. . . . . . . . . . "Automoribundia (1888-1948) est le titre de l'autobiographie de l'\u00E9crivain espagnol Ram\u00F3n G\u00F3mez de la Serna. Ce livre publi\u00E9 \u00E0 Buenos Aires en 1948 est consid\u00E9r\u00E9 par beaucoup de critiques comme le chef-d'\u0153uvre de cet auteur. Le livre, de pr\u00E8s de 800 pages, est agr\u00E9ment\u00E9 d'illustrations, photographies et dessins de l'auteur. Couvrant la p\u00E9riode allant de 1888 \u00E0 1948, le texte est publi\u00E9 au moment o\u00F9 Ram\u00F3n G\u00F3mez de la Serna a soixante ans. Pour Ram\u00F3n c'est un moment difficile de sa vie : il se sent vieillir, malade, d\u00E9racin\u00E9 dans l'exil argentin et oubli\u00E9 de presque tous apr\u00E8s le drame de la Guerre civile. Cette autobiographie constitue pour lui une tentative d\u00E9sesp\u00E9r\u00E9e pour continuer \u00E0 \u00EAtre le grand 'Ram\u00F3n' : l'artiste qui dans les ann\u00E9es 1920 surprenait par ses productions impr\u00E9visibles, le meneur du groupe d'artistes et d'\u00E9crivains qui se retrouvaient au \u00E0 Madrid, l'inventeur de cette figure litt\u00E9raire qu'est la greguer\u00EDa. Cependant, les temps ont chang\u00E9, tout est devenu plus sombre et difficile. Parfaitement conscient de ce changement d'\u00E9poque, Ram\u00F3n refl\u00E8te cela dans son autobiographie qui est pour lui \u00AB une p\u00E9tulance contre la mort; davantage que contre la mort, vers la mort. \u00BB Automoribundia est consid\u00E9r\u00E9 comme une des \u0153uvres les plus int\u00E9ressantes et originales du genre autobiographique espagnol du XXe si\u00E8cle. Automoribundia est la source principale utilis\u00E9e par l'\u00E9crivain Juan Manuel de Prada en 1996 pour son roman Les Masques du h\u00E9ros qui recr\u00E9e la boh\u00E8me artistique madril\u00E8ne d'avant-guerre."@fr . "Automoribundia"@fr . . "Automoribundia"@es . "Automoribundia"@fr . . . . . . "Automoribundia (1888-1948) est le titre de l'autobiographie de l'\u00E9crivain espagnol Ram\u00F3n G\u00F3mez de la Serna. Ce livre publi\u00E9 \u00E0 Buenos Aires en 1948 est consid\u00E9r\u00E9 par beaucoup de critiques comme le chef-d'\u0153uvre de cet auteur. Le livre, de pr\u00E8s de 800 pages, est agr\u00E9ment\u00E9 d'illustrations, photographies et dessins de l'auteur. Cependant, les temps ont chang\u00E9, tout est devenu plus sombre et difficile. Parfaitement conscient de ce changement d'\u00E9poque, Ram\u00F3n refl\u00E8te cela dans son autobiographie qui est pour lui \u00AB une p\u00E9tulance contre la mort; davantage que contre la mort, vers la mort. \u00BB"@fr . "3812905"^^ . . . . . "Automoribundia"@fr . . . . . . . . . . . . . . . "1948"^^ . . . . . . . . . . "187861172"^^ . "2392"^^ . . . . .