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| - Éfok est une localité du département de la Lekié dans la région du Centre. Elle dépend administrativement de l'arrondissement d'Obala et est située à environ 36 km de Yaoundé. C'est aussi le village d'origine de l'épouse d'André-Marie Mbida, le premier chef d'État camerounais. Le docteur Louis-Paul Aujoulat et son épouse s'y installent en janvier 1937 et la localité devient son quartier général. Il y a créé le plus célèbre des hôpitaux de la Fondation Ad Lucem du Cameroun : l'hôpital Louis-Paul-Aujoulat d'Éfok. Le Collège Vogt, établissement d'enseignement camerounais dirigé par des religieux catholiques, fut fondé à Éfok au milieu des années 1940, juste après la Seconde Guerre mondiale, par Mgr François Xavier Vogt. Le Collège Vogt sera transféré à Mvolyé, le siège épiscopal de l’époque, au cours de l’année scolaire 1951-1952. Le sera fondé sur ses cendres. La localité dispose en outre d'un collège d'enseignement secondaire (CES), d'une école d'enseignement technique, d'écoles primaires et d'internats à l'instar du séminaire Saint-Joseph d'Éfok, d'une radio communautaire (radio Loua), etc. Les établissements scolaires d'Éfok ont vu défiler des hommes tels que : André-Marie Mbida, Engelbert Mveng, Henri Eyebe Ayissi, , Louis-Tobie Mbida qui a exercé comme médecin à l'hôpital Ad Lucem d'Éfok, Joseph Marie Ambomo, auteur de musique sacrée catholique en langues Beti-Fang. Ce fut le premier laïc beti qui coordina et dirigea la macro chorale mise en place pour la Sainte Eucharistie présidée par saint Jean-Paul II à Bata, en Guinée Équatoriale, le 18 février 1982. etc. Des pèlerinages sont organisés à la grotte du Mont Loua, connue comme Ngók Asup, « la pierre de cendre » par le caractère poussiéreux de sa plateforme, et qui fut dédiée à la Sainte Vierge Marie pendant la décennie 1970 par l'abbé Alois Tsala. Les restes du couple Mbida reposent dans un mausolée situé entre l'hôpital Ad Lucem et la paroisse catholique. (fr)
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