prop-fr:texte
| - Ce que n'a pu jamais combat, siège, embuscade,
Ce que n'a pu jamais Aragon ni Grenade,
Ni tous vos ennemis, ni tous mes envieux,
Le comte en votre cour l'a fait presque à vos yeux,
Jaloux de votre choix, et fier de l'avantage
Que lui donnait sur moi l'impuissance de l'âge.
Sire, ainsi ces cheveux blanchis sous le hamois,
Ce sang pour vous servir prodigué tant de fois,
Ce bras, jadis l'effroi d'une armée ennemie,
Descendaient au tombeau tous chargés d'infamie,
Si je n'eusse produit un fils digne de moi,
Digne de son pays, et digne de son roi.
Il m'a prêté sa main, il a tué le comte ;
Il m'a rendu l'honneur il a lavé ma honte. (fr)
- Un chat contemporain d'un fort jeune Moineau
Fut logé près de lui dès l'âge du berceau
L'un s'escrimait du bec,
L'autre jouait des pattes (fr)
- Chanterons−nous l'espoir, la tristesse ou la joie ?
Tremperons−nous de sang les bataillons d'acier ?
Suspendrons−nous l'amant sur l'échelle de soie ?
Jetterons−nous au vent l'écume du coursier ?
Dirons−nous quelle main, dans les lampes sans nombre
De la maison céleste, allume nuit et jour
L'huile sainte de vie et d'éternel amour ?
Crierons−nous à Tarquin : " Il est temps, voici l'ombre ! "
Descendrons−nous cueillir la perle au fond des mers ?
Mènerons−nous la chèvre aux ébéniers amers ?
Montrerons−nous le ciel à la Mélancolie ?
Suivrons−nous le chasseur sur les monts escarpés ? (fr)
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