. . . . . . . . . . . . . "190398524"^^ . . "novembre 2005"@fr . . . "Christophe Terrier"@fr . . . . . . . "L\u2019\u00E9conomie pr\u00E9sentielle est un concept en g\u00E9ographie \u00E9conomique et sociale forg\u00E9 au d\u00E9but des ann\u00E9es 2000 par une \u00E9quipe de g\u00E9ographes et \u00E9conomistes de l\u2019Universit\u00E9 Paris 1 (notamment F\u00E9lix Damette, Jacques Scheibling, Laurent Davezies et Christophe Terrier) pour d\u00E9crire l'\u00E9conomie de proximit\u00E9 fond\u00E9e sur la population r\u00E9ellement pr\u00E9sente sur un territoire qui \u00E0 la fois produit et consomme localement, g\u00E9n\u00E9rant ainsi une activit\u00E9 \u00E9conomique. Ces \u00E9tudes sont n\u00E9es d'un contexte li\u00E9 aux mobilit\u00E9s accrues et \u00E0 l'usage \u00E9clat\u00E9 des temps et des espaces, qui ont progressivement d\u00E9connect\u00E9 les lieux de production des lieux de consommation et d'habitation. Elles d\u00E9rivent des travaux de r\u00E9habilitation de la th\u00E9orie de la base de consommation, \u00E9galement connue outre-Atlantique sous l'appellation \u00AB con"@fr . . . . . . . "En haute saison touristique, la population pr\u00E9sente double dans certains d\u00E9partements"@fr . . . . . . . . . . . . "1772931"^^ . . . . . . "1050"^^ . "Abdel Khiati"@fr . . "L\u2019\u00E9conomie pr\u00E9sentielle est un concept en g\u00E9ographie \u00E9conomique et sociale forg\u00E9 au d\u00E9but des ann\u00E9es 2000 par une \u00E9quipe de g\u00E9ographes et \u00E9conomistes de l\u2019Universit\u00E9 Paris 1 (notamment F\u00E9lix Damette, Jacques Scheibling, Laurent Davezies et Christophe Terrier) pour d\u00E9crire l'\u00E9conomie de proximit\u00E9 fond\u00E9e sur la population r\u00E9ellement pr\u00E9sente sur un territoire qui \u00E0 la fois produit et consomme localement, g\u00E9n\u00E9rant ainsi une activit\u00E9 \u00E9conomique. Ces \u00E9tudes sont n\u00E9es d'un contexte li\u00E9 aux mobilit\u00E9s accrues et \u00E0 l'usage \u00E9clat\u00E9 des temps et des espaces, qui ont progressivement d\u00E9connect\u00E9 les lieux de production des lieux de consommation et d'habitation. Elles d\u00E9rivent des travaux de r\u00E9habilitation de la th\u00E9orie de la base de consommation, \u00E9galement connue outre-Atlantique sous l'appellation \u00AB consumption base theory \u00BB, laquelle sugg\u00E8re qu'en r\u00E9duisant les flux mon\u00E9taires sortants, un territoire accro\u00EEt son activit\u00E9 et assure sa croissance (th\u00E9orie alimentant les discours et actions politiques de relocalisation, de revitalisation \u00E9conomique et de localisme). La sph\u00E8re pr\u00E9sentielle regroupe les activit\u00E9s mises en \u0153uvre localement pour la production de biens et services (activit\u00E9s associatives et sportives, artisanat, BTP, clusters cr\u00E9atifs, commerce de d\u00E9tail, \u00E9ducation, fonctions publiques territoriales et hospitali\u00E8res, h\u00F4tellerie-restauration, logement, prestations sociales, sant\u00E9, services financiers et \u00E0 la personne, transport de voyageurs\u2026) visant la satisfaction des besoins de personnes pr\u00E9sentes sur le territoire, qu'elles soient r\u00E9sidentes (\u00E9conomie pr\u00E9sentielle r\u00E9sidentielle) ou touristes (\u00E9conomie pr\u00E9sentielle touristique dans l'espace littoral, montagnard et rural). Ce cadre conceptuel universitaire remet en cause celui de l'analyse \u00E9conomique classique du syst\u00E8me productif et de la loi des trois secteurs d\u00E9finie par Colin Clark entre 1924 et 1940, cette vieille trilogie primaire/secondaire/tertiaire \u00E9tant bas\u00E9e sur les lieux de production traditionnels (usines, services, etc.) et sur l'\u00E9conomie productive ou sphere productive fond\u00E9e sur des activit\u00E9s qui produisent des biens et des services, dont l'existence d\u00E9pend majoritairement d'une demande ext\u00E9rieure au territoire et qui sont soumises \u00E0 la concurrence des activit\u00E9s \u00E9conomiques identiques pr\u00E9sentes sur d'autres territoires (agriculture, commerce de gros, \u00E9nergie, industrie, services aux entreprises, transport de marchandises\u2026). Il vise, par son approche syst\u00E9mique, \u00E0 mieux rendre compte de la porosit\u00E9 entre ces grands secteurs et des flux \u00E9conomiques qui les parcourent, dans les pays entr\u00E9s dans l'\u00E9conomie post-industrielle, marqu\u00E9s par d'importantes mutations en termes d'activit\u00E9s et de march\u00E9 du travail, et o\u00F9 les emplois de la sph\u00E8re pr\u00E9sentielle sont un moteur du d\u00E9veloppement local et jouent un r\u00F4le cl\u00E9 dans les territoires aussi bien ruraux que p\u00E9riurbains et urbains. Ce concept \u00E9conomique est notamment utilis\u00E9 par l'Insee qui observe qu'en 2014, la sph\u00E8re pr\u00E9sentielle fournissait en France pr\u00E8s de 65 % des emplois dans un bassin de vie sur deux, et est largement repris par de nombreux chercheurs. Celui des trois secteurs reste g\u00E9n\u00E9ralis\u00E9 dans les grandes nomenclatures internationales (ONU, Banque mondiale\u2026). Il est \u00E9galement utilis\u00E9 par les experts et acteurs locaux ou r\u00E9gionaux charg\u00E9s du d\u00E9veloppement territorial qui, en se basant sur deux id\u00E9es re\u00E7ues selon Laurent Davezies (la m\u00E9tropolisation tentaculaire alors que les m\u00E9tropoles se r\u00E9v\u00E8lent fragiles, et la comp\u00E9tition des \u00E9chelons territoriaux qui serait un facteur de comp\u00E9titivit\u00E9 nationale), l'interpr\u00E8tent selon leurs positionnements politiques et id\u00E9ologiques."@fr . "\u00C9conomie pr\u00E9sentielle"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Marguerite Sylvander"@fr . . . . . . . . . . . . . . "16689"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "INSEE premi\u00E8re"@fr .