. . . . . . . "Tyrocinium Chymicum"@it . . . . "1610"^^ . . . . "Tyrocinium chymicum"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Tyrocinium chymicum"@fr . . . . . . . . . . . . . . "4884607"^^ . . . . . . . . . . . "Tyrocinium chymicum est constitu\u00E9 d'une s\u00E9rie de cours de chimie publi\u00E9e en latin par Jean B\u00E9guin en 1610. En ce d\u00E9but du XVIIe si\u00E8cle, l'apothicaire Jean B\u00E9guin, prot\u00E9g\u00E9 du roi Henri IV, donna les premiers cours de ce qu'il appela \u00AB chimie \u00BB mais \u00E9tait en fait, un \u00E9tat interm\u00E9diaire entre l'alchimie et ce qui allait devenir la science chimique. Sous l'impulsion donn\u00E9e par le m\u00E9decin germanophone Paracelse, la partie de l'alchimie non orient\u00E9e vers la recherche de la pierre philosophale \u00E9tait en train de se transformer en science chimique autonome. \u00C0 cette \u00E9poque, les termes d'alchimie et de chimie \u00E9taient interchangeables, aussi Didier Kahn a propos\u00E9 de d\u00E9signer la doctrine de cet entre-deux par le terme d'\u00AB (al)chimie \u00BB."@fr . . . . "179420564"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . "Tyrocinium chymicum"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . "27400"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "\u00C9dition de 1650 du Tyrocinium Chymicum"@fr . . . "Tyrocinium chymicum est constitu\u00E9 d'une s\u00E9rie de cours de chimie publi\u00E9e en latin par Jean B\u00E9guin en 1610. En ce d\u00E9but du XVIIe si\u00E8cle, l'apothicaire Jean B\u00E9guin, prot\u00E9g\u00E9 du roi Henri IV, donna les premiers cours de ce qu'il appela \u00AB chimie \u00BB mais \u00E9tait en fait, un \u00E9tat interm\u00E9diaire entre l'alchimie et ce qui allait devenir la science chimique. Sous l'impulsion donn\u00E9e par le m\u00E9decin germanophone Paracelse, la partie de l'alchimie non orient\u00E9e vers la recherche de la pierre philosophale \u00E9tait en train de se transformer en science chimique autonome. \u00C0 cette \u00E9poque, les termes d'alchimie et de chimie \u00E9taient interchangeables, aussi Didier Kahn a propos\u00E9 de d\u00E9signer la doctrine de cet entre-deux par le terme d'\u00AB (al)chimie \u00BB. Les cours de B\u00E9guin furent fr\u00E9quent\u00E9s par la noblesse de robe et d'\u00E9p\u00E9e et m\u00EAme par des m\u00E9decins, tous attir\u00E9s par la nouveaut\u00E9 de l'entreprise. Il y eut en 1610 une \u00E9dition pirate. Jean B\u00E9guin d\u00E9cida d'y rem\u00E9dier en publiant une version correcte de ses cours sous le titre de Tyrocinium chymicium \u00E0 savoir \u00AB L'apprentissage de la chimie \u00BB. En 1615, parait une traduction en fran\u00E7ais sous le titre de Les Elemens de chymie. Cet ouvrage connut d'innombrables r\u00E9\u00E9ditions, une cinquantaine d'\u00E9ditions en tout, en latin et en fran\u00E7ais entre 1610 et 1690, avec d'importantes augmentations qui ne sont pas toutes de la main de B\u00E9guin. Son \u0153uvre continua \u00E0 se d\u00E9velopper apr\u00E8s sa mort (en 1620), passant de 70 pages pour la premi\u00E8re \u00E9dition latine \u00E0 290 pages pour la premi\u00E8re \u00E9dition fran\u00E7aise et \u00E0 plus de 500 pages pour la derni\u00E8res, par ajout de nouvelles recettes. Il est \u00E9crit dans une langue claire, sans aucune obscurit\u00E9, ce qui \u00E9tait rare \u00E0 l'\u00E9poque pour les ouvrages d'(al)chimie. Il marqua l'essor d'un genre litt\u00E9raire nouveau, dit \u00AB des cours de chimie \u00BB. Il sera suivi en France, par les cours de W. Davidson en 1635, d'\u00C9tienne de Clave en 1646, Arnaud en 1656, de Barlet en 1657, de Nicaise Le Febvre en 1660, Christophe Glaser en 1663, Jacques Thibaut le Lorrain en 1667, Malbec de Tressel en 1671, jusqu'au c\u00E9l\u00E8bre Cours de chymie de Nicolas Lemery publi\u00E9 en 1675. Malgr\u00E9 ces nouveaux ouvrages, celui de B\u00E9guin demeura le guide classique du praticien."@fr .