. . . . . . . . . . "Elles restent avant tout une \u0153uvre liturgique destin\u00E9e aux v\u00EApres de l'Avent. Ces antiennes \u00AB \u00D4 \u00BB se trouvent d\u00E9j\u00E0 dans le r\u00E9pertoire du chant vieux-romain, puis celui du chant gr\u00E9gorien, c'est-\u00E0-dire chant monodique au Moyen \u00C2ge.Puis, \u00E0 la Renaissance, la pratique de la musique polyphonique donna naissance \u00E0 plusieurs chefs-d'\u0153uvre, tel celui de Josquin des Pres. Pareillement, dans la liturgie, on les chantait parfois en faux-bourdon, par exemple \u00E0 la cath\u00E9drale Notre-Dame de Paris, en faveur de la gravit\u00E9 de la c\u00E9l\u00E9bration. Cette fa\u00E7on fut cependant perdue, en raison de sa difficult\u00E9 musicale, notamment celle du mode. Les antiennes furent \u00E9galement compos\u00E9es en tant que motet, \u00E0 savoir, accompagn\u00E9es des instruments. Ainsi, Marc-Antoine Charpentier prit la tradition en cette mani\u00E8re. Au X"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "James McVinnie"@fr . "178819727"^^ . . . . . . . . . . . . . "13533"^^ . . . . . . . . . . . . "Elles restent avant tout une \u0153uvre liturgique destin\u00E9e aux v\u00EApres de l'Avent. Ces antiennes \u00AB \u00D4 \u00BB se trouvent d\u00E9j\u00E0 dans le r\u00E9pertoire du chant vieux-romain, puis celui du chant gr\u00E9gorien, c'est-\u00E0-dire chant monodique au Moyen \u00C2ge.Puis, \u00E0 la Renaissance, la pratique de la musique polyphonique donna naissance \u00E0 plusieurs chefs-d'\u0153uvre, tel celui de Josquin des Pres. Pareillement, dans la liturgie, on les chantait parfois en faux-bourdon, par exemple \u00E0 la cath\u00E9drale Notre-Dame de Paris, en faveur de la gravit\u00E9 de la c\u00E9l\u00E9bration. Cette fa\u00E7on fut cependant perdue, en raison de sa difficult\u00E9 musicale, notamment celle du mode. Les antiennes furent \u00E9galement compos\u00E9es en tant que motet, \u00E0 savoir, accompagn\u00E9es des instruments. Ainsi, Marc-Antoine Charpentier prit la tradition en cette mani\u00E8re. Au XVIe si\u00E8cle, on les accompagnait traditionnellement dans toutes les paroisses du Royaume, \u00E0 l'orgue, ainsi que le Magnificat, in musicalibus sive organis.Mais jusqu'au XIXe si\u00E8cle, c'\u00E9taient principalement des pr\u00EAtres qui enrichissaient le r\u00E9pertoire de ces antiennes. Curieusement, les musiciens italiens, espagnols et allemands n'engageaient gu\u00E8re de composition de ces textes sacr\u00E9s, en d\u00E9pit d'un grand nombre de chefs-d'\u0153uvre du Magnificat. Par exemple, Giovanni Gabrieli, compositeur et notamment sp\u00E9cialiste de l'antienne \u00E0 l'\u00E9poque de la Renaissance, n'\u00E9crivit qu'\u00AB O magnum mysterium \u00BB et \u00AB O Domine, Jesu Christe \u00BB, mais aucune grande antienne \" \u00D4 \". Il semble que f\u00FBt obligatoire l'usage du chant gr\u00E9gorien ou du plain-chant pendant l'Avent. Ce serait la raison pour laquelle la composition restait modeste, \u00E0 l'exception de certains musiciens professionnels. Au contraire, de nos jours, plusieurs compositeurs contemporains s'int\u00E9ressent de ces mat\u00E9riaux desquels la composition se continue. \u00C0 la suite du concile Vatican II, il existe m\u00EAme la version folk. Avec la guitare acoustique, les moines b\u00E9n\u00E9dictins du prieur\u00E9 de Weston chantent leurs 7 \" O \" Antiphons."@fr . . . . "en"@fr . . . . . . . . . . . . . . "9630183"^^ . . . . . . . . . . "Liste d'\u0153uvres musicales ayant pour th\u00E8me les Antiennes \u00D4 de l'Avent"@fr . . . . . . . . . . . .