. . . . . . . . . . . . . "Le B\u00E9n\u00E9dicit\u00E9 est un tableau c\u00E9l\u00E8bre de Chardin conserv\u00E9 au mus\u00E9e de l'Ermitage de Saint-P\u00E9tersbourg. C'est la seule variante de ce th\u00E8me compos\u00E9 par l'artiste qui soit sign\u00E9e (en bas \u00E0 gauche) et dat\u00E9e (1744) de sa main. Le Louvre en poss\u00E8de une du m\u00EAme th\u00E8me qui fut expos\u00E9e au Salon de 1740, ainsi que le Nationalmuseum de Stockholm. Une variante avec un petit gar\u00E7on debout ajout\u00E9 sur la gauche est conserv\u00E9e au Mus\u00E9e Boijmans Van Beuningen de Rotterdam. Ce tableau plein de qui\u00E9tude repr\u00E9sente une jeune m\u00E8re de famille debout de profil d'un int\u00E9rieur petit bourgeois avec sa petite fille assise \u00E0 table r\u00E9citant le b\u00E9n\u00E9dicit\u00E9 avant le d\u00E9jeuner et un petit gar\u00E7on assis devant sa m\u00E8re les mains jointes. La jeune femme est v\u00EAtue d'une robe noire avec un caraco brun et un tablier bleu. L'alliance du brun et du bleu est un mariage pris\u00E9 de l'artiste avec des touches de blanc que l'on retrouve dans de nombreuses \u0153uvres, et ici gr\u00E2ce aux bonnets de deux personnages et aux linges blancs qui \u00E9clairent la sc\u00E8ne. L'artiste ponctue le tableau d'accessoires rappelant ceux des natures mortes, comme des ustensiles de cuisine et le petit tambour suspendu \u00E0 la chaise de l'enfant \u00E0 gauche. Par rapport \u00E0 la version du Louvre, Chardin a ajout\u00E9 un r\u00E9cipient de m\u00E9tal noir au premier plan et la cruche sur le buffet a \u00E9t\u00E9 \u00F4t\u00E9e. Pr\u00E9sent\u00E9 \u00E0 Louis XV \u00E0 Versailles en 1740 par Philibert Orry, surintendant des B\u00E2timents du Roi et contr\u00F4leur g\u00E9n\u00E9ral des Finances, Chardin offre deux tableaux au souverain. On peut lire \u00E0 cette occasion dans le Mercure de France : \u00AB Le dimanche 27 novembre 1740, M. Chardin de l'Acad\u00E9mie royale de peinture et sculpture, fut pr\u00E9sent\u00E9 au roi par M. le contr\u00F4leur g\u00E9n\u00E9ral avec deux tableaux que Sa Majest\u00E9 re\u00E7ut tr\u00E8s favorablement ; ces deux morceaux sont d\u00E9j\u00E0 connus, ayant \u00E9t\u00E9 expos\u00E9s au Salon du Louvre au mois d'ao\u00FBt dernier. Nous en avons parl\u00E9 dans le Mercure d'octobre, sous le titre : la M\u00E8re laborieuse et le B\u00E9n\u00E9dicit\u00E9. \u00BB Ce fut la seule rencontre de Chardin avec Louis XV. Ce tableau est entr\u00E9 \u00E0 l'Ermitage entre 1763 et 1774, sous le r\u00E8gne de Catherine II."@fr . . . "Le B\u00E9n\u00E9dicit\u00E9 est un tableau c\u00E9l\u00E8bre de Chardin conserv\u00E9 au mus\u00E9e de l'Ermitage de Saint-P\u00E9tersbourg. C'est la seule variante de ce th\u00E8me compos\u00E9 par l'artiste qui soit sign\u00E9e (en bas \u00E0 gauche) et dat\u00E9e (1744) de sa main. Le Louvre en poss\u00E8de une du m\u00EAme th\u00E8me qui fut expos\u00E9e au Salon de 1740, ainsi que le Nationalmuseum de Stockholm. Une variante avec un petit gar\u00E7on debout ajout\u00E9 sur la gauche est conserv\u00E9e au Mus\u00E9e Boijmans Van Beuningen de Rotterdam. Ce tableau est entr\u00E9 \u00E0 l'Ermitage entre 1763 et 1774, sous le r\u00E8gne de Catherine II."@fr . . "Le B\u00E9n\u00E9dicit\u00E9"@fr . . . . . . . . . . . . . . . "Saying Grace (Chardin)"@en . . . . "3990"^^ . . . . . . . . . . . . . . . "189650493"^^ . . . . . . "7569822"^^ . . . . . . . .