. . . . . . "3698"^^ . . . . . . . . . . . "Les \u00AB Indiens des Sambres \u00BB, \u00E9taient le nom donn\u00E9 par les fran\u00E7ais, \u00E0 la fin du XVIIe si\u00E8cle, aux indiens Kunas au Sud-Est de l'isthme de Panama, pr\u00E8s de l'archipel de San Blas. D\u00E8s les ann\u00E9es 1680, plusieurs centaines de flibustiers descendaient le rio Chuchunaque avec l'aide de ces indiens Kunas, pour aller piller le Pacifique, dans les exp\u00E9ditions des Mers du Sud, \u00E9pisode racont\u00E9 dans les livres autobiographiqes de William Dampier et Lionel Wafer, qui a v\u00E9cu plusieurs ann\u00E9es au milieu de ces indiens."@fr . . . . . "4663072"^^ . . . . . . "186134137"^^ . . . . . "Indiens des Sambres"@fr . . . . . . . "Les \u00AB Indiens des Sambres \u00BB, \u00E9taient le nom donn\u00E9 par les fran\u00E7ais, \u00E0 la fin du XVIIe si\u00E8cle, aux indiens Kunas au Sud-Est de l'isthme de Panama, pr\u00E8s de l'archipel de San Blas. D\u00E8s les ann\u00E9es 1680, plusieurs centaines de flibustiers descendaient le rio Chuchunaque avec l'aide de ces indiens Kunas, pour aller piller le Pacifique, dans les exp\u00E9ditions des Mers du Sud, \u00E9pisode racont\u00E9 dans les livres autobiographiqes de William Dampier et Lionel Wafer, qui a v\u00E9cu plusieurs ann\u00E9es au milieu de ces indiens. Wafer \u00E9value \u00E0 environ 800 le nombre de fran\u00E7ais vivant dans les \u00EEles San Blas, avec les indiens, dont ils \u00E9pousent les femmes, donnant naissance \u00E0 de nombreux m\u00E9tis. Ces r\u00E9cits sont lus en Angleterre et en \u00C9cosse, o\u00F9 \u00E0 partir de 1695, s'organise le projet Dari\u00E9n, consistant \u00E0 implanter un peu au sud de la colonie fran\u00E7aise du Dari\u00E9n, une colonie \u00E9cossaise sp\u00E9cialis\u00E9e dans le commerce entre les deux oc\u00E9ans. Son promoteur, William Paterson, gouverneur de la Banque d'Angleterre, a lu les r\u00E9cits de corsaires, compte sur l'aide des indiens Kunas et vient voir la colonie fran\u00E7aise pour se pr\u00E9senter et s'informer. Les \u00AB indiens des Sambres \u00BB sont mentionn\u00E9s dans les \u00E9changes de lettres ann\u00E9es 1690, entre le secr\u00E9taire d'\u00C9tat \u00E0 la marine J\u00E9r\u00F4me Ph\u00E9lypeaux de Pontchartrain et l'amiral Jean-Baptiste Du Casse, qui esp\u00E8re s'emparer de Porto Bello, pour franchir l'isthme de Panama. Mais Cartag\u00E8ne en est trop \u00E9loign\u00E9e jugent beaucoup de flibustiers. Les \u00AB indiens des Sambres \u00BB sont aussi \u00E9voqu\u00E9s dans les courriers de Joseph d'Honon de Gallifet, qui succ\u00E9dera \u00E0 Du Casse en 1700, et qui participa auparavant \u00E0 l'exp\u00E9dition de Carthag\u00E8ne de 1697, \u00E0 la t\u00EAte de \"110 volontaires coloniaux\", assist\u00E9s de \"180 noirs libres sous la direction de Jean-Joseph de Paty. Les \u00AB indiens des Sambres \u00BB cultivaient le cacao de longue date. Ce commerce est stimul\u00E9 par l'\u00E9change d'armes et d'autres marchandises, que leur procurent les boucaniers fran\u00E7ais, anglais et hollandais, qui se rendent au Rendez-vous de l'\u00EEle d'Or. La production de la cette colonie associant fran\u00E7ais et am\u00E9rindiens, sans existence officielle ni l\u00E9gale, est export\u00E9e en contrebande, et r\u00E9partie sur 73 exploitations, avec plus de 100 000 pieds de cacao, selon la demande d'indemnisation d\u00E9pos\u00E9e apr\u00E8s que les indiens ont expuls\u00E9 les Fran\u00E7ais en 1760, pour commercialiser le cacao avec des colons anglais, install\u00E9s clandestinement aussi dans cette zone. La r\u00E9gion espagnole du Golfe d'Uraba, sous le contr\u00F4le de Carthag\u00E8ne, \u00E9tait sujette \u00E0 une certaine instabilit\u00E9 et de nombreuses r\u00E9voltes, tant chez les noirs que les indiens, comme en t\u00E9moignent les r\u00E9voltes des Indiens des Sambres et celle du grand palenque de San Basilio, \u00E0 60 kilom\u00E8tres de Carthag\u00E8ne, de l'autre c\u00F4t\u00E9 du golfe."@fr . . .