. . . . "4072"^^ . . . . "Le p\u00E8re Jacques Vani\u00E8re (1664-1739) fut un j\u00E9suite, po\u00E8te et latiniste fran\u00E7ais. N\u00E9 \u00E0 Causses, pr\u00E8s de B\u00E9ziers, dans une famille noble, il fit ses \u00E9tudes \u00E0 B\u00E9ziers, au coll\u00E8ge des J\u00E9suites. Apr\u00E8s la rh\u00E9torique, il entra en 1680 dans la Compagnie de J\u00E9sus o\u00F9 il fit ses deux ann\u00E9es de noviciat, avant de faire sa philosophie au coll\u00E8ge de Tours. C'est l\u00E0 qu'il r\u00E9v\u00E9la son talent pour la po\u00E9sie latine en publiant le po\u00E8me des \u00C9tangs (\"Stagna\") apr\u00E8s avoir \u00E9t\u00E9 incit\u00E9 \u00E0 s'engager dans cette voie par le p\u00E8re Joseph Joubert (1640-1719), qui publiera un \"Dictionnaire fran\u00E7ais et latin\" en 1709."@fr . . "1730"^^ . . . . . "Nova editio auctior et emendatior"@fr . . . . . . . . . . . . . "Le p\u00E8re Jacques Vani\u00E8re (1664-1739) fut un j\u00E9suite, po\u00E8te et latiniste fran\u00E7ais. N\u00E9 \u00E0 Causses, pr\u00E8s de B\u00E9ziers, dans une famille noble, il fit ses \u00E9tudes \u00E0 B\u00E9ziers, au coll\u00E8ge des J\u00E9suites. Apr\u00E8s la rh\u00E9torique, il entra en 1680 dans la Compagnie de J\u00E9sus o\u00F9 il fit ses deux ann\u00E9es de noviciat, avant de faire sa philosophie au coll\u00E8ge de Tours. C'est l\u00E0 qu'il r\u00E9v\u00E9la son talent pour la po\u00E9sie latine en publiant le po\u00E8me des \u00C9tangs (\"Stagna\") apr\u00E8s avoir \u00E9t\u00E9 incit\u00E9 \u00E0 s'engager dans cette voie par le p\u00E8re Joseph Joubert (1640-1719), qui publiera un \"Dictionnaire fran\u00E7ais et latin\" en 1709. Jacques Vani\u00E8re enseigna ensuite les humanit\u00E9s et la rh\u00E9torique \u00E0 Toulouse, puis \u00E0 Montpellier. Rappel\u00E9 \u00E0 Toulouse par ses sup\u00E9rieurs, il fut mis \u00E0 la t\u00EAte de la maison des pensionnaires. Apr\u00E8s avoir rempli ces fonctions pendant dix ans, on lui accorda la place d'\u00E9crivain dans le coll\u00E8ge de Toulouse, ce qui lui permit de consacrer tous ses loisirs \u00E0 la po\u00E9sie. En 1706, il publia la premi\u00E8re version de son \"Praedium rusticum\", que les critiques compar\u00E8rent aux \"G\u00E9orgiques\" de Virgile, ce qui lui valut le surnom de \u00AB Virgile fran\u00E7ais \u00BB. Nomm\u00E9 ensuite recteur du coll\u00E8ge d'Auch, il n'y resta que trois ans, et revint \u00E0 Toulouse, avant d'\u00EAtre envoy\u00E9 \u00E0 Paris en 1730 pour y plaider devant le Conseil d'\u00C9tat la l\u00E9galit\u00E9 du legs accord\u00E9 aux J\u00E9suites de la biblioth\u00E8que de l'archev\u00EAque de Narbonne, Charles Le Goux de La Berch\u00E8re ; donation qui \u00E9tait attaqu\u00E9e par les h\u00E9ritiers du pr\u00E9lat. Jacques Vani\u00E8re perdit le proc\u00E8s, mais il fut re\u00E7u avec les plus grands honneurs dans la capitale. Tous les gens de lettres voulurent le voir et le conna\u00EEtre. Il regagna ensuite Toulouse, o\u00F9 il obtint une pension qui lui permit de se consacrer \u00E0 la r\u00E9daction d'un \"Dictionnaire fran\u00E7ais-latin\" auquel il travaillait depuis deux d\u00E9cennies. Mais cet ouvrage ne sera jamais \u00E9dit\u00E9."@fr . . . . . "Toulouse"@fr . . . "188814670"^^ . . . . . . . "Nova editio, aucta eclogae R.P. Badon"@fr . . . . . . . . . "Petrus Justice"@fr . . . . . . . . "\u0412\u0430\u043D\u044C\u0435\u0440, \u0416\u0430\u043A"@ru . . . . . "Jacques Vani\u00E8re"@pt . . . . . . . . . . . "Jacques Vani\u00E8re"@fr . . . . . . . "Pierre Robert"@fr . . . . . "Jacobi Vanierii \u00E8 Societate Jesu, Praedium rusticum"@fr . . . . . "3581382"^^ . . . . "Jacobi Vanerii e societate Jesu Praedium rusticum"@fr . . "Amsterdam"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . "1749"^^ .