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| - La médecine orthomoléculaire se propose de soigner les personnes par l'apport optimal de substances naturellement connues de l'organisme, par opposition à l'utilisation de molécules à effets thérapeutiques créées par l'humain. Elle insiste sur le rôle de la nutrition et des suppléments alimentaires pour une bonne santé et la lutte contre la maladie cependant cette approche thérapeutique est considérée comme pseudo-scientifique, et est généralement rejetée par la communauté médicale, avec une efficacité non prouvée. Le terme « orthomoléculaire », créé en 1968 par Linus Pauling, signifie « molécule correcte » au sens « qui n'est pas étrangère au corps humain, qui est biologiquement correcte ». Les autres molécules (les principes actifs de la plupart des médicaments) sont vues comme biologiquement incorrectes, aussi, leur ressemblance chimique à des substances légitimes leur permet d'interagir avec les molécules du corps, mais comme elles ne sont pas identiques aux molécules qu'elles imitent, elles provoquent des dysfonctionnements (les effets secondaires) et leurs effets recherchés relèvent plus de la tricherie chimique que de la suppression des causes de la maladie. Les différences génétiques peuvent faire en sorte que certaines substances (enzymes, protéines) soient produites en quantités inadéquates par le corps, créant par là des déséquilibres chimiques qui pourront éventuellement être palliés par l'apport supplémentaire d'un des termes du déséquilibre. Les médecins pratiquant la médecine orthomoléculaire échangent leurs résultats dans des revues spécialisées, telles que le (en) et le des revues que la Bibliothèque américaine de médecine refuse d'indexer sur Medline depuis les années 1970[pourquoi ?]. En 1968, Linus Pauling publie dans la revue Science l'article qui donne naissance au mouvement pour une médecine orthomoléculaire : « Orthomolecular Psychiatry. Varying the concentrations of substances normally present in the human body may control mental disease ». Ses conclusions débordent largement le cadre de la psychiatrie et l'injonction d'établir ou de rétablir l'environnement biochimique cérébral optimal : il est question de reconnaître que toutes les adaptations génétiques qui se produisent lors de l'évolution n'ont pas que des effets bénéfiques. Pauling donne l'exemple de la vitamine C. (fr)
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