. . . . . "\u58F0\u660E"@fr . "Sh\u014Dmy\u014D"@es . . . . . "\u58F0\u660E"@ja . . . . . . . . "Le sh\u014Dmy\u014D (\u58F0\u660E) (du chinois : \u58F0\u660E ; pinyin : sh\u0113ngm\u00EDng ; litt. \u00AB voix claire \u00BB, signifiant \u00AB d\u00E9claration \u00BB, ou \u00AB proclamation \u00BB) est un style de chants et r\u00E9citations liturgiques bouddhiques, \u00E0 l'unisson ou en canon. \u00C0 l'origine, le terme sh\u014Dmy\u014D (litt. \u00AB voix claire \u00BB) renvoie \u00E0 l'une des disciplines que devaient ma\u00EEtriser les brahmanes, regroupant prononciation, rimes, acception des mots et grammaire sanskrite. Le bouddhisme emprunte vraisemblablement la technique vocale brahmanique pour chanter les textes religieux bouddhiques. La musique liturgique bouddhique se d\u00E9veloppe en Chine au IIIe si\u00E8cle apr. J.-C. Le bouddhisme chinois conna\u00EEt son apog\u00E9e \u00E0 l'\u00E9poque Tang avant de d\u00E9cliner, puis de p\u00E9ricliter (r\u00E9prim\u00E9 en 845 par l'empereur Tang Wuzong, adepte du tao\u00EFsme). Introduit au Japon vers le VIe si\u00E8cle, le sh\u014Dmy\u014D se d\u00E9veloppe gr\u00E2ce \u00E0 des missions en Chine, qui s'interrompent d\u00E9finitivement en 894 : le sh\u014Dmy\u014D japonais se d\u00E9tache alors du mod\u00E8le chinois et conna\u00EEt une \u00E9volution propre. Une de ses caract\u00E9ristiques est l'usage de textes en trois langues (sanskrit, chinois, japonais). En 720, le pr\u00EAtre est charg\u00E9 d'unifier et de r\u00E9organiser le sh\u014Dmy\u014D japonais. D'autres documents relatent la c\u00E9r\u00E9monie d'inauguration du Grand Bouddha de Nara en 752, comportant des chants bouddhiques (en particulier sange), du gagaku et du bugaku. L'ordre du culte bouddhique semble fix\u00E9, sous sa forme actuelle, d\u00E8s le VIIIe si\u00E8cle. Le culte bouddhique des Tang fut introduit par deux nouvelles \u00E9coles : l'\u00E9cole Tendai de Saich\u014D et Ennin (qui est en fait le v\u00E9ritable fondateur du sh\u014Dmy\u014D de Tendai) au mont Hiei, et l'\u00E9cole Shingon de K\u016Bkai au mont K\u014Dya. \u00C0 partir du Xe si\u00E8cle, le sh\u014Dmy\u014D \u00E9volue diff\u00E9remment selon les \u00E9coles. Pendant deux si\u00E8cles, les temples s'opposent dans des querelles pour le pouvoir, tandis que les \u00E9coles de sh\u014Dmy\u014D se multiplient. Cette d\u00E9gradation fait na\u00EEtre de nouveaux \u00E9lans visant \u00E0 purifier la doctrine et simplifier le rituel : l'\u00E9cole J\u014Ddo (amidisme) cr\u00E9\u00E9e par H\u014Dnen, l'\u00E9cole Rinzai (zen) d'Eisai, l'\u00E9cole S\u014Dt\u014D fond\u00E9e par D\u014Dgen, et l'\u00E9cole de Nichiren. Le sh\u014Dmy\u014D conna\u00EEt une p\u00E9riode de stagnation au XIVe si\u00E8cle, avec l'arriv\u00E9e d'un pouvoir militaire, avant d'entrer dans une phase de conservation. \u00C0 la restauration Meiji, on commence \u00E0 composer des hymnes et des chants didactiques sous l'influence occidentale."@fr . . . . "Le sh\u014Dmy\u014D (\u58F0\u660E) (du chinois : \u58F0\u660E ; pinyin : sh\u0113ngm\u00EDng ; litt. \u00AB voix claire \u00BB, signifiant \u00AB d\u00E9claration \u00BB, ou \u00AB proclamation \u00BB) est un style de chants et r\u00E9citations liturgiques bouddhiques, \u00E0 l'unisson ou en canon. \u00C0 l'origine, le terme sh\u014Dmy\u014D (litt. \u00AB voix claire \u00BB) renvoie \u00E0 l'une des disciplines que devaient ma\u00EEtriser les brahmanes, regroupant prononciation, rimes, acception des mots et grammaire sanskrite. Le bouddhisme emprunte vraisemblablement la technique vocale brahmanique pour chanter les textes religieux bouddhiques."@fr . . . "voix claire"@fr . . . . . . "187085434"^^ . . . . . . . . . . . . . . "sh\u0113ngm\u00EDng"@fr . . . . . "Sh\u014Dmy\u014D"@fr . . . . . . . . . "3679"^^ . . . "Sh\u014Dmy\u014D"@fr . "2019-08-27"^^ . . "Sh\u014Dmy\u014D"@it . . . . . . . . . . . . . . "1638641"^^ . "japonline.free.fr"@fr . . . . . . .