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| - Les forêts de Bretagne sont en recul depuis l'âge du fer, les espaces forestiers étant réduits à la portion congrue depuis longtemps. Aussi, l'idée de la grande sylve centrale et primitive d'Armorique est un mythe qui « semble tout à fait rejoindre celle de l'immense et impénétrable forêt qui aurait recouvert la Gaule tout entière au moment de sa conquête par le valeureux César ». D'une surface totale de 357 000 hectares, les forêts bretonnes sont à 90 % privées. Avec un taux de boisement moyen de 13 %, la région est peu forestière au regard du taux de boisement moyen du territoire métropolitain de 29,2 %. Les landes représentent 69 000 ha. L’essentiel de la surface régionale (près des trois quarts) est consacré aux activités agricoles. Les zones de bocage constituent le « fonds du paysage » breton, les forêts à dominante de feuillus ne représentant que 1,4 % des paysages et les forêts à dominante de résineux 2 %. Les essences feuillues représentent 62 % du volume sur pied de la région. Le chêne pédonculé est l’essence dominante (plus du quart du volume sur pied), devant le châtaignier (11 %), le hêtre (8 %), le bouleau et les saules. Les essences résineuses représentent 38 % du volume sur pied de la région. Le pin maritime est la première essence résineuse de la région et la deuxième essence régionale (14 %). L’épicéa de Sitka, essence de reboisement promue notamment au travers du Fonds Forestier National (FFN) est la deuxième essence résineuse (8 %), devant le pinsylvestre (5 %). (fr)
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