"Dans la Rome antique, la curie calabre (en latin : C\u01CEl\u0101bra curia) \u00E9tait un lieu couvert situ\u00E9, \u00E0 Rome, sur le Capitole (C\u01CEp\u01D0t\u014Dl\u01D0um). Avant la publication du calendrier, aux calendes (c\u01CElendae, -\u0101rum) de chaque mois, le pontife mineur (pontifex minor) y annon\u00E7ait publiquement la date des nones (n\u014Dnae, -\u0101rum). La curie calabre nous est connue par Varron et Macrobe. Le premier \u00E9crit : \u00AB Primi dies mensium nominati Calend\u00E6 ab eo quod his diebus calantur ejus mensis Nonae a pontificibus, quintan\u00E6 an septiman\u00E6 sint futur\u00E6, in Capitolio in curia Calabra sic : Dies te quinque calo Juno Covella. Septem dies te calo Juno Covella. \u00BB \u2014 Marcus Terentius Varro, De lingua latina. \u00AB Le premier jour de chaque mois a \u00E9t\u00E9 appel\u00E9 Calendes, de ce que ce jour-l\u00E0 les pontifes annoncent si les nones commenceront le cinq ou le sept du mois. Cette annonce se faisait au Capitole dans la curie Calabre, en ces termes : Dies te quinque calo Juno Covella. Septem dies te calo Juno Covella. \u00BB \u2014 Varron, De la Langue latine. Quant \u00E0 Macrobe : \u00AB Priscis ergo temporibus, antequam fasti a Cn. Flavio scriba invitis Patribus in omnium notitiam proderentur, pontifici minori h\u00E6c provincia delegabatur, ut nov\u00E6 lun\u00E6 primum observaret aspectum, visamque regi sacrificulo nuntiaret. Itaque sacrificio a rege et minore pontifice celebrato, idem pontifex, calata, id est, vocata in Capitolium plebe, juxta curiam Calabram, qu\u00E6 cas\u00E6 Romuli proxima est, quot numero dies a Kalendis ad Nonas superessent, pronuntiabat : et quintanas quidem dicta quinquies verbo \u03BA\u03B1\u03BB\u1FF6, septimanas repetito septies pr\u00E6dicabat. Verbum aulem \u03BA\u03B1\u03BB\u1FF6 gr\u00E6cum est, id est, voco. Et hunc diem, qui ex his diebus, qui calarentur, primus esset, placuit Kalendas vocari. Hinc et ipsi curi\u00E6, ad quam vocabantur, Calabr\u00E6 nomen datum est. Ideo autem minor pontifex numerum dierum, qui ad Nonas superessent, calando prodebat, quod post novam lunam oportebat Nonarum die populares, qui in agris essent, confluere in urbem, accepturos causas feriarum a rege sacrorum, sciturosque, quid esset eo mense faciendum. Unde quidam hinc Nonas \u00E6stimant dictas, quasi nov\u00E6 initium observationis ; vel quod ab eo die semper ad Idus novem dies putantur. \u00BB \u2014 Flavius Macrobius Ambrosius, Convivia primi diei Saturnaliorum. \u00AB Anciennement, avant que les Fastes eussent \u00E9t\u00E9 divulgu\u00E9s au public, contre le gr\u00E9 du s\u00E9nat, par le scribe Cn. Flavius, un pontife mineur \u00E9tait charg\u00E9 d'observer l'apparition de la nouvelle lune ; et, aussit\u00F4t apr\u00E8s l'avoir aper\u00E7ue, de la notifier au roi des sacrifices, lequel offrait aussit\u00F4t un sacrifice conjointement avec celui-ci.Apr\u00E8s quoi, le pontife mineur convoquait le peuple (kalabat) dans la curie (kalabra) qui est proche de la cabane qu'habita Romulus : il proclamait combien de jours devaient s'\u00E9couler depuis les calendes jusqu'aux nones, et annon\u00E7ait, en r\u00E9p\u00E9tant cinq fois le mot grec \u03BA\u03B1\u03BB\u1FF6, que les nones devaient \u00EAtre le cinqui\u00E8me jour ou le septi\u00E8me jour, en r\u00E9p\u00E9tant sept fois ce m\u00EAme mot. Le mot \u03BA\u03B1\u03BB\u1FF6 est grec, et signifie j'appelle. De l\u00E0 vient qu'on appelle calende le premier des jours qu'on proclamait de cette mani\u00E8re, et qu'on a appel\u00E9 kalabra la curie o\u00F9 on les proclamait. Or le pontife mineur faisait cette proclamation du nombre des jours qui devaient s'\u00E9couler jusqu'aux nones, parce qu'apr\u00E8s la nouvelle lune, les habitants des campagnes devaient se rendre \u00E0 la ville le jour des nones, pour apprendre du roi des sacrifices le motif des f\u00E9ri\u00E9s, et tout ce qu'il y aurait \u00E0 observer durant le cours du mois. De l\u00E0 vient que quelques-uns pensent que les nones ont pris leur nom de ce qu'elles sont le commencement d'un nouvel ordre d'observation, novoe ; ou bien de ce qu'on suppose qu'il y a toujours neuf jours des nones aux ides. \u00BB \u2014 Macrobe, Les Saturnales."@fr . . . "4243"^^ . . "Curia calabra"@fr . . . "Curia Calabra"@it . . . "5980073"^^ . . . . . . "Curia Calabra"@nl . . . "181841473"^^ . . . "Dans la Rome antique, la curie calabre (en latin : C\u01CEl\u0101bra curia) \u00E9tait un lieu couvert situ\u00E9, \u00E0 Rome, sur le Capitole (C\u01CEp\u01D0t\u014Dl\u01D0um). Avant la publication du calendrier, aux calendes (c\u01CElendae, -\u0101rum) de chaque mois, le pontife mineur (pontifex minor) y annon\u00E7ait publiquement la date des nones (n\u014Dnae, -\u0101rum). La curie calabre nous est connue par Varron et Macrobe. Le premier \u00E9crit : \u2014 Marcus Terentius Varro, De lingua latina. \u2014 Varron, De la Langue latine. Quant \u00E0 Macrobe : \u2014 Flavius Macrobius Ambrosius, Convivia primi diei Saturnaliorum. \u2014 Macrobe, Les Saturnales."@fr . . . . . . . . .