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| - Le concile de Thionville, appelé parfois synode de Thionville (février 835), fut célébré pour réintégrer solennellement l'empereur Louis le Pieux et juger les évêques, en particulier Ebbon, qui, lors de la destitution de l’empereur au concile de Compiègne dit aussi de Soissons, en novembre 833, sous l'influence de Lothaire, avaient pris position contre Louis. Louis voulait, dit-il, que l’Église qui l’avait condamné, l’absolve et lui rende ses titres : « L'Église m'a condamné, c'est à l'Église à m'absoudre maintenant ; les évêques m'ont désarmé, c'est aux évêques à me rendre mes armes. ». (fr)
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| - Le concile de Thionville, appelé parfois synode de Thionville (février 835), fut célébré pour réintégrer solennellement l'empereur Louis le Pieux et juger les évêques, en particulier Ebbon, qui, lors de la destitution de l’empereur au concile de Compiègne dit aussi de Soissons, en novembre 833, sous l'influence de Lothaire, avaient pris position contre Louis. Louis voulait, dit-il, que l’Église qui l’avait condamné, l’absolve et lui rende ses titres : « L'Église m'a condamné, c'est à l'Église à m'absoudre maintenant ; les évêques m'ont désarmé, c'est aux évêques à me rendre mes armes. ». La condamnation et la destitution de plusieurs évêques par cette assemblée organisée par l'empereur entraîna une réaction ecclésiastique qui se manifesta notamment par la création de faux avec la collection de décrétales pseudépigraphes appelées Fausses décrétales ou encore Pseudo-Isidoriana, interdisant dans la pratique toute condamnation d'évêque par le pouvoir laïque. (fr)
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