. . . . . . . . . . . . . . . . . . "Comtau d'Ornon"@fr . . . . . . . . . . . . . "190706383"^^ . "La comtau d\u2019Ornon \u00E9tait un vaste territoire form\u00E9 de plusieurs paroisses au sud de la Garonne qui s'\u00E9tendait sur les communes actuelles de Can\u00E9jan, Cestas, Gradignan, Pessac, M\u00E9rignac, Villenave d'Ornon, L\u00E9ognan, et une partie de B\u00E8gles et Martillac (lieu nomm\u00E9 \"courneau de M\u00E9jean\"). Il existait depuis le XIe si\u00E8cle dans la comtau d\u2019Ornon, une seigneurie d\u2019Ornon dont le centre \u00E9tait situ\u00E9 \u00E0 Gradignan au ch\u00E2teau d\u2019Ornon, dit Le Cast\u00E9ra, semble-t-il le chef-lieu de la comtau. En l'an mille, Bernard Furt, comte d'Ornon, fonde la Villanova d'Ornon."@fr . . . . . . . . "6820"^^ . . . . . "La comtau d\u2019Ornon \u00E9tait un vaste territoire form\u00E9 de plusieurs paroisses au sud de la Garonne qui s'\u00E9tendait sur les communes actuelles de Can\u00E9jan, Cestas, Gradignan, Pessac, M\u00E9rignac, Villenave d'Ornon, L\u00E9ognan, et une partie de B\u00E8gles et Martillac (lieu nomm\u00E9 \"courneau de M\u00E9jean\"). Il existait depuis le XIe si\u00E8cle dans la comtau d\u2019Ornon, une seigneurie d\u2019Ornon dont le centre \u00E9tait situ\u00E9 \u00E0 Gradignan au ch\u00E2teau d\u2019Ornon, dit Le Cast\u00E9ra, semble-t-il le chef-lieu de la comtau. Le terme gascon de \u00AB comtau \u00BB a souvent \u00E9t\u00E9 traduit par le fran\u00E7ais \u00AB comt\u00E9 \u00BB, mais il s'agit d'une erreur : il s'agissait en fait d'un domaine comtal du duc d'Aquitaine qui \u00E9tait \u00E9galement comte de Bordeaux et non d'un comt\u00E9. Les seigneurs d'Ornon ne poss\u00E9daient qu'une partie de cette comtau. En l'an mille, Bernard Furt, comte d'Ornon, fonde la Villanova d'Ornon. En 1152, Henri II, roi d'Angleterre devint, par son mariage avec Ali\u00E9nor duc d'Aquitaine, le duch\u00E9 d'Aquitaine passa sous domination anglaise. En 1274, Guillaume Bernard est fait chevalier par \u00C9douard Ier, roi d\u2019Angleterre et duc d'Aquitaine. Il s\u2019engage \u00E0 prot\u00E9ger par les armes le sud de Bordeaux. Un syst\u00E8me de d\u00E9fense sur la fronti\u00E8re sud du comt\u00E9 est instaur\u00E9 sur les bords de l'Eau Blanche, par la r\u00E9alisation de plusieurs mottes f\u00E9odales, dont la motte de Courr\u00E9jean, la motte Gaillard \u00E0 Villenave d'Ornon et la motte Saint-Albe \u00E0 Gradignan. \u00C0 la fin de 1286, \u00C9douard Ier roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine, soucieux d'accro\u00EEtre le domaine ducal, ach\u00E8te \u00E0 Geoffroy Rudel IV, seigneur de Blaye, la Comtau d'Ornon. Il acquiert par la m\u00EAme occasion les droits sur les sept paroisses de la seigneurie d'Ornon. Il d\u00E9cide la construction de la Bastide de Baa (sans doute une d\u00E9formation de langage gascon pour Bath, qui se situait probablement \u00E0 Talence \u00E0 l'emplacement de l'actuel ch\u00E2teau de Thouars) qui \"v\u00E9g\u00E9ta\" et celle de Camparian (Can\u00E9jan), mieux situ\u00E9e sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il transforma la comtau d'Ornon en une subdivision administrative nomm\u00E9e la pr\u00E9vot\u00E9 de Camparian. Guilhem d\u2019Ornon avait \u00E9pous\u00E9 la fille et h\u00E9riti\u00E8re de Jaufr\u00E9-Rudel V, Ala\u00EFtz. Cette famille comtale jouissait d\u2019une grande influence puisqu\u2019elle poss\u00E9dait des terres et seigneuries d\u2019Audenge \u00E0 Blaye. \u00C0 la mort de son p\u00E8re, Ala\u00EFtz vendit la ville et baronnie de Blaye \u00E0 \u00C9douard III, roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine. En contre-partie elle obtint la pr\u00E9v\u00F4t\u00E9 de Camparian (la comtau d\u2019Ornon). Les seigneurs d\u2019Ornon n\u2019ayant pas d\u2019h\u00E9ritiers, la derni\u00E8re dame d\u2019Ornon, Marie, dut c\u00E9der ses terres et droits \u00E0 Richard II d\u2019Angleterre, roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine, entre 1390 et 1399, qui r\u00E9cup\u00E8re l\u2019ensemble comtau-seigneurie d\u2019Ornon-pr\u00E9v\u00F4t\u00E9 de Camparian et fit don de la comtau \u00E0 Jean de Beaufort, marquis de Dorset, qui le vendit alors \u00E0 Henry Bowet, \u00E9v\u00EAque de Bath, puis archev\u00EAque d\u2019York. La guerre de Cent ans fait des ravages, quand en 1405, la comtau et sa forteresse sont d\u00E9vast\u00E9s par les troupes du comte d'Armagnac, lieutenant du roi de France. Ce coup fut fatal \u00E0 l\u2019ind\u00E9pendance de la comtau. Quoique la ville de Bordeaux e\u00FBt la justice dans la banlieue de cette ville, n\u00E9anmoins, la comtau d'Ornon, situ\u00E9 dans l'enclave de cette justice, conserva la sienne propre : c'est ce qui d\u00E9termina les maires et jurats de Bordeaux \u00E0 faire l'acquisition de la comtau d'Ornon, le 17 d\u00E9cembre 1409, des mains de Henry Bowet pour la somme de 500 marcs sterling d'or (11 600 livres bordelaises). Il restera en leur possession jusqu\u2019en 1789. Les magistrats bordelais interpr\u00E8tent comtau par \u00AB comt\u00E9 \u00BB et deviennent comtes d\u2019Ornon. Sur certaines repr\u00E9sentations, les armes de Bordeaux sont coiff\u00E9es d\u2019une couronne comtale, la municipalit\u00E9 de Bordeaux (la jurade) \u00E9tant \"comte d\u2019Ornon\"."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . "14603103"^^ . . . . . . . . . .