. . . . . . . . . . . . . "5101"^^ . . "Cresc\u00F4nio Africano"@pt . . . . "Crisconio"@es . . . . "173923472"^^ . . . . . "Cresconius Africanus"@en . . . . . . . . . . . . . . "Cresconius (ou Crisconius) est l'auteur, nomm\u00E9 dans une pr\u00E9face en forme de lettre, d'une collection canonique du Haut Moyen \u00C2ge, organis\u00E9e sous 300 titres et intitul\u00E9e Concordia canonum. Elle est pr\u00E9c\u00E9d\u00E9e dans nombre de manuscrits d'un sommaire (Breviarium). La formule qui introduit l'\u00E9p\u00EEtre d\u00E9dicatoire est la suivante : \u00AB Domino vere sancto semperque beato pontifici Liberino [al. Liberio] Cresconius Christi famulorum exiguus \u00BB. Sur cet \u00E9v\u00EAque Liberinus ou Liberius, le destinataire, sur l'ordre duquel Cresconius dit avoir entrepris son travail, on ne sait rien. Dans la suite de la lettre, l'auteur justifie son entreprise contre l'objection que la Breviatio canonum de Ferrand de Carthage (vers 535) suffisait aux besoins, \u00E0 quoi il r\u00E9pond qu'il a voulu en compl\u00E9ter et clarifier la mati\u00E8re pour le grand nombre. D'autre part, on trouve les indications suivantes dans une table des mati\u00E8res d'un manuscrit du Xe si\u00E8cle : \u00AB H\u00E6c sunt qu\u00E6 in codice habentur : I. Concordia canonum a Cresconio Africano episcopo digesta sub capitulis trecentis. Iste nimirum Cresconius bella et victorias quas Johannes patricius apud Africam de Saracenis gessit hexametris versibus descripsit sub libris [...] \u00BB. On a suppos\u00E9 (depuis C\u00E9sar Baronius) que le \u00AB Jean le Patricien \u00BB, vainqueur des Sarrazins, auquel Cresconius aurait consacr\u00E9 un po\u00E8me \u00E9pique en plusieurs livres \u00E9tait celui que l'empereur L\u00E9once II envoya en 697 pour reconqu\u00E9rir la province d'Afrique sur l'\u00E9mir Hassan Ibn Numan (et qui parvint effectivement \u00E0 chasser les envahisseurs pour quelques mois). Mais Johann Albert Fabricius, le premier, fit remarquer qu'un si\u00E8cle et demi auparavant, en 548, Jean Troglita avait remport\u00E9, \u00E9galement en Afrique, une victoire, non pas exactement sur les \u00AB Sarrazins \u00BB, mais sur les Maures (Berb\u00E8res), et on savait d\u00E9j\u00E0 (m\u00EAme si le texte ne fut red\u00E9couvert qu'au d\u00E9but du XIXe si\u00E8cle) que le po\u00E8te Corippe (c'est-\u00E0-dire Flavius Cresconius Corippus) avait consacr\u00E9 une \u00E9pop\u00E9e en huit livres, la Johannide, \u00E0 la campagne victorieuse de Jean Troglita. Cresconius \u00E9tait un nom r\u00E9pandu dans la province d'Afrique dans l'Antiquit\u00E9 tardive. Pour plusieurs auteurs, c'est ici un nom fictif : derri\u00E8re ce Cresconius exiguus, comme le d\u00E9signe la pr\u00E9face, il faut reconna\u00EEtre Dionysius Exiguus, c'est-\u00E0-dire Denys le Petit, l'auteur de la Collectio Dionysiana, la premi\u00E8re grande collection canonique de l'\u00C9glise latine. Le contenu de la Concordia canonum Cresconii est tout entier puis\u00E9 dans la Collectio Dionysiana. Le plus ancien manuscrit conserv\u00E9 se trouve dans la Biblioth\u00E8que capitulaire de V\u00E9rone (Codex Veronensis 62) et date des environs de l'an 800. De la trentaine de manuscrits connus, presque tous datent d'entre le IXe et le XIe si\u00E8cle. Une recension particuli\u00E8re, appel\u00E9e le Cresconius Gallicus (ou Collectio XII librorum), a \u00E9t\u00E9 diffus\u00E9e en Gaule \u00E0 partir du IXe si\u00E8cle : elle pr\u00E9sente un ordre diff\u00E9rent et l'adjonction de textes issus de conciles francs. Le Breviarium a \u00E9t\u00E9 \u00E9dit\u00E9 pour la premi\u00E8re fois, s\u00E9par\u00E9ment, par Pierre Pithou en 1588, et la collection elle-m\u00EAme par Henri Justel et Guillaume Vo\u00EBl dans leur Bibliotheca juris canonici veteris (1661)."@fr . . . "Cresconius"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . "Cresconius (ou Crisconius) est l'auteur, nomm\u00E9 dans une pr\u00E9face en forme de lettre, d'une collection canonique du Haut Moyen \u00C2ge, organis\u00E9e sous 300 titres et intitul\u00E9e Concordia canonum. Elle est pr\u00E9c\u00E9d\u00E9e dans nombre de manuscrits d'un sommaire (Breviarium). Le Breviarium a \u00E9t\u00E9 \u00E9dit\u00E9 pour la premi\u00E8re fois, s\u00E9par\u00E9ment, par Pierre Pithou en 1588, et la collection elle-m\u00EAme par Henri Justel et Guillaume Vo\u00EBl dans leur Bibliotheca juris canonici veteris (1661)."@fr . . . . . . "8224348"^^ . . . . . . . . . . . . . . .