This HTML5 document contains 107 embedded RDF statements represented using HTML+Microdata notation.

The embedded RDF content will be recognized by any processor of HTML5 Microdata.

Namespace Prefixes

PrefixIRI
n12http://g.co/kg/g/
dcthttp://purl.org/dc/terms/
dbohttp://dbpedia.org/ontology/
foafhttp://xmlns.com/foaf/0.1/
schemahttp://schema.org/
rdfshttp://www.w3.org/2000/01/rdf-schema#
n10http://www.ontologydesignpatterns.org/ont/dul/DUL.owl#
category-frhttp://fr.dbpedia.org/resource/Catégorie:
dbpedia-pthttp://pt.dbpedia.org/resource/
n6http://fr.dbpedia.org/resource/Modèle:
wikipedia-frhttp://fr.wikipedia.org/wiki/
rdfhttp://www.w3.org/1999/02/22-rdf-syntax-ns#
owlhttp://www.w3.org/2002/07/owl#
dbpedia-frhttp://fr.dbpedia.org/resource/
prop-frhttp://fr.dbpedia.org/property/
provhttp://www.w3.org/ns/prov#
xsdhhttp://www.w3.org/2001/XMLSchema#
wikidatahttp://www.wikidata.org/entity/

Statements

Subject Item
dbpedia-fr:Jean-Baptiste_Rotondo
rdf:type
dbo:Species wikidata:Q729 wikidata:Q5 owl:Thing dbo:Animal n10:NaturalPerson foaf:Person wikidata:Q215627 wikidata:Q19088 dbo:Person dbo:Eukaryote schema:Person
rdfs:label
Jean-Baptiste Rotondo
rdfs:comment
Jean-Baptiste Rotondo, né vers 1750 à Fallavecchia, non loin d’Abbiategrasso, et mort à Turin entre 1795 et 1798, est un agent provocateur milanais. Après avoir fait des études assez imparfaites, Rotondo trouva à Milan un petit emploi dans les bureaux de l’Intendance et faisait, en même temps, le courtier de pierreries et de dentelles. Vers 1782, Rotondo est à Paris, où il fait du commerce et gagne son pain en donnant des leçons de latin. Même dans les journées les plus troublées de la Révolution, il se posera comme le « professeur » Rotondo.
owl:sameAs
n12:1238s667 dbpedia-pt:Jean-Baptiste_Rotondo wikidata:Q646751
dbo:birthPlace
dbpedia-fr:Province_de_Milan
dbo:wikiPageID
2983410
dbo:wikiPageRevisionID
182345274
dbo:wikiPageWikiLink
category-fr:Agent_provocateur dbpedia-fr:10_août dbpedia-fr:Grand_Châtelet dbpedia-fr:22_décembre dbpedia-fr:Aoste dbpedia-fr:Bienne dbpedia-fr:Margate dbpedia-fr:Liste_civile_de_Louis_XVI dbpedia-fr:Col_du_Grand-Saint-Bernard category-fr:Date_de_décès_non_renseignée_(XVIIIe_siècle) dbpedia-fr:Abbiategrasso category-fr:Personne_morte_en_prison dbpedia-fr:1790 dbpedia-fr:Antoine_François_Bertrand_de_Molleville dbpedia-fr:Genève dbpedia-fr:Saint-Maurice_(Valais) dbpedia-fr:Palais_des_Tuileries dbpedia-fr:Palais-Royal dbpedia-fr:Antoine_Joseph_Santerre dbpedia-fr:Londres dbpedia-fr:Massacres_de_Septembre dbpedia-fr:Turin dbpedia-fr:Charleville-Mézières dbpedia-fr:Aix-la-Chapelle dbpedia-fr:Liège dbpedia-fr:Chartres category-fr:Décès_à_Turin dbpedia-fr:Pays-Bas dbpedia-fr:1795 dbpedia-fr:Rotterdam dbpedia-fr:31_juillet dbpedia-fr:Révolution_française dbpedia-fr:Gilbert_du_Motier_de_La_Fayette dbpedia-fr:Émigration_française_(1789-1815) dbpedia-fr:Fusillade_du_Champ-de-Mars dbpedia-fr:1782 dbpedia-fr:Milan dbpedia-fr:23_août dbpedia-fr:1791 dbpedia-fr:Victor_Amédée_de_La_Fage dbpedia-fr:1750 dbpedia-fr:Marie-Thérèse-Louise_de_Savoie-Carignan dbpedia-fr:1798 dbpedia-fr:Bâle dbpedia-fr:Château_de_Chillon dbpedia-fr:Nancy dbpedia-fr:Faubourg_Saint-Antoine category-fr:Personnalité_politique_de_la_Révolution_française category-fr:Naissance_dans_la_province_de_Milan dbpedia-fr:1785 dbpedia-fr:Club_des_jacobins dbpedia-fr:Jacques_Mallet_du_Pan dbpedia-fr:Duché_de_Milan dbpedia-fr:Angoulême dbpedia-fr:Nantes dbpedia-fr:Windsor_(Royaume-Uni) dbpedia-fr:Club_des_cordeliers dbpedia-fr:Vevey dbpedia-fr:Suisse category-fr:Naissance_en_1750 dbpedia-fr:Bordeaux dbpedia-fr:Strasbourg dbpedia-fr:Nyon dbpedia-fr:Cirque_du_Palais-Royal dbpedia-fr:Claude-Remy_Buirette_de_Verrières dbpedia-fr:Bath dbpedia-fr:Duc_d'Orléans dbpedia-fr:Agent_provocateur_(personne) dbpedia-fr:Berne dbpedia-fr:Piccadilly dbpedia-fr:1792
dbo:wikiPageLength
7877
dct:subject
category-fr:Personnalité_politique_de_la_Révolution_française category-fr:Naissance_en_1750 category-fr:Naissance_dans_la_province_de_Milan category-fr:Personne_morte_en_prison category-fr:Agent_provocateur category-fr:Date_de_décès_non_renseignée_(XVIIIe_siècle) category-fr:Décès_à_Turin
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
n6:Infobox_Biographie2 n6:Portail n6:Date n6:Date-
prov:wasDerivedFrom
wikipedia-fr:Jean-Baptiste_Rotondo?oldid=182345274&ns=0
foaf:isPrimaryTopicOf
wikipedia-fr:Jean-Baptiste_Rotondo
dbo:abstract
Jean-Baptiste Rotondo, né vers 1750 à Fallavecchia, non loin d’Abbiategrasso, et mort à Turin entre 1795 et 1798, est un agent provocateur milanais. Après avoir fait des études assez imparfaites, Rotondo trouva à Milan un petit emploi dans les bureaux de l’Intendance et faisait, en même temps, le courtier de pierreries et de dentelles. Vers 1782, Rotondo est à Paris, où il fait du commerce et gagne son pain en donnant des leçons de latin. Même dans les journées les plus troublées de la Révolution, il se posera comme le « professeur » Rotondo. Accusé de vol, en 1785, il subit une détention de six mois au Grand-Châtelet, avant d’être relâché, faute de preuves. Néanmoins banni de France, il s’établit pendant dix-huit mois à Rotterdam, où il changea de commerce pour se faire marchand d’objets de physique et de baromètres. De Hollande, il passa ensuite à Londres où il enseigna dans une pension, tout en se remettant à son commerce de pierreries et de dentelles. À l’avènement de la Révolution, Rotondo rentre à Paris, où il fréquente le Palais-Royal, s’y liant avec Saint-Huruge, Buirette de Verrières, Santerre, etc. Depuis lors, il sera de toutes les journées de la Révolution, il se faufile dans tous les clubs. Grâce à ses rapports avec Santerre et à la violence de son langage, il a de l’ascendant sur le faubourg Saint-Antoine. Entre-temps, il ouvre un cours de langues, italienne et anglaise, à la salle du Cirque du Palais-Royal. Des renseignements fournis par Mallet du Pan venant de Bertrand de Molleville le représentent comme un des principaux agents du duc d'Orléans : « Il y allait, dit-on, neuf fois par jour ». Au pillage de l’hôtel de Castries du 12 octobre 1790 où Lafayette parut pour tâcher de calmer la foule, Rotondo osa narguer le tout puissant général lui faisant la grimace pendant qu’il haranguait les pillards. Dès lors Rotondo se fit une spécialité d’être arrêté, persécuté et emprisonné. Cela lui permit de déclamer contre Lafayette, pour le prendre même à partie devant les tribunaux. Aussi, lorsqu’à l’affaire du Champ-de-Mars un homme resté inconnu tira un coup de feu sur Lafayette, on accusa tout de suite Rotondo. Arrêté, on reconnut son innocence quelques jours après et il fut relâché. Il fut affilié au club des Jacobins et fréquenta également, du moins pendant quelque temps, les Cordeliers. Ses rapports avec les personnalités les plus en vue lui avaient fait obtenir, dès la fin de 1790, la promesse d’une place de professeur à la Société nationale des jeunes français établie sous les auspices du Directoire et de la Municipalité de Paris au ci-devant prieuré de Saint-Martin des Champs avec 100 louis d’appointements. Il ne l’obtint jamais. De guerre lasse, Rotondo se décida à battre la province. Il se rendait pendant quelque temps dans une ville, apparemment pour y ouvrir un cours, mais en réalité comme émissaire des clubs pour y préparer les élections à la Législative. D’aout à décembre il est signalé à Angoulême, Bordeaux, Nantes, Chartres, où le conducteur des messageries de Nantes et d’Angers à Paris porta plainte contre lui. La municipalité le fit arrêter, mais on le relâcha bientôt après. En décembre 1791 ou au plus tard en janvier suivant, Rotondo était de nouveau à Paris, logé avec sa maîtresse, Angélique Daumont, chez la veuve Alaïde, place du Carrousel, maison du Bâtiment du roi auprès de la garde suisse, n° 662. À deux pas des Tuileries, Rotondo était sur place pour prendre part à toutes les émeutes. Désigné sur toutes les listes des officiers et des espions de police comme « un des principaux chefs des groupes séditieux et sanguinaires », l’intendant de la liste civile, de La Porte lui fait offrir à la fin de juillet 1792, une traite de 100 livres sterling payable à vue sur Thelusson, banquier royaliste et consul de France à Londres, à condition qu’il parte tout de suite pour l’Angleterre. Rotondo accepta, mais il n’en resta pas moins à Paris et ce n’est qu’à la fin d’octobre qu’il alla toucher sa traite. Entre-temps, une légende, qu’il prit soin de répandre lui-même mais à laquelle les historiens ont fait justice, le désigna longtemps comme le principal meurtrier de la princesse de Lamballe pendant les massacres de Septembre. À peine fut-il passé en Angleterre que la légende l’y accompagna. Loin de se récrier, Rotondo se para du titre de meurtrier de la princesse de Lamballe pour terrifier les émigrés. À Londres, après une rixe avec des émigrés au café d’Orange à Piccadilly, il est arrêté et, après avoir passé très peu de temps en prison, il fut mis en liberté. Il prit alors le nom de Brambilla, sous lequel il séjourna à Windsor, à Bath et il retourna enfin à Londres. Enfin, ne pouvant plus rester en Angleterre, Santerre lui conseillait de ne pas revenir à Paris et sa maîtresse, qui continuait à lui être fidèle, l’exhortant à chercher refuge dans un pays neutre, ce fut vers la Suisse que Rotondo dirigea ses pas. Parti de Margate le 22 décembre, par Liège, Aix-la-Chapelle, Mézières, Nancy, Strasbourg, il arriva, un peu à cheval, un peu à pied, à Bâle le 9 mars 1793 et de là par Berne et Bienne il se rendit à Genève. Parmi les émissaires français qui remplissaient la ville, Rotondo reprit son assurance. Voulant, dit-on, occasionner quelque grand mouvement au moyen duquel il espérait opérer la réunion de Genève à la France, les comités le firent arrêter, le 4 avril, par mesure de prudence. Quoiqu’on ne pût le convaincre d’avoir eu aucun mauvais dessein contre Genève, il resta en prison jusqu’au 31 juillet. Lorsque Rotondo, chassé de Genève, débarqua à Nyon, il y fut arrêté de nouveau et conduit sous bonne escorte au château de Chillon. Également accusé d’avoir pris part aux massacres des Suisses après le 10 août, les coups ne lui furent pas épargnés en chemin. Les cantons suisses ne pouvant, faute de preuves, lui faire un procès pour ce chef, on se rendit aux insistances du baron Vignet de le livrer au roi de Sardaigne. Le 23 août, le bailli de Vevey le remit au commandant de Saint-Maurice. Le 25 au matin, il fut conduit aux limites du Grand Saint-Bernard, d’où il fut traduit par Aoste aux prisons du Pô à Turin. Comme il fallait recueillir bien des preuves avant de pouvoir établir sa culpabilité, la magistrature piémontaise instruisit jusqu’au 20 décembre 1794, date du dernier document des archives de Turin où on trouve le nom de Rotondo. Son nom ne reparaît d’aucune manière après cette date. Il est probable qu’il mourut en prison entre 1795 et 1798 sans jamais être passé en jugement.
dbo:citizenship
dbpedia-fr:France