. . "L\u2019apostasie en islam (arabe : riddah, \u0631\u062F\u0629 ou irtid\u0101d, \u0627\u0631\u062A\u062F\u0627\u062F, recul, d\u00E9fection, rebond) est commun\u00E9ment d\u00E9finie comme le fait pour un musulman d'abandonner consciemment l'islam que ce soit au travers de ses paroles ou de ses actes. Cela comprend l\u2019acte de conversion \u00E0 une autre religion ou le rejet de la foi pour devenir irr\u00E9ligieux par une personne n\u00E9e dans une famille musulmane ou ayant auparavant accept\u00E9 l\u2019islam. La d\u00E9finition de l\u2019apostasie en islam, et la question de savoir si et comment elle devrait \u00EAtre punie, sont des sujets de controverse et les opinions diff\u00E8rent \u00E0 ce sujet. Selon la doctrine juridique classique, l\u2019apostasie de l\u2019Islam comprend non seulement la renonciation explicite \u00E0 la foi islamique (que ce soit pour une autre religion ou n'importe quelle forme d'irr\u00E9ligiosit\u00E9 : d\u00E9isme, agnosticisme, ath\u00E9isme, antith\u00E9isme etc.), mais aussi tout acte ou toute parole qui implique la m\u00E9cr\u00E9ance, comme le fait de nier un \"principe ou une croyance fondamentale\" de l\u2019islam. Les jurisconsultes musulmans n\u2019ont pas formul\u00E9 de r\u00E8gles g\u00E9n\u00E9rales pour \u00E9tablir la m\u00E9cr\u00E9ance, mais ont plut\u00F4t dress\u00E9 des listes, parfois longues, de paroles et d\u2019actes qui rel\u00E8vent, selon eux, de l\u2019apostasie. Les r\u00E8gles relatives \u00E0 l'apostasie ne concernent pas les personnes qui ont \u00E9t\u00E9 contraintes d'embrasser l'islam, ou bien \u00E0 l'inverse qui ont \u00E9t\u00E9 contraintes de prononcer des paroles ou d'effectuer des actes de m\u00E9cr\u00E9ance pour pr\u00E9server leurs vies dans un contexte de pers\u00E9cution ou de guerre (voir Taqiyyah ou Kitman). Jusqu'\u00E0 la fin du XIXe si\u00E8cle, l'\u00E9crasante majorit\u00E9 des fuqaha sunnites et chiites s'accordaient \u00E0 dire que l'apostasie \u00E9tait un crime, un p\u00EAch\u00E9 et un acte de trahison passible de la peine de mort, g\u00E9n\u00E9ralement apr\u00E8s une p\u00E9riode d'attente pour permettre \u00E0 l'apostat de se repentir et de retourner \u00E0 l'islam. Le type d\u2019apostasie que les juristes jugeaient g\u00E9n\u00E9ralement punissable \u00E9tait de nature politique, bien qu\u2019il y ait des divergences d\u2019opinion juridiques consid\u00E9rables \u00E0 ce sujet. Wael B. Hallaq affirme que \u00AB [dans] une culture dont la religion, les principes religieux et la moralit\u00E9 religieuse sont la pierre angulaire, l\u2019apostasie est en quelque sorte l'\u00E9quivalent de la haute trahison dans l\u2019\u00C9tat-nation moderne. \u00BB. Les premiers fuqaha ont d\u00E9velopp\u00E9 des institutions juridiques pour contourner cette punition s\u00E9v\u00E8re, et la ligne rouge pour condamner quelqu'un \u00E0 la peine de l'apostat a \u00E9t\u00E9 plac\u00E9e si haut que pratiquement aucun verdict n'a \u00E9t\u00E9 rendu dans ce sens avant le XIXe si\u00E8cle du calendrier julien. Cependant, par la suite, les fuqaha ont abaiss\u00E9 cette ligne rouge pour appliquer la peine de mort, laissant aux Qadah une plus large libert\u00E9 d\u2019interpr\u00E9tation pour caract\u00E9riser l'apostasie, ce qui s'est traduit parfois par de la cl\u00E9mence et d'autres fois par de la s\u00E9v\u00E9rit\u00E9. \u00C0 la fin du XIXe si\u00E8cle, le recours \u00E0 des sanctions p\u00E9nales pour l\u2019apostasie est tomb\u00E9 en d\u00E9su\u00E9tude, bien que des sanctions civiles soient toujours appliqu\u00E9es. Selon Abdul Rashied Omar, la majorit\u00E9 des fuqaha contemporains continuent de consid\u00E9rer l\u2019apostasie comme un crime m\u00E9ritant la peine de mort. Certains la consid\u00E8rent comme une forme de crime religieux, d'autres non. D\u2019autres soutiennent que la peine de mort est une sanction inappropri\u00E9e, incompatible avec les injonctions coraniques comme \u00AB Nulle contrainte en religion \u00BB ou les versets 21 et 22 de la sourate 88, Al-Ghashiya (L\u2019Enveloppante) et/ou qu\u2019il s\u2019agissait d\u2019une loi humaine adopt\u00E9e par la premi\u00E8re communaut\u00E9 musulmane pour pr\u00E9venir et punir l\u2019\u00E9quivalent de la d\u00E9sertion ou de la trahison, et qu'elle ne devrait \u00EAtre appliqu\u00E9e que si l\u2019apostasie devient un m\u00E9canisme de d\u00E9sob\u00E9issance et de trouble \u00E0 l'ordre public (fitna). Selon Khaled Abou El Fadl, les (en) ne croient pas que l\u2019apostasie requiert une peine. Les critiques font valoir que la peine de mort ou tout autre peine pour l'apostasie de l'islam constitue une violation des droits universels de la personne, et que cette question devrait uniquement relever de la libert\u00E9 de religion ou de pens\u00E9e. En 2014, les lois de divers pays \u00E0 majorit\u00E9 musulmane prescrivent pour l\u2019apostat (arabe : \u0645\u0631\u062A\u062F, murtadd) des peines allant de l'emprisonnement \u00E0 l\u2019ex\u00E9cution. Dans certains pays, les tribunaux de la charia se servent du code civil pour dissoudre le mariage de l\u2019apostat et le priver de ses droits \u00E0 la garde des enfants ou \u00E0 l\u2019h\u00E9ritage. En 2013, l'apostasie de l'islam \u00E9tait couvert par les lois p\u00E9nales de 23 pays \u00E0 majorit\u00E9 musulmane. L'article 6 de la Constitution tunisienne de 2014 prohibe les accusations d\u2019apostasie (takfir). Selon un sondage du Pew Research Center, men\u00E9 entre 2008 et 2012, la proportion de musulmans soutenant la peine capitale pour l'apostat allait de 0,4 % au Kazakhstan \u00E0 78,2% en Afghanistan."@fr . "Ridda"@nl . "Aliyah Saleem"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "82906"^^ . . . . . . . "24"^^ . . . . . . . . . . "Mahmoud Shaltout"@fr . . . . . . "Ahmad Al Shamri"@fr . . "Apostasie dans l'islam"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . "\u0410\u043F\u043E\u0441\u0442\u0430\u0441\u0456\u044F \u0432 \u0456\u0441\u043B\u0430\u043C\u0456"@uk . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "decembre 2018"@fr . . . . . . . . . . . . . . . "religion"@fr . . "al-Marghinani"@fr . . . . . . . . "en"@fr . . . . . . . . . . . . "Apostasia no Isl\u00E3"@pt . . . . . . . . . . . . "Conseil central des ex-musulmans de Grande-Bretagne"@fr . . . . . . "Moderate Muslim"@fr . . "Nahla Mahmoud"@fr . . . . . . "105440"^^ . . . "musulmans mod\u00E9r\u00E9s"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Ahmed Subhy Mansour"@fr . . . . . "Apostasy in Islam"@en . . . . . . . . "Shahidan Kassim"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "190650064"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Edip Yuksel"@fr . . . . . . . . . . . . "Apostasia en l'islam"@ca . . . . "Council of Ex-Muslims of Britain"@fr . . . . . . . . . . "Sadakat Kadri"@fr . . "Sadakat Kadri"@fr . . . . . . "Ahmad Al Shamri"@fr . . . . . "Council of Ex-Muslims of Britain"@fr . . . . . . . . . . "Shahidan Kassim"@fr . "Faith to Faithless"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Abu al-Walid al-Baji"@fr . . . . . . "Bourhan al-Din al-Marghinani"@fr . . . . "Aliyah Saleem"@fr . . . . . . . . . . . . . . "Abu al-Walid al-Baji"@fr . . . "Ahmed Subhy Mansour"@fr . . . . . . . . . "\u30A4\u30B9\u30E9\u30E0\u6559\u306B\u304A\u3051\u308B\u68C4\u6559"@ja . . . . . . . . . . . . . . "Faith to Faithless"@fr . . . . . "L\u2019apostasie en islam (arabe : riddah, \u0631\u062F\u0629 ou irtid\u0101d, \u0627\u0631\u062A\u062F\u0627\u062F, recul, d\u00E9fection, rebond) est commun\u00E9ment d\u00E9finie comme le fait pour un musulman d'abandonner consciemment l'islam que ce soit au travers de ses paroles ou de ses actes. Cela comprend l\u2019acte de conversion \u00E0 une autre religion ou le rejet de la foi pour devenir irr\u00E9ligieux par une personne n\u00E9e dans une famille musulmane ou ayant auparavant accept\u00E9 l\u2019islam. La d\u00E9finition de l\u2019apostasie en islam, et la question de savoir si et comment elle devrait \u00EAtre punie, sont des sujets de controverse et les opinions diff\u00E8rent \u00E0 ce sujet."@fr . "Ridda"@it . "Mahmud Shaltut"@fr . "Edip Yuksel"@fr . "Burhan al-Din al-Marghinani"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Nahla Mahmoud"@fr . . . . . . .