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| - Bissula est une Alamane qui dans sa jeunesse fut faite prisonnière de guerre par les Romains en 368 et qui devint propriété du poète romain Ausone (vers 310-394). Alors qu’il était veuf et âgé d’environ 60 ans Ausone avait participé à une campagne contre les Alamans sous le règne de Valentinien Ier. A cette occasion, il avait reçu Bissula comme prise de guerre. Il sentit pour elle un amour de plus en plus profond qui l’amena à l’affranchir et à écrire sur elle un poème, De Bissula, qu’il envoya à son ami . « Cette passion d’Ausone pour sa jeune affranchie aurait de quoi surprendre,écrit E.-F. Corpet, car il était âgé déjà, et, quelques années après, il se vantait d’avoir, pendant trente-six ans, pleuré sa femme, et de lui garder encore une respectueuse fidélité (Les parentales,VIII, 16, IX (fr)
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| - Bissula est une Alamane qui dans sa jeunesse fut faite prisonnière de guerre par les Romains en 368 et qui devint propriété du poète romain Ausone (vers 310-394). Alors qu’il était veuf et âgé d’environ 60 ans Ausone avait participé à une campagne contre les Alamans sous le règne de Valentinien Ier. A cette occasion, il avait reçu Bissula comme prise de guerre. Il sentit pour elle un amour de plus en plus profond qui l’amena à l’affranchir et à écrire sur elle un poème, De Bissula, qu’il envoya à son ami . « Cette passion d’Ausone pour sa jeune affranchie aurait de quoi surprendre,écrit E.-F. Corpet, car il était âgé déjà, et, quelques années après, il se vantait d’avoir, pendant trente-six ans, pleuré sa femme, et de lui garder encore une respectueuse fidélité (Les parentales,VIII, 16, IX, 8). Mais Bissula n’était qu’une enfant, qui amusait le poète par ses espiègleries, son babil et sa gentillesse et rien de plus. » : On ne connait que par Ausone une personne de ce nom (i.e. Bissula). Une série de poèmes décrit une jeune enfant suève qui a été faite prisonnière au cours d'une des campagnes de Valentinien Ier (peut-être en 369). Elle a été donnée à Ausone, qui l'a immédiatement libérée et l'a hébergée chez lui comme « alumna ». Nous lisons cependant, avec regret évidemment, dans Two Examples of Intercultural Names in Fourth Century Gaul de Jürgen Zeidler : « Les poèmes qu’il lui a consacrés rappellent les Carmina Priapea, chants du dieu ithyphallique des jardins. Cette Priapea, ainsi qu’une lettre où il la présente à , son ami, nous révèlent des "mystères priapiens" sexuellement explicites que célébraient Ausone et sa très jeune intime. » Après cette campagne, le poète vécut à la cour impériale pendant environ 20 ans, et il y occupa de hautes fonctions. (fr)
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