This HTML5 document contains 35 embedded RDF statements represented using HTML+Microdata notation.

The embedded RDF content will be recognized by any processor of HTML5 Microdata.

Namespace Prefixes

PrefixIRI
n9http://g.co/kg/g/
dcthttp://purl.org/dc/terms/
dbohttp://dbpedia.org/ontology/
foafhttp://xmlns.com/foaf/0.1/
rdfshttp://www.w3.org/2000/01/rdf-schema#
category-frhttp://fr.dbpedia.org/resource/Catégorie:
n6http://fr.dbpedia.org/resource/Modèle:
wikipedia-frhttp://fr.wikipedia.org/wiki/
rdfhttp://www.w3.org/1999/02/22-rdf-syntax-ns#
owlhttp://www.w3.org/2002/07/owl#
dbpedia-frhttp://fr.dbpedia.org/resource/
prop-frhttp://fr.dbpedia.org/property/
provhttp://www.w3.org/ns/prov#
xsdhhttp://www.w3.org/2001/XMLSchema#
wikidatahttp://www.wikidata.org/entity/

Statements

Subject Item
dbpedia-fr:Lettres_ramistes
rdfs:label
Lettres ramistes
rdfs:comment
Les lettres ramistes désignent les lettres J et U de l'alphabet latin. Ce nom dérive de celui de l'humaniste Pierre de La Ramée. À l'origine, ces lettres étaient de simples variantes graphiques des lettres I et V, lesquelles avaient en latin classique à la fois valeur de voyelles [i] et [u] et de semi-voyelles [j] et [w], respectivement. La distinction phonétique s'est accentuée en latin vulgaire (au moins à l'initiale) par durcissement des semi-voyelles en fricatives ou affriquées, aboutissant par exemple en français à [ʒ] et [v]. La distinction graphique entre les paires de lettres I / J et U / V s'est développée dans les manuscrits, mais l'usage en a longtemps dépendu de la position dans le mot plutôt que de la prononciation.
owl:sameAs
n9:11fj99ywp7 wikidata:Q60853007
dbo:wikiPageID
12297691
dbo:wikiPageRevisionID
168278111
dbo:wikiPageWikiLink
dbpedia-fr:Épigraphie dbpedia-fr:Semi-voyelle category-fr:Lettre_latine dbpedia-fr:U_(lettre) dbpedia-fr:Latin_vulgaire dbpedia-fr:Pierre_Corneille dbpedia-fr:Voyelle dbpedia-fr:Dictionnaire_de_l'Académie_française category-fr:Langue_latine dbpedia-fr:Renaissance dbpedia-fr:V_(lettre) dbpedia-fr:Alphabet_latin dbpedia-fr:J_(lettre) dbpedia-fr:I_(lettre) dbpedia-fr:Latin_classique dbpedia-fr:Consonne_fricative dbpedia-fr:Pierre_de_La_Ramée category-fr:Histoire_du_français dbpedia-fr:Durcissement_(phonétique) dbpedia-fr:Consonne_affriquée
dbo:wikiPageLength
2713
dct:subject
category-fr:Histoire_du_français category-fr:Langue_latine category-fr:Lettre_latine
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
n6:Portail n6:SAPI
prov:wasDerivedFrom
wikipedia-fr:Lettres_ramistes?oldid=168278111&ns=0
foaf:isPrimaryTopicOf
wikipedia-fr:Lettres_ramistes
dbo:abstract
Les lettres ramistes désignent les lettres J et U de l'alphabet latin. Ce nom dérive de celui de l'humaniste Pierre de La Ramée. À l'origine, ces lettres étaient de simples variantes graphiques des lettres I et V, lesquelles avaient en latin classique à la fois valeur de voyelles [i] et [u] et de semi-voyelles [j] et [w], respectivement. La distinction phonétique s'est accentuée en latin vulgaire (au moins à l'initiale) par durcissement des semi-voyelles en fricatives ou affriquées, aboutissant par exemple en français à [ʒ] et [v]. La distinction graphique entre les paires de lettres I / J et U / V s'est développée dans les manuscrits, mais l'usage en a longtemps dépendu de la position dans le mot plutôt que de la prononciation. À partir de la Renaissance, la distinction graphique a progressivement été réemployée pour permettre de noter des différences phonétiques, et les lettres ont été définitivement distinguées, à des dates différentes selon les langues. En français, leur usage distinctif a été recommandé par Pierre de la Ramée dans sa Gramere parue en 1562, lequel a été répandu dans le Dictionnaire de l'Académie française, dont la première édition parut en 1694, sous l'influence de Pierre Corneille. Dans les éditions modernes de textes latins, il existe plusieurs styles de typographie prenant plus ou moins en compte les lettres ramistes. * La typographie la plus usuelle aujourd'hui en France distingue I et U voyelles de J et V semi-voyelles. * Un autre style courant en Italie et dans les pays anglophones consiste à distinguer U de V mais à n'utiliser que I. * Certaines éditions archaïsantes continuent à utiliser ces lettres comme variantes de position. En particulier, V est typiquement utilisé à l'initiale et comme majuscule, et U dans les autres positions. * La typographie imitant l'épigraphie n'utilise que I et V majuscules.