. . "Medicina Plinii"@fr . . "Medicina Plinii (en latin La m\u00E9decine de Pline) ou Breviarium Plinii (L'abr\u00E9g\u00E9 de Pline) sont les noms usuels d'une compilation m\u00E9dicale latine de l'Antiquit\u00E9 tardive, organis\u00E9e en trois livres, donnant 1 153 recettes de m\u00E9dicaments ou descriptions de traitements tir\u00E9es dans leur grande majorit\u00E9 de l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien (dans les livres XX \u00E0 XXXII). Les manuscrits l'attribuent \u00E0 un \u00AB Plinius Secundus Junior \u00BB qui n'est s\u00FBrement pas Pline le Jeune. Elle est cit\u00E9e par Marcellus Empiricus (d\u00E9but du Ve si\u00E8cle), qui lui emprunte environ 400 recettes, et donc date au plus tard du IVe si\u00E8cle. Dans la pr\u00E9face, l'auteur se pr\u00E9sente comme un homme qui n'est pas un m\u00E9decin de profession mais qui voyage beaucoup et doit se garder des charlatans trop nombreux dont on peut \u00EAtre victime dans cette situation (\u00AB Frequenter mihi in peregrinationibus accidit ut propter meam aut propter meorum infirmitatem varias fraudes medicorum experiscerer \u00BB) ; il a donc voulu rassembler \u00AB de partout \u00BB des rem\u00E8des pour faire face \u00E0 tous les syndromes possibles (\u00AB Quapropter necessarium mihi visum est ut undique valetudinis auxilia contraherem et velut breviario colligerem \u00BB) ; en fait, il a essentiellement puis\u00E9 dans l'Histoire naturelle de Pline. Ensuite, dans les livres I et II, les rem\u00E8des propos\u00E9s sont organis\u00E9s, selon l'usage, dans l'ordre des parties du corps affect\u00E9es, \u00AB a capite ad calcem \u00BB (\u00AB de la t\u00EAte aux pieds \u00BB), c'est-\u00E0-dire des maux de t\u00EAte aux cors de pied. Le livre III est consacr\u00E9 \u00E0 ce qui affecte l'ensemble du corps (fi\u00E8vres, maladies de peau, empoisonnements) ou n'importe quelle partie (morsures d'animaux). Les recettes sont en g\u00E9n\u00E9ral simples et peu pr\u00E9cises (sans indication des quantit\u00E9s des ingr\u00E9dients). Certaines (pr\u00E8s du quart) rel\u00E8vent clairement de la magie. Cette pharmacop\u00E9e a \u00E9t\u00E9 tr\u00E8s r\u00E9pandue au Moyen \u00C2ge. On peut diviser les manuscrits qui nous la transmettent en deux familles, l'une donnant la compilation originale, l'autre, appel\u00E9e aussi Physica Plinii, correspondant \u00E0 des remaniements ou des \u00E9largissements. La Physica Plinii Bambergensis (de manuscrits de Bamberg), qui date du Haut Moyen \u00C2ge, offre la particularit\u00E9 de ne plus comporter la division en trois livres. La Physica Plinii Sangallensis (du manuscrit n\u00B0 751 de l'abbaye de Saint-Gall) date du VIe ou du VIIe si\u00E8cle et se caract\u00E9rise par l'interpolation d'un grand nombre de formules incantatoires. La Physica Plinii Eporediensis (c'est-\u00E0-dire d'Ivr\u00E9e), qui date du XIe si\u00E8cle, est fragmentaire. La Physica Plinii Florentino-Pragensis, qui date du XIIIe ou du XIVe si\u00E8cle, est une compilation plus vaste en cinq livres, annexant les Medicin\u00E6 ex oleribus et pomis de Quintus Gargilius Martialis et le Liber di\u00E6tarum diversorum medicorum (tir\u00E9 essentiellement d'une traduction latine d'Alexandre de Tralles). Sous le titre de Medicina Plinii, Tommaso Pighinucci fit imprimer en fait, comme edition princeps, la Physica Plinii Florentino-Pragensis (Rome, chez \u00C9tienne Guillery, 1509, in-fol.). Dans son volume De re medica, Alban Thorer reprend le texte de Pighinucci en le retouchant d'apr\u00E8s un manuscrit de la Medicina Plinii (B\u00E2le, Andreas Cratander, 1528, in-fol., fol. 12r-81v). C'est cette derni\u00E8re \u00E9dition qui est r\u00E9imprim\u00E9e dans les Medici antiqui omnes (Venise, Aldes, 1547, in-fol., fol. 164r-201v). Au XVIe si\u00E8cle \u00E9galement, on commen\u00E7a \u00E0 appeler l'auteur de la compilation Plinius Valerianus (\u00AB Pline Val\u00E9rien \u00BB), nom de m\u00E9decin rep\u00E9r\u00E9 par Paul Jove sur une inscription de C\u00F4me (la ville natale de Pline l'Ancien et de Pline le Jeune) : voir De romanis piscibus, Rome, 1524, \u00A7 35. Hypoth\u00E8se totalement gratuite et non pertinente, mais ce nom d'auteur est rest\u00E9 longtemps dans l'usage."@fr . . "Medicina Plinii (en latin La m\u00E9decine de Pline) ou Breviarium Plinii (L'abr\u00E9g\u00E9 de Pline) sont les noms usuels d'une compilation m\u00E9dicale latine de l'Antiquit\u00E9 tardive, organis\u00E9e en trois livres, donnant 1 153 recettes de m\u00E9dicaments ou descriptions de traitements tir\u00E9es dans leur grande majorit\u00E9 de l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien (dans les livres XX \u00E0 XXXII). Les manuscrits l'attribuent \u00E0 un \u00AB Plinius Secundus Junior \u00BB qui n'est s\u00FBrement pas Pline le Jeune. Elle est cit\u00E9e par Marcellus Empiricus (d\u00E9but du Ve si\u00E8cle), qui lui emprunte environ 400 recettes, et donc date au plus tard du IVe si\u00E8cle."@fr . . . . . "Medicina Plinii"@de . . . . . . . . "7349648"^^ . . . . . . . . . . . . "190792760"^^ . . . . . . . . . "4613"^^ . . . . . . "Medicina Plinii"@pt . . . . .