. "Albert Lord"@fr . . . . . . . . "Albert Lord"@en . "140383411"^^ . . . . "1228035"^^ . . . "\u0623\u0644\u0628\u0631\u062A \u0644\u0648\u0631\u062F (\u0641\u0642\u064A\u0647 \u0644\u063A\u0629)"@ar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Albert Bates Lord (n\u00E9 en 1912 - mort en 1991) \u00E9tait un philologue am\u00E9ricain, professeur de et de litt\u00E9rature compar\u00E9e \u00E0 l\u2019universit\u00E9 Harvard. Entre 1933 et 1935, Albert Lord fit deux voyages en Yougoslavie et en Albanie du Nord, en compagnie de Milman Parry, qui, ancien \u00E9l\u00E8ve d\u2019Antoine Meillet \u00E0 la Sorbonne, \u00E9tait alors Professeur Associ\u00E9 \u00E0 l\u2019universit\u00E9 Harvard. Ensemble, ils parcoururent la r\u00E9gion de Novi Pazar. C\u2019est dans cette r\u00E9gion qu\u2019en 1389 s\u2019\u00E9tait d\u00E9roul\u00E9e la bataille de Kosovo Polje opposant le prince serbe Lazar Hrebeljanovi\u0107 et le sultan Murad Ier. Cette bataille avait donn\u00E9 naissance \u00E0 de grandes \u00E9pop\u00E9es, r\u00E9cit\u00E9es par des rhapsodes (les guzlars) souvent analphab\u00E8tes, capables de construire des po\u00E8mes de plusieurs milliers de vers gr\u00E2ce \u00E0 un \u00AB style formulaire \u00BB. Dans leur r\u00E9ci"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Albert Lord"@de . . . . . . . . . . . . . . . "3223"^^ . . . . . "Albert Lord"@it . . . . . . . . . . . . . . . "Albert Lord"@pt . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Albert Bates Lord (n\u00E9 en 1912 - mort en 1991) \u00E9tait un philologue am\u00E9ricain, professeur de et de litt\u00E9rature compar\u00E9e \u00E0 l\u2019universit\u00E9 Harvard. Entre 1933 et 1935, Albert Lord fit deux voyages en Yougoslavie et en Albanie du Nord, en compagnie de Milman Parry, qui, ancien \u00E9l\u00E8ve d\u2019Antoine Meillet \u00E0 la Sorbonne, \u00E9tait alors Professeur Associ\u00E9 \u00E0 l\u2019universit\u00E9 Harvard. Ensemble, ils parcoururent la r\u00E9gion de Novi Pazar. C\u2019est dans cette r\u00E9gion qu\u2019en 1389 s\u2019\u00E9tait d\u00E9roul\u00E9e la bataille de Kosovo Polje opposant le prince serbe Lazar Hrebeljanovi\u0107 et le sultan Murad Ier. Cette bataille avait donn\u00E9 naissance \u00E0 de grandes \u00E9pop\u00E9es, r\u00E9cit\u00E9es par des rhapsodes (les guzlars) souvent analphab\u00E8tes, capables de construire des po\u00E8mes de plusieurs milliers de vers gr\u00E2ce \u00E0 un \u00AB style formulaire \u00BB. Dans leur r\u00E9citation, ces rhapsodes s\u2019accompagnaient d\u2019une sorte de vielle, la guzla (ou gusle). Suivant l'exemple de Matija Murko, Parry et Lord enregistr\u00E8rent quelques centaines d'\u00E9pop\u00E9es, actuellement conserv\u00E9es \u00E0 la biblioth\u00E8que Widener \u00E0 Harvard. Apr\u00E8s la mort de son ma\u00EEtre Milman Parry en 1935, Albert Lord poursuivit ses travaux sur la litt\u00E9rature \u00E9pique. Et en 1960, il publia The Singer of Tales. Dans cet ouvrage, il tenta de d\u00E9montrer que les grandes \u00E9pop\u00E9es d\u2019Europe et d\u2019Asie \u00E9taient les h\u00E9riti\u00E8res non seulement d\u2019une tradition orale mais aussi d\u2019une composition orale. C\u2019est ainsi qu\u2019il argumenta en faveur d\u2019une stricte s\u00E9paration entre les auteurs des \u00E9pop\u00E9es hom\u00E9riques et ceux qui, plus tard, les confi\u00E8rent \u00E0 l\u2019\u00E9crit ; selon lui, les textes pr\u00E9serv\u00E9s \u00E9taient la transcription par un auditeur d\u2019une histoire r\u00E9cit\u00E9e. L\u2019histoire elle-m\u00EAme ne s\u2019appuyait pas sur un texte d\u00E9finitif, mais faisait l\u2019objet de multiples variantes, chacune improvis\u00E9e par le conteur. Le conteur, lors de la r\u00E9citation, puisait dans un formulaire d\u2019expressions, dans un fonds de constructions th\u00E9matiques et d\u2019incidents narratifs. Selon Albert Lord, cette improvisation \u00E9tait, pour l\u2019essentiel, inconsciente ; les conteurs pensaient rapporter fid\u00E8lement les faits. Albert Lord \u00E9tudia \u00E9galement le Beowulf, l\u2019\u00E9pop\u00E9e de Gilgamesh, la Chanson de Roland et les r\u00E9pertori\u00E9es par Francis James Child. Au-del\u00E0 de ces multiples traditions narratives, il mit en valeur leurs points communs dans les domaines de la composition orale et de l\u2019art de raconter."@fr . . . . . . .