. . . . . . . . . . . . . . . "2016-01-29"^^ . . . . . "Ministre tongien des Infrastructures et des Travaux publics"@fr . . . . "Brigham Young University\u2013Hawaii"@fr . . "\u2018Etuate Lavulavu"@fr . . . . . . . ""@fr . . . "'Etuate Lavulavu"@es . . . "\u2018Etuate Lavulavu"@fr . . . "2014-12-30"^^ . . . . . "187468941"^^ . . . . "\u2018Etuate Sugalu Lavulavu est un homme politique tongien, condamn\u00E9 \u00E0 plusieurs reprises pour des actes de fraude et de corruption. De 1978 \u00E0 1981, il travaille comme missionnaire mormon en Polyn\u00E9sie fran\u00E7aise, aux \u00EEles Cook et en Nouvelle-Z\u00E9lande. Parall\u00E8lement, de 1979 \u00E0 1980, il enseigne dans une \u00E9cole secondaire mormone \u00E0 Neiafu, aux Tonga. Dans les ann\u00E9es 1980, il \u00E9tudie \u00E0 Hawaii et dans l'Utah. Il d\u00E9clare \u00EAtre titulaire d'un Master en \u00C9ducation obtenu dans l'Utah (sans plus de pr\u00E9cision) en 1990, mais ce dipl\u00F4me n'est pas reconnu par les autorit\u00E9s publiques tongiennes, qui estiment qu'il provient d'une institution \u00AB factice \u00BB. Il travaille en association avec l'\u00C9glise mormone dans l'Utah dans les ann\u00E9es 1990. En 1997, les autorit\u00E9s de l'Utah lancent un mandat d'arr\u00EAt \u00E0 son encontre, l'a"@fr . . . . . "\u2018Etuate Sugalu Lavulavu est un homme politique tongien, condamn\u00E9 \u00E0 plusieurs reprises pour des actes de fraude et de corruption. De 1978 \u00E0 1981, il travaille comme missionnaire mormon en Polyn\u00E9sie fran\u00E7aise, aux \u00EEles Cook et en Nouvelle-Z\u00E9lande. Parall\u00E8lement, de 1979 \u00E0 1980, il enseigne dans une \u00E9cole secondaire mormone \u00E0 Neiafu, aux Tonga. Dans les ann\u00E9es 1980, il \u00E9tudie \u00E0 Hawaii et dans l'Utah. Il d\u00E9clare \u00EAtre titulaire d'un Master en \u00C9ducation obtenu dans l'Utah (sans plus de pr\u00E9cision) en 1990, mais ce dipl\u00F4me n'est pas reconnu par les autorit\u00E9s publiques tongiennes, qui estiment qu'il provient d'une institution \u00AB factice \u00BB. Il travaille en association avec l'\u00C9glise mormone dans l'Utah dans les ann\u00E9es 1990. En 1997, les autorit\u00E9s de l'Utah lancent un mandat d'arr\u00EAt \u00E0 son encontre, l'accusant d'avoir orchestr\u00E9 avec son fr\u00E8re l'acc\u00E8s \u00E0 de faux certificats de naissance pour plus de soixante r\u00E9sidants tongiens dans l'Utah, afin qu'ils puissent obtenir frauduleusement la nationalit\u00E9 am\u00E9ricaine. Lavulavu ayant d\u00E9j\u00E0 quitt\u00E9 le pays pour retourner aux Tonga, il n'est pas arr\u00EAt\u00E9. En 2000, il fonde l'Institut royal \u02BBUnuaki \u02BBo Tonga, institut d'\u00E9tudes sup\u00E9rieures aux Tonga. En 2002, il est \u00E9lu d\u00E9put\u00E9 sans \u00E9tiquette \u00E0 l'Assembl\u00E9e l\u00E9gislative des Tonga, repr\u00E9sentant la circonscription de Vava\u02BBu. Il se fait remarquer pour des propos x\u00E9nophobes \u00E0 l'encontre des N\u00E9o-Z\u00E9landais, proposant qu'ils soient collectivement interdits de s\u00E9jour aux Tonga, et qualifiant des journalistes du New Zealand Herald de \u00AB d\u00E9chets blancs \u00BB (\"white trash\"). Pr\u00E9sident du club de rugby \u00E0 XV de Vava\u02BBu depuis 1998, il organise n\u00E9anmoins en 2003 un match pour ses joueurs en Nouvelle-Z\u00E9lande. Treize des joueurs se dispersent dans la communaut\u00E9, refusant de quitter le pays, souhaitant rester en Nouvelle-Z\u00E9lande. L'un des organisateurs du voyage avouera par la suite que l'objectif \u00E9tait de permettre \u00E0 ces hommes d'entrer en Nouvelle-Z\u00E9lande pour y rester. Lavulavu, pour sa part, rejoint ensuite les \u00C9tats-Unis pour y visiter de la famille. \u00C0 son arriv\u00E9e dans l'Utah en octobre, il est arr\u00EAt\u00E9, conform\u00E9ment au mandat d'arr\u00EAt prononc\u00E9 en 1997. Il est reconnu coupable de fraude, condamn\u00E9 \u00E0 payer $5 000 pour les frais de l'affaire, et rel\u00E2ch\u00E9, ayant d\u00E9j\u00E0 purg\u00E9 vingt-et-un jours de d\u00E9tention entre son arrestation et l'attente de son proc\u00E8s. Les chefs d'accusation de fraudes plus graves \u00E0 son encontre n'aboutissent pas \u00E0 une condamnation, faute de t\u00E9moins sept ans apr\u00E8s l'affaire. De retour aux Tonga, il perd son si\u00E8ge aux \u00E9lections de 2005, mais le retrouve \u00E0 celles de 2008. Il le perd \u00E0 nouveau en 2010, et le retrouve en 2014. Il se joint alors \u00E0 quatre autres d\u00E9put\u00E9s sans \u00E9tiquette pour conf\u00E9rer une majorit\u00E9 parlementaire au Parti d\u00E9mocrate, et permettre \u00E0 \u02BBAkilisi Pohiva de former un gouvernement. Il re\u00E7oit en contrepartie, le 30 d\u00E9cembre, le poste de ministre des Infrastructures et des Travaux publics. Le 29 janvier 2016, Lavulavu est reconnu coupable par la justice de trois actes de corruption durant la campagne \u00E9lectorale de 2014 ; il est \u00E9galement coupable d'avoir d\u00E9pens\u00E9 sept fois plus d'argent que le seuil l\u00E9gal pour sa campagne. En cons\u00E9quence, il perd son si\u00E8ge de d\u00E9put\u00E9, et son minist\u00E8re. Son \u00E9pouse est \u00E9lue \u00E0 son si\u00E8ge vacant de d\u00E9put\u00E9 et, en octobre 2019, elle devient \u00E0 son tour ministre des Infrastructures et du Tourisme, dans le gouvernement Tu\u02BBi\u02BBonetoa. D\u00E9but juin 2021, les \u00E9poux sont reconnus coupables de fraude. Lorsqu'ils \u00E9taient propri\u00E9taires et g\u00E9rants d'une \u00E9cole, ils avaient menti pendant trois ans pour obtenir l'\u00E9quivalent de 205 000 \u20AC de financement public, qu'ils avaient empoch\u00E9 personnellement alors que l'\u00E9cole n'avait pas m\u00EAme d'eau courante. Ils avaient ensuite tent\u00E9 de corrompre un t\u00E9moin en amont de leur proc\u00E8s. \u2018Etuate Lavulavu et son \u00E9pouse sont chacun condamn\u00E9s \u00E0 six ans de prison ferme."@fr . . . . . . . . "8302"^^ . . . . "\u02BBEtuate Lavulavu"@en . . . . "\u2018Etuate Lavulavu"@fr . . . . . . . . . . "8959021"^^ . . . . . . . . . . .