. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "48336"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Apartheid"@an . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Apartheid"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Apartheid"@en . . . . . . . . . "Apartheid"@pl . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Apartheid"@als . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "L\u2019apartheid (mot afrikaans partiellement d\u00E9riv\u00E9 du fran\u00E7ais, signifiant \u00AB s\u00E9paration, mise \u00E0 part \u00BB) \u00E9tait une politique de \u00AB d\u00E9veloppement s\u00E9par\u00E9 \u00BB (afsonderlike ontwikkeling) affectant, selon des crit\u00E8res raciaux ou ethniques, les populations du pays dans des zones g\u00E9ographiques d\u00E9termin\u00E9es. Il fut conceptualis\u00E9 et introduit \u00E0 partir de 1948 en Afrique du Sud (Union d'Afrique du Sud, puis R\u00E9publique d'Afrique du Sud) par le Parti national, puis aboli le 30 juin 1991. La politique d'apartheid se voulait l'aboutissement institutionnel d'une politique et d'une pratique jusque-l\u00E0 empirique de s\u00E9gr\u00E9gation raciale (Pass-laws, baasskap et colour bar), \u00E9labor\u00E9e en Afrique du Sud depuis la fondation par la Compagnie n\u00E9erlandaise des Indes orientales de la colonie du Cap en 1652. Avec l'apartheid,"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . "The Cape Town Affair"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "191258398"^^ . "\u30A2\u30D1\u30EB\u30C8\u30D8\u30A4\u30C8"@ja . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Apartheid in Zuid-Afrika"@nl . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "\u0410\u043F\u0430\u0440\u0442\u0435\u0457\u0434"@uk . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "147328"^^ . . . . . . . "en"@fr . . . . . "Apartheid"@ca . . . . . . . . . . . . . . "The Cape Town Affair"@fr . "Apartheid"@es . . . . . . . "Apartheid"@sv . . . . . . . . . "Apartheid"@war . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "The Cape Town Affair"@fr . . . . . . . . . . . "L\u2019apartheid (mot afrikaans partiellement d\u00E9riv\u00E9 du fran\u00E7ais, signifiant \u00AB s\u00E9paration, mise \u00E0 part \u00BB) \u00E9tait une politique de \u00AB d\u00E9veloppement s\u00E9par\u00E9 \u00BB (afsonderlike ontwikkeling) affectant, selon des crit\u00E8res raciaux ou ethniques, les populations du pays dans des zones g\u00E9ographiques d\u00E9termin\u00E9es. Il fut conceptualis\u00E9 et introduit \u00E0 partir de 1948 en Afrique du Sud (Union d'Afrique du Sud, puis R\u00E9publique d'Afrique du Sud) par le Parti national, puis aboli le 30 juin 1991. La politique d'apartheid se voulait l'aboutissement institutionnel d'une politique et d'une pratique jusque-l\u00E0 empirique de s\u00E9gr\u00E9gation raciale (Pass-laws, baasskap et colour bar), \u00E9labor\u00E9e en Afrique du Sud depuis la fondation par la Compagnie n\u00E9erlandaise des Indes orientales de la colonie du Cap en 1652. Avec l'apartheid, le rattachement territorial (puis la nationalit\u00E9) et le statut social d\u00E9pendaient du statut racial de l'individu. L'apartheid a \u00E9galement \u00E9t\u00E9 appliqu\u00E9 de 1959 \u00E0 1979 dans le Sud-Ouest africain (actuelle Namibie), alors administr\u00E9 par l'Afrique du Sud. La politique d'apartheid fut le \u00AB r\u00E9sultat de l'anxi\u00E9t\u00E9 historique des Afrikaners obs\u00E9d\u00E9s par leur peur d'\u00EAtre engloutis par la masse des peuples noirs environnants \u00BB. Les lois rigides qui en r\u00E9sult\u00E8rent, \u00AB dict\u00E9es par une minorit\u00E9 blanche dynamique obs\u00E9d\u00E9e par sa survie \u00BB en tant que nation distincte, furent ainsi le r\u00E9sultat d'une confrontation, sur une m\u00EAme aire g\u00E9ographique, d'une soci\u00E9t\u00E9 sur-d\u00E9velopp\u00E9e, int\u00E9gr\u00E9e au premier monde avec une soci\u00E9t\u00E9 de subsistance, encore dans le tiers monde, manifestant le refus de l'int\u00E9gration des premiers avec les seconds. Apr\u00E8s le massacre de Sharpeville en 1960 et dans le contexte de la d\u00E9colonisation, les critiques internationales contre l'apartheid commencent \u00E0 prendre de l'ampleur (exclusion de l'Organisation mondiale de la sant\u00E9, du bureau international du travail puis du comit\u00E9 international olympique, retrait du mandat sur le Sud-Ouest africain). Mais ce n'est qu\u2019apr\u00E8s les \u00E9meutes de Soweto en 1976 que des sanctions internationales contraignantes (embargo sur les ventes d'armes) sont impos\u00E9es par le Conseil de s\u00E9curit\u00E9 des Nations unies contre l'Afrique du Sud. Les r\u00E9formes entam\u00E9es sous les gouvernements de Pieter Botha (autorisation de syndicats non blancs puis mixtes, abolition des emplois r\u00E9serv\u00E9s, nouvelle constitution r\u00E9-instaurant de droits politiques aux indiens et aux m\u00E9tis, abolition de la loi sur les laissez-passer et de celle interdisant les mariages mixtes, ouverture des lieux publics \u00E0 toutes les communaut\u00E9s) ne suffisent pas \u00E0 enrayer la multiplication des sanctions internationales bilat\u00E9rales (restrictions diplomatiques ou commerciales, embargo sur les importations de charbon, refus d'exportation de technologies) tandis que les townships deviennent ingouvernables. \u00C0 la suite de l'arriv\u00E9e au pouvoir en ao\u00FBt 1989 du pr\u00E9sident Frederik de Klerk et \u00E0 la lib\u00E9ration, apr\u00E8s vingt-sept ann\u00E9es d'emprisonnement, le 11 f\u00E9vrier 1990, de Nelson Mandela, chef de file de la lutte contre l'apartheid, les derni\u00E8res lois piliers de l'apartheid (notamment le group Areas Act et le Population Registration Act) sont abolies en juin 1991. Les n\u00E9gociations constitutionnelles (CODESA) men\u00E9es entre le gouvernement, le congr\u00E8s national africain, le parti national et les principaux partis politiques sud-africains aboutissent \u00E0 l'\u00E9laboration d'une constitution int\u00E9rimaire, aux premi\u00E8res \u00E9lections parlementaires non raciales au suffrage universel (27 avril 1994) et \u00E0 l'\u00E9lection de Nelson Mandela comme premier pr\u00E9sident noir d'Afrique du Sud le 10 mai 1994. Pour avoir pacifiquement mis fin \u00E0 la politique d'apartheid et entam\u00E9 des n\u00E9gociations politiques, Nelson Mandela et Frederik de Klerk re\u00E7oivent conjointement le Prix Nobel de la paix en 1993."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .