u00E8le avec les f\u00E9tichismes religieux ant\u00E9rieurs au capitalisme : \"dans le monde religieux, l'homme est domin\u00E9 par l\u2019\u0153uvre de son cerveau, il l'est, dans le monde capitaliste, par l\u2019\u0153uvre de sa main\"."@fr . . . . .