. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "38432"^^ . . . . . . . . . . . "3661925"^^ . . . "Totentanz"@de . . . . . . . . . . . . . . . . "Danza de la Muerte"@es . . . . . . . . . . . "\u0422\u0430\u043D\u043E\u043A \u0441\u043C\u0435\u0440\u0442\u0456 (\u043C\u043E\u0442\u0438\u0432)"@uk . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Dansa de la Mort"@ca . . . . . . . "danse macabre"@fr . . . . "Danza macabra"@it . . . . . . . . . . . "en"@fr . . . . "Heriotzaren dantza"@eu . . . . . . . "Totentanz"@als . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "\u041F\u043B\u044F\u0441\u043A\u0430 \u0441\u043C\u0435\u0440\u0442\u0438"@ru . . . . "188897558"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Danse Macabre"@en . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "La Danse macabre est un motif artistique populaire \u00E0 la fois pr\u00E9sent dans le folklore europ\u00E9en et \u00E9labor\u00E9 \u00E0 la fin du Moyen \u00C2ge. Elle est un \u00E9l\u00E9ment, le plus achev\u00E9, de l'art macabre du Moyen \u00C2ge, du XIVe au XVIe si\u00E8cle. La premi\u00E8re Danse macabre semble \u00EAtre r\u00E9alis\u00E9e \u00E0 Paris, au Charnier des Saint-Innocents en 1424. Elle se nourrit des inqui\u00E9tudes des temps de crise en y r\u00E9pondant par la force de l'imaginaire. Par cette sarabande qui m\u00EAle morts et vivants, la Danse macabre souligne la vanit\u00E9 des distinctions sociales, dont se moque le destin, fauchant le pape comme le pauvre pr\u00EAtre, l'empereur comme le lansquenet. C'est une le\u00E7on morale adress\u00E9e aux vivants afin de r\u00E9fl\u00E9chir \u00E0 notre condition : elle console les plus pauvres et apprend aux plus grands que personne n'est au-dessus des lois. Sa composition se fait de mani\u00E8re hi\u00E9rarchique : elle fait d'abord entrer les \u00AB grands \u00BB (pape, empereur, roi, cardinal ou patriarche) puis descend l'\u00E9chelle sociale en faisant entrer les \u00AB petits \u00BB (laboureur, enfant, cordelier, ermite). Les vivants sont donc des personnages repr\u00E9sentant les diff\u00E9rentes strates sociales et les morts sont squelettiques, dansent, font des cabrioles, se moquent et entra\u00EEnent vers la mort les vivants, en s'affublant de leurs attributs (couronne, \u00E9p\u00E9e, instruments de musique). Tout au long du XVe si\u00E8cle et au d\u00E9but du XVIe, ce th\u00E8me est peint sur les murs des \u00E9glises, dans les cimeti\u00E8res d'Europe du Nord, sur les murs ext\u00E9rieurs des clo\u00EEtres, les charniers, les ossuaires. Au-dessus ou au-dessous de l'illustration sont peints des vers par lesquels la mort s'adresse \u00E0 la victime, souvent sur un ton sarcastique et empreint de cynisme. Il est diffus\u00E9 \u00E0 travers l'Europe par les textes po\u00E9tiques colport\u00E9s par les troupes de th\u00E9\u00E2tre de rues. Cette forme d'expression est le r\u00E9sultat d'une prise de conscience et d'une r\u00E9flexion sur la vie et la mort, dans une p\u00E9riode o\u00F9 celle-ci est devenue plus pr\u00E9sente et plus traumatisante. Les guerres \u2014 surtout la guerre de Cent Ans \u2014 les famines et la peste, que repr\u00E9sentent souvent les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse, ont d\u00E9cim\u00E9 les populations. Le th\u00E8me traverse les \u00E9poques. De nombreux peintres (Hans Holbein le Jeune), po\u00E8tes (Baudelaire, Verlaine, Cazalis\u2026), auteurs (Flaubert), musiciens (Liszt, Saint-Sa\u00EBns, Benjamin Britten, Honegger, Hugo Distler), cin\u00E9astes (Fellini, Bergman\u2026) s'emparent de celui-ci et permettent de red\u00E9couvrir ces \u0153uvres tomb\u00E9es dans l'oubli."@fr . . . . . . "Natas"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Natas"@fr . . . . . . . . . . . . . . . "Category:Danse Macabre"@fr . "La Danse macabre est un motif artistique populaire \u00E0 la fois pr\u00E9sent dans le folklore europ\u00E9en et \u00E9labor\u00E9 \u00E0 la fin du Moyen \u00C2ge. Elle est un \u00E9l\u00E9ment, le plus achev\u00E9, de l'art macabre du Moyen \u00C2ge, du XIVe au XVIe si\u00E8cle. Cette forme d'expression est le r\u00E9sultat d'une prise de conscience et d'une r\u00E9flexion sur la vie et la mort, dans une p\u00E9riode o\u00F9 celle-ci est devenue plus pr\u00E9sente et plus traumatisante. Les guerres \u2014 surtout la guerre de Cent Ans \u2014 les famines et la peste, que repr\u00E9sentent souvent les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse, ont d\u00E9cim\u00E9 les populations."@fr . . . . . . . . . . "Danse macabre"@fr . . . . "\u6B7B\u306E\u821E\u8E0F (\u7F8E\u8853)"@ja . . . . . . "August N\u00F6rmiger"@fr . . . . . . . . . "\u6B7B\u4EA1\u4E4B\u821E (\u827A\u672F\u7C7B\u578B)"@zh .