. . . . . . . . . . . . . "Andr\u00E9 Gaillard, n\u00E9 \u00E0 Rochefort (Charente-Maritime) le 4 mars 1898 et mort \u00E0 Marseille (Bouches-du-Rh\u00F4ne) le 16 d\u00E9cembre 1929, est un po\u00E8te fran\u00E7ais. Il a \u00E9crit des po\u00E8mes et de la prose proche du surr\u00E9alisme. L'int\u00E9r\u00EAt majeur de son \u0153uvre se situe au niveau du \u00AB message \u00BB. D'apr\u00E8s la pr\u00E9face de \u0152uvres compl\u00E8tes, r\u00E9dig\u00E9e par L\u00E9on Gabriel Gros, il recherchait l'absolu, absolu qu'il vivait et qui le consumait. Pour lui, la po\u00E9sie se vit intens\u00E9ment, au-del\u00E0 du conformisme social. Cette posture r\u00E9solument po\u00E9tique ne peut que mener \u00E0 la mort. D'ailleurs son \u0153uvre regorge de r\u00E9f\u00E9rence \u00E0 la mort (par exemple : \u00AB La mort est un sourire de bruy\u00E8re et de lune \u00BB dans Prendre feu) et aux os (par exemple : \u00AB Silence aux vastes os bris\u00E9s//Qu'agace un perroquet gav\u00E9 d'une eau d'\u00E9ponges \u00BB dans La mort sa"@fr . . . . . . . . "183855248"^^ . . . "2825230"^^ . . . "1929-12-17"^^ . . . "2654"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Andr\u00E9 Gaillard (po\u00E8te)"@fr . . . . "Andr\u00E9 Gaillard"@fr . . . . . . "Andr\u00E9 Gaillard"@fr . "1929-12-16"^^ . . . . "Andr\u00E9 Gaillard, n\u00E9 \u00E0 Rochefort (Charente-Maritime) le 4 mars 1898 et mort \u00E0 Marseille (Bouches-du-Rh\u00F4ne) le 16 d\u00E9cembre 1929, est un po\u00E8te fran\u00E7ais. Il a \u00E9crit des po\u00E8mes et de la prose proche du surr\u00E9alisme. L'int\u00E9r\u00EAt majeur de son \u0153uvre se situe au niveau du \u00AB message \u00BB. D'apr\u00E8s la pr\u00E9face de \u0152uvres compl\u00E8tes, r\u00E9dig\u00E9e par L\u00E9on Gabriel Gros, il recherchait l'absolu, absolu qu'il vivait et qui le consumait. Pour lui, la po\u00E9sie se vit intens\u00E9ment, au-del\u00E0 du conformisme social. Cette posture r\u00E9solument po\u00E9tique ne peut que mener \u00E0 la mort. D'ailleurs son \u0153uvre regorge de r\u00E9f\u00E9rence \u00E0 la mort (par exemple : \u00AB La mort est un sourire de bruy\u00E8re et de lune \u00BB dans Prendre feu) et aux os (par exemple : \u00AB Silence aux vastes os bris\u00E9s//Qu'agace un perroquet gav\u00E9 d'une eau d'\u00E9ponges \u00BB dans La mort saisit au vif). Pourtant, ce qu'il recherche est l'amour \u2014 souvent celui d'une nuit, car Andr\u00E9 Gaillard s'avouait libertin \u2014 et au travers de cet amour, la fid\u00E9lit\u00E9 \u00E0 lui-m\u00EAme, sa propre unit\u00E9. Bref, la po\u00E9sie d'Andr\u00E9 Gaillard interroge le salut. Il mourut d'une congestion c\u00E9r\u00E9brale, en corrigeant Si rien n'est vain, un po\u00E8me du recueil La terre n'est \u00E0 personne. Des amis, inquiets de ne plus le voir para\u00EEtre depuis deux jours, d\u00E9fonc\u00E8rent la porte de son appartement. Ils le trouv\u00E8rent mourant dans son lit. Bien qu'Andr\u00E9 Gaillard ne se soit r\u00E9clam\u00E9 d'aucune doctrine coh\u00E9rente, son amour de la nuit et ses textes sont \u00E0 rapprocher des Maudits et d'Une saison en enfer de Rimbaud, le repentir en moins. \u00AB \u00C0 mort ! \u00C0 mort ! toi qui n'es que mati\u00E8reEt que de ces hauteurs o\u00F9 je me perdsJe te perde toi-m\u00EAmeD'une nuit de feu. \u00BB"@fr . . .