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Le passage du Pont-Neuf est un ancien passage couvert du 6e arrondissement de Paris, situé entre le 44, rue Mazarine et le 45, rue de Seine. Construit entre 1823 et 1824, il a été détruit pour céder la place à la rue Jacques-Callot, percée en 1912. En 1867, Émile Zola en fait le théâtre de son célèbre roman Thérèse Raquin.
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Émile Zola, Thérèse Raquin, 1867. Albert Flament, La Revue de Paris, 1928. Joseph Pain, Nouveaux tableaux de Paris, 1828. Georges Cain, Le Figaro, 1912. Jean Lorrain, Fards et poisons, 1903. Photographie par Eugène Atget.
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vignette|upright=1|Illustration de l'édition de 1883 par Horace Castelli. Au bout de la rue Guénégaud, lorsqu’on vient des quais, on trouve le passage du Pont-Neuf, une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine. Ce passage a trente pas de long et deux de large, au plus ; il est pavé de dalles jaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre ; le vitrage qui le couvre, coupé à angle droit, est noir de crasse. Par les beaux jours d’été, quand un lourd soleil brûle les rues, une clarté blanchâtre tombe des vitres sales et traîne misérablement dans le passage. Par les vilains jours d’hiver, par les matinées de brouillard, les vitres ne jettent que de la nuit sur les dalles gluantes, de la nuit salie et ignoble. À gauche, se creusent des boutiques obscures, basses, écrasées, laissant échapper des souffles froids de caveau. Il y a là des bouquinistes, des marchands de jouets d’enfant, des cartonniers, dont les étalages gris de poussière dorment vaguement dans l’ombre ; les vitrines, faites de petits carreaux, moirent étrangement les marchandises de reflets verdâtres ; au-delà, derrière les étalages, les boutiques pleines de ténèbres sont autant de trous lugubres dans lesquels s’agitent des formes bizarres. À droite, sur toute la longueur du passage, s’étend une muraille contre laquelle les boutiquiers d’en face ont plaqué d’étroites armoires ; des objets sans nom, des marchandises oubliées là depuis vingt ans s’y étalent le long de minces planches peintes d’une horrible couleur brune. Une marchande de bijoux faux s’est établie dans une des armoires ; elle y vend des bagues de quinze sous, délicatement posées sur un lit de velours bleu, au fond d’une boîte en acajou. Au-dessus du vitrage, la muraille monte, noire, grossièrement crépie, comme couverte d’une lèpre et toute couturée de cicatrices. Le passage du Pont-Neuf n’est pas un lieu de promenade. On le prend pour éviter un détour, pour gagner quelques minutes. Il est traversé par un public de gens affairés dont l’unique souci est d’aller vite et droit devant eux. On y voit des apprentis en tablier de travail, des ouvrières reportant leur ouvrage, des hommes et des femmes tenant des paquets sous leur bras ; on y voit encore des vieillards se traînant dans le crépuscule morne qui tombe des vitres, et des bandes de petits enfants qui viennent là, au sortir de l’école, pour faire du tapage en courant, en tapant à coups de sabots sur les dalles. Toute la journée, c’est un bruit sec et pressé de pas sonnant sur la pierre avec une irrégularité irritante ; personne ne parle, personne ne stationne ; chacun court à ses occupations, la tête basse, marchant rapidement, sans donner aux boutiques un seul coup d’œil. Les boutiquiers regardent d’un air inquiet les passants qui, par miracle, s’arrêtent devant leurs étalages. Le soir, trois becs de gaz, enfermés dans des lanternes lourdes et carrées, éclairent le passage. Ces becs de gaz, pendus au vitrage sur lequel ils jettent des taches de clarté fauve, laissent tomber autour d’eux des ronds d’une lueur pâle qui vacillent et semblent disparaître par instants. Le passage prend l’aspect sinistre d’un véritable coupe-gorge ; de grandes ombres s’allongent sur les dalles, des souffles humides viennent de la rue ; on dirait une galerie souterraine vaguement éclairée par trois lampes funéraires. Les marchands se contentent, pour tout éclairage, des maigres rayons que les becs de gaz envoient à leurs vitrines ; ils allument seulement, dans leur boutique, une lampe munie d’un abat-jour, qu’ils posent sur un coin de leur comptoir, et les passants peuvent alors distinguer ce qu’il y a au fond de ces trous où la nuit habite pendant le jour. Sur la ligne noirâtre des devantures, les vitres d’un cartonnier flamboient : deux lampes à schiste trouent l’ombre de deux flammes jaunes. Et, de l’autre côté, une bougie, plantée au milieu d’un verre à quinquet, met des étoiles de lumière dans la boîte de bijoux faux. La marchande sommeille au fond de son armoire, les mains cachées sous son châle. Quand on veut beaucoup voir, il faut avoir une bonne voiture ou de bonnes jambes ; je suis dans ce dernier cas, et, réservant pour la fin de mon voyage ce qu'il y avait de mieux et de plus nouveau, je me transportai dans le faubourg Saint-Germain, où je savais que récemment on avait créé, sous le nom de passage du Pont-Neuf, une petite galerie qui devait conduire de la rue Guénégaud à la rue de Seine. J'ai vu cette galerie ; il faut que le terrain ait été acheté au pouce, pour que l'on en ait pris si peu. On pourrait, à la rigueur, marcher trois de front dans le passage du Pont-Neuf ; mais les boutiques ressemblent à des armoires. Une seule, au reste, m'a frappé ; c'est celle d'un chapelier qui, sur le mur qui lui fait face, a exposé sous grille une énorme quantité de casquettes. C'est sans doute ce fabricant qui fournit le parterre du théâtre de la Porte-Saint-Martin, où, depuis un temps immémorial, les casquettes sont en majorité. N'était-ce pas bien la peine de faire tant de chemin pour si peu de chose ! Nous prenions la rue Mazarine et enfilions le passage du Pont-Neuf, ce boyau poussiéreux et sale où Zola a fait vivre les angoisses et mûrir l'adultère de Thérèse Raquin. De quoi peuvent vivre les petits boutiquiers échoués sous ces vitres jaunies, dans ce demi-jour terne d'un tableau de Rembrandt ? Un pâtissier populaire y étale des gâteaux qui s'y fanent à vue d'œil ! Quel air contaminé peuvent bien respirer les poumons gangrenés et malades des pauvres êtres relégués dans cet étouffoir ! — Oui, il y a des gens qui vivent là, pensait tout haut Langlois d'accord avec ma pensée, et il existe des commissions de salubrité publique, des Congrès de médecins en vue de combattre la tuberculose ; et de pareils habitacles subsistent encore. Ce passage n'est pas démoli, et on bâtit des écoles, pis, on dresse des statues ! M. Guillaume Dubuffe a des commandes de l’État, et, dans vingt ans, ces pourrissoirs de poumons existeront encore, pis, ils existeront toujours ! » […] Nous avons tout à l'heure traversé le passage du Pont-Neuf, et tu as suffoqué dans la poussière rance et jaunie qui est celle des habitants de l'endroit : oui, des Parisiens de l'an 1902 vivent dans cet air irrespirable […] Voici peu de temps encore, avant la guerre, la rue Jacques-Callot n'existait pas. Le passage du Pont-Neuf occupait son emplacement, entre les rues de Seine et Mazarine. Les amoureux du vieux Paris ont pleuré sa perte. Lepère l'a sans doute dessiné, ainsi que Jouas ; Georges Cain l'a décrit. Je me souviens d'un sombre couloir, vitré aux deux extrémités, sur lequel ouvraient les « allées » d'immeubles d'une vétusté balzacienne. Balzac avait dû souvent passer là. Ma mémoire a conservé l'impression de la pénombre, des odeurs d'une pâtisserie qui alignait des gâteaux au beurre rance sur des plaques de tôle et, aussi, d'un antiquaire enfoui sous la poussière, qui recelait des meubles, à présent disséminés de par le monde et qui valent quelque cent fois les prix qu'il en devait demander. À côté, au numéro 44, exactement dans l'axe de la rue Guénégaud, l'entrée du passage encadrée de deux colonnes peintes en noir à mi-hauteur. À droite, une boutique de coiffeur, bariolée de jaune, à gauche un comptoir de marchand de vins d'un rouge brunâtre. Au-dessus de la porte, une lanterne minable avec, tracée au pinceau, cette indication : « Hôtel ». Deux marches usées : nous voici devant un boyau blafard, crasseux, un corridor au sol pavé de dalles sur lesquelles résonnent bruyamment les galoches d'une troupe de gamines sortant de l'école voisine. Des boutiques closes, des échoppes sombres aux vitres brisées ou obturées de taies en papier. Çà et là des soldeurs miséreux, des bric-à-brac, l'entrée de « l'hôtel de Valparaiso », une friturière dont les graisses empuantissent le passage. Un seul étalage semble achalandé, on y débite « des pains de gruau au beurre à cinq centimes », et une enseigne, attachée sous le vitrail poussiéreux, proclame l'excellence de ces succulents produits. Tandis que je griffonne hâtivement quelques notes, j'aperçois, derrière de stupéfiants étalages, des yeux méfiants, surveillant les faits et gestes du monsieur qui écrit dans le creux de sa main. On doit me prendre pour un inspecteur de police en mission. Mes notations, d'ailleurs, sont brèves… Il n'y a rien ou presque rien. Signalons simplement l'avis tracé en blanc liquide sur la vitre d'une échoppe : « Mise en vente d'un salon espagnol, sept pièces… Occasion… » Et nous nous souvenons, devant cet abandon, du temps joyeux où, élève de l’École des beaux-arts, nous venions, mes camarades et moi, au printemps de 1876, acheter, passage du Pont-Neuf, des pommes de terre frites, des paquets de muguet, des feuilles de papier Ingres et des tortillons pour estomper « […] les mêmes que ceux dont se servait M. Flandrin », assurait en nous les vendant la marchande, une bonne vieille dame, blafarde, qui semblait sculptée dans du saindoux…
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Le passage du Pont-Neuf est un ancien passage couvert du 6e arrondissement de Paris, situé entre le 44, rue Mazarine et le 45, rue de Seine. Construit entre 1823 et 1824, il a été détruit pour céder la place à la rue Jacques-Callot, percée en 1912. En 1867, Émile Zola en fait le théâtre de son célèbre roman Thérèse Raquin.
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