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| - Le terme national-communisme apparaît dans l'ouvrage de l'historienne française Catherine Durandin, Histoire des Roumains, pour désigner la forme idéologique du régime communiste roumain adoptée sous la gouvernance Ceaușescu à partir de 1975, associant à la vision marxiste-léniniste de l'évolution de la société, une vision nationaliste et isolationniste de l'histoire et des relations internationales, selon laquelle chaque peuple doit retrouver ses racines (y compris très anciennes) pour définir sa « propre voie vers le socialisme » en quasi-autarcie, et en réduisant les influences extérieures (y compris, après 1986, celle de la perestroïka). Par métonymie, l'utilisation du terme s'élargit ensuite pour désigner le « tercérisme » ou « troisième voie », ensemble disparate de mouvements parfois aussi nommés « rouges-bruns », qui affirment refuser à la fois le capitalisme mondialisé et le côté internationaliste du communisme. Si ces mouvements affirment rejeter le racisme traditionnel suprématiste, c'est pour promouvoir des conceptions différentialistes de la société, selon lesquelles la préservation des différentes identités culturelles et ethniques propres à chaque peuple seraient l'« antidote » contre le libéralisme, le mélange des peuples et l'uniformisation des cultures. (fr)
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