. . "L'Enseignement du m\u00E9pris : v\u00E9rit\u00E9 historique et mythes th\u00E9ologiques est un ouvrage de Jules Isaac \u00E9dit\u00E9 en 1962, un an avant la mort de son auteur, aux \u00E9ditions Fasquelle, et r\u00E9\u00E9dit\u00E9 chez Grasset en 2004. Dans cet ouvrage, son auteur y traite des \u00AB pr\u00E9jug\u00E9s antijuifs, les sentiments de m\u00E9fiance, de m\u00E9pris, d'hostilit\u00E9 et de haine \u00E0 l'\u00E9gard des Juifs, qu'ils soient de religion isra\u00E9lite ou simplement de famille juive \u00BB."@fr . "Fasquelle, puisGrasset" . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "L'Enseignement du m\u00E9pris : v\u00E9rit\u00E9 historique et mythes th\u00E9ologiques est un ouvrage de Jules Isaac \u00E9dit\u00E9 en 1962, un an avant la mort de son auteur, aux \u00E9ditions Fasquelle, et r\u00E9\u00E9dit\u00E9 chez Grasset en 2004. Il est compos\u00E9 de deux parties et plusieurs annexes. Le texte principal, \u00E9ponyme, est suivi du texte d'une conf\u00E9rence que Jules Isaac a prononc\u00E9e le mardi 15 d\u00E9cembre 1959 \u00E0 la Sorbonne ; originellement intitul\u00E9e \u00AB Du redressement n\u00E9cessaire de l'enseignement chr\u00E9tien concernant Isra\u00EBl \u00BB, elle est \u00E9dit\u00E9e aux \u00E9ditions Fasquelle en 1960 sous le titre de \u00AB L'antis\u00E9mitisme a-t-il des racines chr\u00E9tiennes ? \u00BB. Dans cet ouvrage, son auteur y traite des \u00AB pr\u00E9jug\u00E9s antijuifs, les sentiments de m\u00E9fiance, de m\u00E9pris, d'hostilit\u00E9 et de haine \u00E0 l'\u00E9gard des Juifs, qu'ils soient de religion isra\u00E9lite ou simplement de famille juive \u00BB. Les d\u00E9veloppements que Jules Isaac effectue dans ce texte sont repris r\u00E9guli\u00E8rement par plusieurs historiens et l'expression \u00AB enseignement du m\u00E9pris \u00BB est entr\u00E9e dans le langage historique pour y traiter des si\u00E8cles d'enseignement chr\u00E9tien vis-\u00E0-vis des Juifs. Michel Winock \u00E9crit dans La France et les Juifs : \u00AB Dans le r\u00E9sum\u00E9 de l'histoire sainte du cat\u00E9chisme mod\u00E8le du dioc\u00E8se de Paris, on peut lire : \u00AB J\u00E9rusalem p\u00E9rit sans ressource, le temple fut consomm\u00E9 par le feu, les Juifs p\u00E9rirent par le glaive. Alors ils ressentirent les effets du cri qu'ils avaient fait contre le Sauveur : Son sang soit sur nous et sur nos enfants. La vengeance de Dieu les poursuit, et partout ils sont captifs et vagabonds. \u00BB. En contradiction avec le Cat\u00E9chisme du concile de Trente (1566), pour lequel ce n'\u00E9taient pas les Juifs qui \u00E9taient coupables de la mort du Christ, mais les hommes \u00AB depuis le commencement du monde jusqu'\u00E0 ce jour \u00BB, nombre de cat\u00E9chismes et d'ouvrages paracat\u00E9chitiques colporteront la fable du \u00AB peuple d\u00E9icide \u00BB jusqu'au c\u0153ur du XXe si\u00E8cle. L'\u00AB enseignement du m\u00E9pris \u00BB, qui remontait aux p\u00E8res de l'\u00C9glise, selon Jules Isaac, \u00E9tait donn\u00E9 aux enfants par le cat\u00E9chisme. \u00BB. L\u00E9on Poliakov, dans son Histoire de l'antis\u00E9mitisme, \u00E9crivait en 1993 : \u00AB En son temps, l'historien fran\u00E7ais Jules Isaac, dont toute la famille avait \u00E9t\u00E9 gaz\u00E9e \u00E0 Auschwitz, mettait l'accent dans ses travaux sur le funeste legs chr\u00E9tien, et celui-ci a fortement contribu\u00E9 \u00E0 la spectaculaire r\u00E9vision de l'enseignement, en premier lieu celui de l'\u00C9glise catholique \u00BB L'enseignement du m\u00E9pris se concentre effectivement sur les origines chr\u00E9tiennes de l'antis\u00E9mitisme : \u00AB L'\u00C9glise, \u00E9crit encore Poliakov, comme le montrait \u00E0 l'\u00E9poque les travaux de l'historien Jules Isaac (J\u00E9sus et Isra\u00EBl, 1948), avait d\u00E9velopp\u00E9 depuis des si\u00E8cles \u00AB un enseignement du m\u00E9pris \u00BB qui n'\u00E9tait plus tol\u00E9rable. \u00BB Ren\u00E9e Neher-Bernheim, dans son Histoire juive de la R\u00E9volution \u00E0 l'\u00C9tat d'Isra\u00EBl, \u00E9crit : \u00AB \u00C0 Aix-en-Provence, Jules Isaac, retrouvant une nouvelle vigueur, malgr\u00E9 la mort \u00E0 Auschwitz de sa femme et de sa fille, oriente ses travaux dans une direction enti\u00E8rement diff\u00E9rente de celle d'avant-guerre : devenu pionnier de l'amiti\u00E9 jud\u00E9o-chr\u00E9tienne au sens le plus noble, il en appelle \u00E0 la conscience des chr\u00E9tiens au lendemain d'un massacre qui n'a pu \u00EAtre perp\u00E9tr\u00E9 en pays chr\u00E9tiens qu'en raison d'un s\u00E9culaire \u00AB enseignement du m\u00E9pris \u00BB, selon la formule qu'il a forg\u00E9e. \u00BB Il rencontra Jean XXIII qui inspira le texte Nostra \u00C6tate\u00AB et dont la d\u00E9claration sur les Juifs mettait fin \u00E0 un enseignement s\u00E9culaire du \u00AB m\u00E9pris \u00BB. \u00BB"@fr . . . . "978-2246171829" . . . . . . . . . . . . . . . . . . "L'Enseignement du m\u00E9pris"@fr . . "Essai"@fr . . . . . . . . . . . . . . "41089"^^ . . . . . . . . . . . . . . . "Fasquelle, puis Grasset"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . "L'Enseignement du m\u00E9pris"@fr . . . . . . . "978"^^ . . . . . "L'Enseignement du m\u00E9pris"@fr . . "1962"^^ . . . . "2013026"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . "187188017"^^ . . . . . .