About: Non-intervention in the Spanish Civil War     Goto   Sponge   NotDistinct   Permalink

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  • عدم التدخل في الحرب الأهلية الإسبانية (ar)
  • Non-intervention (guerre d'Espagne) (fr)
  • Non-intervention in the Spanish Civil War (en)
  • Appeasement-Politik der europäischen Großmächte zu Beginn des Spanischen Bürgerkrieges (de)
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  • La non-intervention est le nom donné à la politique de la France et du Royaume-Uni pendant la guerre d'Espagne. En France, le Front populaire a été élu le 3 mai 1936. À la suite de l'insurrection militaire des 17 et 18 juillet 1936 en Espagne contre le gouvernement républicain, le premier ministre Léon Blum, de tout cœur avec les Républicains, reçoit leur demande d'assistance le 20 juillet. Il y répond d'abord positivement, mais doit faire marche arrière devant l'opposition de la droite, des radicaux (Édouard Herriot), du président modéré Albert Lebrun et du Royaume-Uni. Selon le témoignage de Jules Moch, Léon Blum avait choisi initialement de « gagner le premier quart d'heure » : il fallait écraser le mouvement insurrectionnel dans l'œuf, mais pour cela, aider la République espagnole disc (fr)
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  • La non-intervention est le nom donné à la politique de la France et du Royaume-Uni pendant la guerre d'Espagne. En France, le Front populaire a été élu le 3 mai 1936. À la suite de l'insurrection militaire des 17 et 18 juillet 1936 en Espagne contre le gouvernement républicain, le premier ministre Léon Blum, de tout cœur avec les Républicains, reçoit leur demande d'assistance le 20 juillet. Il y répond d'abord positivement, mais doit faire marche arrière devant l'opposition de la droite, des radicaux (Édouard Herriot), du président modéré Albert Lebrun et du Royaume-Uni. Selon le témoignage de Jules Moch, Léon Blum avait choisi initialement de « gagner le premier quart d'heure » : il fallait écraser le mouvement insurrectionnel dans l'œuf, mais pour cela, aider la République espagnole discrètement. Or, l'attaché militaire à l'ambassade d'Espagne en France révèle le projet d'envoyer vingt-cinq avions, ce qui déclenche une très violente campagne de presse, animée notamment par L'Écho de Paris et L'Action française. La position du Royaume-Uni fut déterminante et aurait affirmé qu'en cas d'intervention française en Espagne, la France ne pourrait plus compter sur l'aide des britanniques face à l'Allemagne. Enfin, Il est également essentiel de ne pas écarter le traumatisme de la société française lié à la Première Guerre mondiale. Dans son discours au Luna Park de Paris, le 6 septembre 1936, Léon Blum tient ce discours : "Demandez-vous, une fois la concurrence des armements installée sur le sol d'Espagne quelles peuvent être les conséquences pour l'Europe entière". A la fin de son discours, Blum propose une "convention internationale par laquelle toutes les puissances s'engageraient, non pas à la neutralité [...] mais s'engageraient à l'abstention en ce qui concerne les livraisons d'armes, [et] s'engageraient à interdire l'exportation, en Espagne, du matériel de guerre" pour assurer "le salut de l'Espagne et le salut de la paix". C'est pourquoi, le choix est fait d'appliquer une politique de « non-intervention », seule solution permettant d'associer les Britanniques au règlement du conflit. Côté britannique, les élites, dirigés par gouvernement conservateur de Stanley Baldwin, voient l'Espagne comme un pays en pleine révolution « communiste ». De plus, tout est fait pour éviter un conflit avec les puissances totalitaires, et on pense qu'en étant conciliant avec l'Allemagne, on peut arriver à s'entendre avec Hitler sur ses ambitions expansionnistes. C'est dans ce contexte que le 6 septembre 1936, Léon Blum propose le pacte de non-intervention, signé par la quasi-totalité des pays européens. Un comité est créé à Londres pour en définir les modalités. Chaque pays se voit chargé d'empêcher la livraison d'armes en Espagne : les Britanniques doivent assurer le respect d'un embargo sur les armes dans l'Atlantique, la France dans les Pyrénées, et l'Italie sur la côte méditerranéenne. Dès 1935, entre la France et l'Espagne (où, ni d'un côté ni de l'autre, ne gouvernaient encore de fronts populaires) un accord commercial avait été signé selon lequel devaient être livrés des armes pour une valeur de 25 millions de livres sterling. L'embargo sur les armes était donc une rétractation d'un engagement pris bien avant les fronts populaires. (fr)
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