. . . "Cong\u00E9s de traite"@fr . . . . . "2704"^^ . "Les cong\u00E9s de traite sont un syst\u00E8me cr\u00E9\u00E9 en Nouvelle-France pour contr\u00F4ler et restreindre l'activit\u00E9 des coureurs de bois sp\u00E9cialis\u00E9s dans la traite des fourrures, car ils \u00E9taient accus\u00E9s de fuir la colonie pour s'unir \u00E0 des indiennes, sans verser de taxes sur le produit de la traite des fourrures. Jusqu'en 1710, un homme sur sept seulement peut esp\u00E9rer trouver une femme, alors que dans l'int\u00E9rieur du pays, les jeunes Fran\u00E7ais s'unissent rapidement \u00E0 des femmes autochtones, capables de faciliter leur adaptation \u00E0 la vie dans les bois."@fr . . . "Les cong\u00E9s de traite sont un syst\u00E8me cr\u00E9\u00E9 en Nouvelle-France pour contr\u00F4ler et restreindre l'activit\u00E9 des coureurs de bois sp\u00E9cialis\u00E9s dans la traite des fourrures, car ils \u00E9taient accus\u00E9s de fuir la colonie pour s'unir \u00E0 des indiennes, sans verser de taxes sur le produit de la traite des fourrures. Jusqu'en 1710, un homme sur sept seulement peut esp\u00E9rer trouver une femme, alors que dans l'int\u00E9rieur du pays, les jeunes Fran\u00E7ais s'unissent rapidement \u00E0 des femmes autochtones, capables de faciliter leur adaptation \u00E0 la vie dans les bois. En 1681, puis \u00E0 partir de 1716 et jusqu\u2019\u00E0 la fin du r\u00E9gime fran\u00E7ais, ce syst\u00E8me fut instaur\u00E9 dans le but de r\u00E9duire le nombre de coureurs des bois engag\u00E9s dans la traite, mais aussi pour en tenir un registre officiel. En 1681, chaque coureur de bois install\u00E9 dans le \u00AB bas-pays \u00BB, c'est-\u00E0-dire dans la vall\u00E9e du Saint-Laurent, n'avait plus droit qu'\u00E0 25 voyages en canots par an \u00E0 l'int\u00E9rieur du \"Haut-pays\", dans la for\u00EAt sauvage. Sign\u00E9 et contre-sign\u00E9 par l'intendant de la colonie, avec le nom de chaque b\u00E9n\u00E9ficiaire, chaque permis donne le droit \u00E0 trois hommes de partir avec un canot vers l'ouest, ce qui laissera en principe la colonie \u00E0 court de 75 hommes seulement par ann\u00E9e. La date du retour et le parcours sont mentionn\u00E9s dans le document ainsi que la quantit\u00E9 d'eau de vie emport\u00E9e. Le syst\u00E8me vise \u00E0 r\u00E9duire de 200 le nombre de personnes qui se livrent \u00E0 la traite des fourrures au d\u00E9part de la colonie, tandis que le nombre de ceux qui n'y remettent plus jamais les pieds est impossible \u00E0 calculer. En 1696, face aux difficult\u00E9s \u00E0 r\u00E9sorber les stocks et aux nouvelles critiques de la Cour \u00E0 Paris, le nombre de voyages fut encore restreint et r\u00E9serv\u00E9 aux am\u00E9rindiens. Ces cong\u00E9s de traite sont ensuite vendus par le gouvernement colonial et achet\u00E9s en bloc par les marchands, commer\u00E7ants et membres de la classe dirigeante ayant des int\u00E9r\u00EAts dans la traite des pelleteries, qui les redistribuaient parmi leurs \u00AB collaborateurs \u00BB, parfois sans les tenir au registre."@fr . "155860050"^^ . . . "4590378"^^ . . . .