. . . . . . . "Le colonat est une notion du droit romain. Un colon (colonus en latin) serait \u00E0 l'origine un cultivateur immigr\u00E9, venu d'ailleurs pour cultiver (latin : colere) une terre en location \u00E0 laquelle il est attach\u00E9 et doit sa condition. Didier Bondue lui donne quatre sens dans lequel il est employ\u00E9 : les colons romains, les colons latins, les colons auxiliaires et les colons des domaines priv\u00E9s. Les colons \u00E9taient des paysans libres (tenanciers) selon la constitution romaine de Caracalla et des citoyens romains. Mais ils sont charg\u00E9s d\u2019imp\u00F4ts et le IVe si\u00E8cle va marquer une d\u00E9gradation de leur statut. Ils forment un statut interm\u00E9diaire entre l'esclave et l'homme libre. Valentinien Ier les fixe au sol en 371 - en 332, Constantin avait \u00E9tabli qu\u2019un colon appartenant \u00E0 un autre devrait \u00EAtre rendu \u00E0 son lieu d\u2019origine, celui qui sera confondu sera ainsi li\u00E9 \u00E0 sa terre par des entraves de fer et asservi -. \u00C0 c\u00F4t\u00E9 du terme colonus on trouve d\u2019autre mots en usage dans le latin romain : tributarius, adscriptius, inquilinus, originarius, casarii. Ils refl\u00E8tent un statut entre la libert\u00E9 et l\u2019asservissement. En 319, une loi distingue colonus et tributarius, un colon simple et un autre qui paient des imp\u00F4ts \u00E0 leur propri\u00E9taire ou \u00E0 l\u2019\u00C9tat. \u00C0 cela on peut ajouter les originarius et les adscriptius, \u00E0 savoir ceux attach\u00E9s \u00E0 leur lieu de naissance, et ceux attach\u00E9s au dominus en lui versant un droit. Une loi de 349 parle d\u2019ascriptus du cens, et une autre de 366 de coloni originales. Au Ve si\u00E8cle la main d\u2019\u0153uvre se rar\u00E9fie, et des terres sont abandonn\u00E9s, l\u2019attachement \u00E0 la terre retrouve ici de son importance. Ainsi des Inquilini qui seraient l\u00E9gu\u00E9s sans leur terres serait un legs nul. Restent les asservis chas\u00E9s, un texte de 369 parle de casarii vel coloni. La situation des colons finit par se d\u00E9grader pour se confondre avec celle des mancipia ruraux. Les colons sont identifi\u00E9s \u00E0 leur d\u00E9triment aux servus n'\u00E9tant pas consid\u00E9r\u00E9s comme propri\u00E9taires mais asservis aux domaines de leurs terres, fait d\u00FB \u00E0 l'effondrement de la distinction entre domaine public et priv\u00E9 et de la perte de subtilit\u00E9 dans le droit romain. La notion de colonat va subsister dans la soci\u00E9t\u00E9 du Haut Moyen-\u00C2ge, ils garderont ce statut d'un homme libre mais asservi par la terre o\u00F9 il est attach\u00E9 et soumis \u00E0 un dominus qui est leur possesseur."@fr . "177141305"^^ . "Le colonat est une notion du droit romain. Un colon (colonus en latin) serait \u00E0 l'origine un cultivateur immigr\u00E9, venu d'ailleurs pour cultiver (latin : colere) une terre en location \u00E0 laquelle il est attach\u00E9 et doit sa condition. Didier Bondue lui donne quatre sens dans lequel il est employ\u00E9 : les colons romains, les colons latins, les colons auxiliaires et les colons des domaines priv\u00E9s. La notion de colonat va subsister dans la soci\u00E9t\u00E9 du Haut Moyen-\u00C2ge, ils garderont ce statut d'un homme libre mais asservi par la terre o\u00F9 il est attach\u00E9 et soumis \u00E0 un dominus qui est leur possesseur."@fr . . . . . . . . "Colonat"@ca . . . . . . . . . "Kolonat"@pl . . . . . . "Colonato"@es . . . . . "3519"^^ . . "Colonat partiaire"@fr . . . . . . . . . . . . . "476101"^^ . . . .